samedi, 17 novembre 2012

Logement : l'impossible égalité

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Le fait est connu : obtenir un logement dans le parc privé ou social devient ardu pour presque tous les demandeurs. Mais lorsque ces derniers sont handicapés, ils doivent affronter une offre très réduite, mal connue des bailleurs sociaux qui n'appliquent pas la priorité d'accès définie par la loi, inadaptée dans le secteur privé régi par des propriétaires refusant généralement de louer à une personne handicapée réputée difficile à déloger en cas de défaillance dans le paiement du loyer.

 

Tels sont les enseignements d'un colloque sur l'égalité dans le logement organisé le 7 novembre dernier à Paris par le Défenseur des Droits, l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (ACSE) et le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT).

 

Une discrimination à facettes.

Le secteur privé locatif représente 6 millions de logements, dont 3 millions de propriétaires d'un seul appartement ou maison. Mais il n'y aurait pas de problème de discrimination dans la sélection des locataires, selon Philippe Prével, vice-président de la Fédération Nationale des Agences Immobilières (FNAIM) : "La fédération a élaboré une charte déontologique de non-discrimination. Depuis 8 ans, notre service qualité a traité un ou deux dossiers de discrimination indirecte portant sur les revenus sur 6.000 réclamations, dont 300 finalisées." De son côté, le Défenseur des Droits, Dominique Baudis, a rappelé une décision rendue fin 2011 à l'encontre du réseau Foncia qui interdisait à ses agences de louer à des pensionnés d'invalidité ou bénéficiaires de l'Allocation aux Adultes Handicapés : épinglé pour discrimination indirecte, le groupe a dû modifier ses critères en conséquence.

 

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(Source : yanous.com)

mercredi, 14 novembre 2012

Handichat : postulez auprès de 50 entreprises

b550.jpgOrganisée conjointement par l’Agefiph et Interneto, la 5 édition d’Handichat se déroulera jusqu’au 16 novembre. Une web TV qui permet aux internautes de postuler auprès de 50 entreprises.

 

Handichat propose:

- 11 chats par jour : 1 chat conseil et 10 chats entreprises ;

- 50 entreprises qui répondent aux questions des personnes handicapées et qui recrutent ! Des emplois sont à pourvoir ;

- Des émissions conseil pour aider les personnes handicapées à trouver un emploi, à évoluer, à se former, à créer son entreprise ou à rédiger son CV

 

L’intégralité du programme sur www.handichat.fr/programme

Handicap:le permis, "passage obligé" mais ardu vers l'emploi

 Aide_financer_permis_personne_handicapee.jpg"Je suis contrainte de passer le permis pour accéder à des structures d'animation en banlieue", explique cette animatrice socio-culturelle qui travaille actuellement dans une ludothèque du XIe arrondissement de Paris. "En banlieue, il y a plus d'offres auxquelles j'aurai ainsi accès".

 


Ce que confirme le président de l'Association des paralysés de France, Jean-Marie Barbier : "Avec une voiture, on multiplie les offres d'emploi possibles par 5 ou 6".
Le permis est "la clé indispensable" pour l'emploi, estime aussi le président du Ceremh (Centre de ressources et d'innovation mobilité et handicap), Claude Dumas.
Lundi s'est ouverte la 16e semaine pour l'emploi des personnes handicapées, qui restent particulièrement touchées par le chômage.
Si Sanaa peut se déplacer sans fauteuil, marcher longtemps lui provoque de fortes douleurs dans les jambes et le dos. Quant aux transports en commun, ils sont souvent "difficiles d'accès".
Atteinte d'une arthrogrypose depuis sa naissance, une maladie rare qui se caractérise notamment par des déformations et raideurs articulaires, elle s'est inscrite dans une des quelque 200 écoles de conduite adaptées répertoriées par le Ceremh, sur plus de 10.000 en tout.

