mardi, 03 avril 2012

Avec son Pacte, l'APF attend des actes

Les candidats à la présidentielle ont tous accepté le Pacte de l'APF. Mais les signatures tardent. Après relance, les électeurs connaîtront leurs réponses.

S'adresser directement aux principaux candidats; les convaincre de la nécessité, pour eux et pour les électeurs, de présenter leur politique du handicap; obtenir la preuve écrite de leur détermination à la mener à bien. C'est avec cette stratégie que l'APF participe, au niveau nationale et départemental, à la campagne pour l'élection présidentielle et les législatives qui suivront.

Tout a démarré le 26 janvier à Paris par une tournée spectaculaire des quartiers généraux de campagne. Le président de l'APF, Jean-Marie Barbier, et les principaux représentants de l'association roulent en cortège dans dix Smart bleu blanc rouge. Entourés des médias, ils vont déposer, à chaque étape, un fauiteuil roulant au nom du candidat. Un symbole accompagnant le Pacte de l'APF contenant douze engagement "Pour une société ouverte à tous".

Tous les candidats annoncent sur le moment qu'ils signeront le Pacte. Une lettre les prie aussi d'en discuter avec les dirigeants de l'APF. Ceux-ci s'entretiennent ainsi, à sa demande, avec Hervé Morin (Nouveau Centre), avant qu'il ne retire sa candidature. Nicolas Dupont-Aignan (Debout la République) les reçoit également. Puis François Hollande, le 21 février, pendant quarante-cinq minutes.

L'APF attend maintenant des candidats qu'ils expliquent par écrit ce qu'ils pensent du Pacte et ce qu'ils comptent faire. Une condition requise pour que toute signature du Pacte par un candidat à la présidentielle soit validée. Aucune lettre de cette sorte n'avait encore été reçue le 10 mars, aucune signature valable n'avait été recueillie et aucun autre rendez-vous avec un candidat n'était inscrit sur l'agenda de Jean-Marie Barbier.

"Nous enverrons des lettres de relance dès que le Conseil constitutionnel aura validé les candidatures. Nous sommes patients à l'APF, mais nous saurons dire, au bout du compte, qui a fait quoi."

L'idéal serait qu'ensuite un candidat mette subitement le handicap au coeur de la campagne. le rêve de Jean-Marie Barbier:"Voir les deux candidats arriver au prochain duel du second tour dans le fauteuil que leur a offert l'APF." (Source: Jean-Louis Rochon - Faire face)

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