lundi, 25 novembre 2013

Le handicap, toujours victime de l’ignorance ordinaire

1883754463_B971450316Z.1_20131121102838_000_GT31HQ8R9.1-0.jpgConfrontée à son voisinage, une famille de Charleville-Mézières lance un appel à plus de compréhension, le grand public ne réalisant pas toujours ce qu’implique un handicap.

DANS notre édition du 2 novembre dernier, nous relations l’histoire d’une famille excédée par le bruit provenant de l’appartement de ses voisins où vivent une personne âgée et son fils handicapé. Un conflit de voisinage comme on en trouve beaucoup, cette histoire aurait pu s’arrêter là… Mais depuis, la dame en question, victime d’une grave chute, a dû être hospitalisée, tandis que son fils, Didier, était placé en urgence dans une structure d’accueil spécialisée.

Cet épisode met en perspective l’histoire d’une famille qui compte en son sein une personne handicapée. C’est en 2007 que Didier (45 ans) apprend qu’il est atteint de la maladie de Huntington (voir par ailleurs), affection rare et incurable attaquant progressivement les capacités motrices et cognitives. Très vite, sa mère décide de s’occuper de lui, faute de place dans une structure adaptée ou par la volonté de Didier de ne pas prolonger l’expérience dans certains cas. De cette épreuve naît un lien particulier. « Didier ne voulait pas être séparé de la grand-mère, raconte Sarah Jauniaux, sa nièce. Un peu comme « s’ils se maintenaient en vie tous les deux ».

Cependant le 18 novembre 2012, tout bascule, la grand-mère est victime d’un accident vasculaire cérébral. La question du placement définitif se pose alors de plus en plus. Mais dans ce genre de situation, « il faut prendre en compte l’avis, le non de la personne handicapée qui ne veut pas forcément rejoindre une structure  », note Sarah. Une attente qui, si elle peut sembler naturelle, n’est pas toujours comprise de l’extérieur.

Finalement, la grand-mère reviendra vivre à l’appartement. « Après son retour d’AVC, on avait une personne une heure par jour. Ce qui est un peu léger… Il a fallu prendre sur notre temps et sur notre vie personnelle », témoigne Sarah. Et faire face à l’adversité. Aux demandes légitimes des uns et des autres par rapport aux nuisances causées. « Le plus dur, c’est de prendre en compte les attentes de tout le monde, de faire face à la méconnaissance des gens », parfois même parmi ses proches. Heureusement, Sarah se sait soutenue. La Maison départementale des personnes handicapées a ainsi accompagné la famille de Didier tout au long de ses démarches. Un travail que la jeune femme salue.

Et de conclure à l’attention de la voisine incommodée : « Je voudrais que tout ceci soit un appel à la compréhension. On veut dire à cette dame qu’on ne lui en veut pas. On a toujours pris en compte ses revendications et on met tout en œuvre pour trouver une solution. » Et de l’inviter à venir échanger car « voir la réalité en face, ça permet d’accepter les choses ».L’appel est lancé.

(Source : L'Ardennais)

Commentaires

Bonjour,

L'Ardennais à fait comme à son habitude, supprimer la moitié de l'article.

Vous trouverez l'article au complet à cette adresse :

http://folkvoice.zerobjectif.fr/2013/11/26/le-handicap-toujours-victime-de-lignorance-ordinaire/

Cordialement.

Écrit par : Sarah Jauniaux | dimanche, 19 janvier 2014

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