mercredi, 02 mai 2012

La place des travailleurs handicapés dans l'entreprise

Mettant à profit la proximité de tous les acteurs et afin d'en optimiser les résultats, la DIRECCTE (direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi) et Jean-Claude Caillaud, président du CBE, ont opté pour un nouveau mode d'expression, en faisant appel à un journaliste-animateur, Michel Cossardeaux.

Une forme de communication désormais appelée à se renouveler dans l'année sur des thématiques variées. Cette formule, via l'interface d'un médiateur neutre, a permis de cibler l'objectif initial en confrontant points de vue et témoignages dans le monde complexe et en perpétuelle mutation qu'est celui du travailleur handicapé et de sa place dans l'entreprise.

C'est autour d'une question centrale que s'est cristallisé le débat. "Le travailleur handicapé du bassin d'emploi du pays sedanais a souvent plus de 50ans avec une nette augmentation de cette tranche d'âge (+ 38,6%) entre 2010 et 2011. Son handicap est de type moteur et son reclassement dans l'entreprise n'a pas été possible. Son niveau de qualification est bas. Depuis 2005, la part moyenne des travailleurs handicapés dans les entreprises n'a pas varié, avec 4,5% de présence".

Tour à tour, M. Catrin de Cap emploi08 et Mme Aude Grandao, responsable commerciale à l'AAPH (association d'aide aux personnes handicapées) ont balayé tous azimuts le paysage de la relation, travailleurs handicapés-entreprise.

Plusieurs chefs d'entreprises, des syndicalistes, Bernard Guidez (CGT) ou Alain Leterme (syndicat des CHRD-UIMH des Ardennes), ont convergé sur une approche consensuelle et réaliste du problème: permettres aux personnes handicapées de travailler selon leurs capacités. Alexandre Catrin a fait état d'un nombre croissant d'entreprises faisant un effort par rapport à l'emploi des personnes en situation de handicap.

La preuve? Dans le Sedanais comme dans le département, les entreprises sont de moins en moins nombreuses à devoir payer l'intégralité de la contribution AGEFIPH demandée lorsque l'entreprise ne respecte pas le quota de 6% de  travailleurs handicapés.

Mme Aude Grandao, a présenté le fonctionnement d'un ESAT, établissement ayant pour but de favoriser l'insertion des handicapés en leur fournissant un travail adapté à leurs compétences.

L'AAPH emploi 367 travailleurs handicapés répartis en six ateliers travaillant pour le compte d'entreprises et ce, dans tous les domaines d'activités. Association loi 1901 à but non lucratif, les bénéfices sont réinvestis dans le matériel et les bâtiments.

Mme Grandao a témoigné, elle aussi, du fait que son association était de plus en plus sollicitée par les entreprises et les collectivités. (Source: L'Ardennais)

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