 


Pas assez d'auto-écoles adaptées
Trouver une auto-école adaptée proche de chez soi est "très compliqué", surtout en zone rurale, affirme M. Dumas. Certains départements en sont tout simplement dépourvus.
Il estime à environ 1.800 le nombre des permis passés ou régularisés chaque année par des personnes handicapées, un chiffre bien en-deçà des 10.000 examens annuels en Grande-Bretagne.
Avant chaque leçon, la jeune femme, assise sur le siège conducteur légèrement surélevé d'une citadine à boîte automatique, équipe le véhicule "sur mesure, en fonction du handicap", précise Arnaud, son moniteur, qui a reçu une formation spécifique.
Les pédales de frein et d'accélérateur sont remplacées par des poignées fixées à droite du volant. Une boule permet de tourner celui-ci avec la seule main gauche.
Ces équipements représentent des investissements, "au minimum 10.000 euros", affirme Sarah Benzaqui, directrice de l'auto-école. Des aménagements répercutés sur le coût du permis, de "15 à 20% plus cher" que la formation de base, selon Mme Benzaqui. Sans compter les heures de cours supplémentaires souvent nécessaires.
Sanaa devra elle débourser près de 3.000 euros, contre 1.500 en moyenne pour un permis B "classique", financés à 50% par des aides obtenues après deux ans de "bataille" et démarches auprès de Pôle Emploi, puis Cap Emploi et l'Agefiph.

 


Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) et l'Agefiph (fonds public pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées) proposent des aides pour faire face au surcoût du permis, mais aussi à l'aménagement du véhicule une fois le sésame rose en poche.
Deux doigts sur la poignée d'accélérateur, deux autres sur celle du frein, contrôle des rétros, clignotant à droite, et le cours débute... Il se poursuivra comme n'importe quelle autre leçon de conduite. Sanaa, concentrée mais détendue, promène son moniteur du côté de Montmartre, avant un tour par Saint-Ouen et l'A1.
"J'aime ça. C'est un vrai plaisir", confie-t-elle, tout en avouant se sentir un peu stressée à l'idée de passer le permis.
Un examen qui permet, selon M. Barbier, de passer du "statut de passager" à celui de conducteur : "C'est la liberté !"

 

(Source: handicap.fr)

lundi, 12 novembre 2012

15 % de demandeurs d'emplois handicapés supplémentaires

365713463.pngAmbiance morose pour la semaine pour l’emploi des personnes handicapées, qui démarre ce lundi 12 novembre. Le nombre de demandeurs d’emplois handicapés atteint un niveau record, selon le dernier pointage de Pôle emploi, rendu public par l'Agefiph : 339 617, fin juin 2012. Soit une augmentation de 15,6 % en un an, contre + 7 % seulement pour l’ensemble des demandeurs d’emploi. Depuis 2008, ce chiffre a bondi de 50 %, contre + 44 %. Certes, le vieillissement de la population active et le statut refuge que peut constituer la reconnaissance de qualité de travailleur handicapé (RQTH) expliquent sans doute une partie de cette hausse. Mais la crise frappe aussi plus sévèrement les demandeurs d’emploi handicapés.

Un taux de chômage de 22 %

Les statistiques montrent d’ailleurs qu’ils mettent plus de temps à trouver ou retrouver une activité que l'ensemble des demandeurs d'emploi : 53 % sont au chômage depuis plus d'un an (contre 40 %) et 19 % sont même inscrits à Pôle emploi depuis plus de trois ans (11 %). Leur ancienneté moyenne d’inscription au chômage est de 22 mois alors qu’elle n’est que de 16 mois, tous publics confondus. Selon l’Agefiph, le taux de chômage des personnes handicapées atteint aujourd’hui 22 %, soit plus de deux fois plus que celui de l’ensemble de la population (10 %).

 

Franck Seuret (Source : Faire Face)

vendredi, 09 novembre 2012

Conférence de lutte contre la pauvreté : la contribution de l’APF

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Dans le cadre de la préparation de la Conférence de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale lancée par le gouvernement qui aura lieu les 10 et 11 décembre, l’APF vient d’envoyer sa contribution aux personnalités qualifiées en charge des groupes de travail et aux ministres de tutelle, Cécile Duflot, Michel Sapin, Thierry Repentin, Marisol Touraine, Dominique Bertinotti, George Pau-Langevin, Marie Arlette Carlotti, Pierre Moscovici, Benoît Hamon, Marylise Lebranchu, François Lamy.

 

Au regard du nombre de personnes en situation de handicap potentiellement concernés par cette conférence, l’association espère vivement que les spécificités propres aux personnes en situation de handicap trouveront un écho dans le cadre des réflexions et travaux préparatoires mis en place actuellement et bien évidemment pendant la conférence elle-même ainsi que dans les points de sortie qui constitueront le plan quinquennal de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale.

 

Pour consulter la contribution de l'APF, cliquez ici