jeudi, 10 janvier 2013

Tout s'arrange pour Nathalie et sa petite Amandine

2013010750ea4925b20a5-0-709561.jpgNathalie Charlier, mère de la jeune Amandine, handicapée à 80 % à la suite d'une maladie orpheline, a retrouvé sinon le sourire, tout au moins son calme.

 

Cette dame qui habite Floing s'était tout particulièrement offusquée après avoir été soumise à un questionnaire émanant de la « Maison départementale des handicapés » destiné à évaluer le temps qu'elle consacrait à sa fille au quotidien. Ce temps avait été estimé à 1 h 15, soit 38 heures et 1 minute par mois.

Mme Charlier avait alors vu ses aides baisser d'une centaine d'euros. Profondément contrariée, Nathalie Charlier avait déposé un recours contre cette décision. Depuis, elle était dans l'attente des conclusions de l'organisme.

 

La bonne nouvelle est tombée dans sa boîte aux lettres ce lundi 7 janvier. Elle a en effet appris par courrier officiel que la MDPH, après réexamen du dossier, estimait désormais qu'elle s'occupait de sa fille « 6 heures par jour et sept jours sur sept, auxquelles s'ajoute une prise en charge de 30 heures par mois au titre de la vie sociale ».

 

De son côté le conseil général, dont dépend la MDPH, a souhaité rappeler l'historique des faits afin que les choses soient parfaitement claires :

 

«- Le 15 mars 2012, Mme Charlier dépose un dossier de renouvellement des droits ouverts pour sa fille Amandine. Elle bénéficie alors de l'allocation d'éducation pour l'enfant handicapé (AEEH) ainsi que d'un complément de 4e catégorie soit un montant mensuel d'un peu moins de 700 €

 

- Le 4 mai 2012, la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) statue sur la demande de Mme Charlier pour sa fille Amandine et lui attribue, en lieu et place du complément de l'AEEH, une prestation de compensation de handicap « aide humaine et une prestation de compensation du handicap (PCH) « charges spécifiques » » à compter du 1er mai 2012. De plus, Mme Charlier continue de percevoir l'AAEH. Suite à cette première décision, le montant total des aides dont bénéficie Mme Charlier au titre du handicap d'Amandine est effectivement inférieur au montant des aides antérieures d'environ 100 €/mois.

 

A noter que Mme Charlier a été entendue par la CDAPH a sa demande, qu'elle est venue accompagnée d'une délégation, reçue par le directeur de la MDPH.

 

- Le 7 août 2012, Mme Charlier dépose un recours gracieux contre cette décision. Après une nouvelle évaluation par la MDPH réalisée lors d'une visite au domicile de Mme Charlier, la CDAPH fait suite à cette demande par décision du 26 octobre 2012 et accorde une PCH à hauteur de 6 heures par jour 7j/7 à laquelle s'ajoute la prise en charge de 30 heures/mois au titre de la vie sociale et la PCH « frais spécifiques » pour un montant de 100 €/mois soit une PCH mensuelle totale d'environ 1 200 € à laquelle s'ajoute le versement de l'allocation d'éducation pour l'enfant handicapé (AEEH) soit une aide totale d'environ 1 350 € par mois au titre de la prise en charge du handicap d'Amandine. Conformément à la réglementation, la date d'effet de cette décision est fixée à la date de la décision contestée, soit le 1er mai 2012 avec rappel des montants correspondants.

 

De ce fait, il est totalement inexact d'affirmer que Mme Charlier a vu ses aides diminuées puisqu'au terme du recours auquel la CDAPH a fait suite, elle bénéficie, depuis le 1er mai 2012 avec rappel des sommes correspondantes, d'une aide mensuelle d'environ 1 350 € contre un peu moins de 700 € antérieurement » tenait à préciser Yann-Yves Biffe, directeur de la communication au sein du conseil général des Ardennes.

 

(Source : L'Ardennais)

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