mercredi, 07 mars 2012

Des permanences pour les publics fragiles

Plus besoin d'aller au centre social pour demander conseil pour l'envoi d'un mandat ou d'un courrier. La Poste s'installe à la Ronde Couture, Manchester et André-Dhotel.

"Vulnérables financièremrent ou parce qu'elles n'écrivent pas le français", certaines personnes font régulièrement "l'aller-retour entre la poste et le centre social" pour se faire traduire des documents, remplir un mandat ou tout simplement écrire une adresse, a expliqué hier la directrice régionale de la Poste, Michèle Perrot. "20% de la fréquentation de la Poste se fait en ZUS; 40% des bénéficiaires de minima sociaux sont clients de la Poste", a-t-elle ajouté posant ainsi le bien-fondé du partenariat lancé hier dans le bureau de poste rénové de La Houillère.

Tous y étaient en effet réunis afin de donner le coup denvoi à un projet innovant: doter la Poste de permanences mensuelles animées par des structures sociales dont l'expertise et la sensibilité sont en accord avec les besoins des personnes en difficulté. Car beaucoup  ont besoin de pédagogie et que l'on prenne le temps de les laisser faire pour mieux apprendre. Ce qu'un employé de la Poste ne peut décemment pas mettre en pratique sans se heurter à des files d'attente exaspérées. Chacun est donc censé y trouver son compte, même les centres sociaux qui peuvent ainsi cibler le public et ajuster leur réponse lors d'ateliers collectifs. "L'objectif est l'autonomie."

Concrètement, chaque mois les centres sociaux André-Dhotel, Manchester et Sarc, aidés des Femmes ressources et des Femmes relais, viendront ainsi à la rencontre du public dans les bureaux de La Houillère, Ronde Couture et Manchester. Ces permanences se tiendront a priori les jours où les demandes sont traditionnellement les plus forces, "les cinq premiers jours du mois". (Source: Nathalie Diot - L'Ardennais)

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