vendredi, 19 avril 2013

Fermeture de la Délégation du lundi 22 au vendredi 26 avril 2013

important_web_design2.jpgNous vous rappelons qu'il n'y aura auncun atelier loisir à la délégation entre le lundi 22 et le vendredi 26 avril pour cause de fermeture.

 

Nous nous retrouverons le lundi 29 avril pour l'atelier marionnettes. 

jeudi, 18 avril 2013

Handi Surf: quand le handicap se dissout dans l’eau

jean-marc-saint-geours-handi-surf.jpgLes samedis après-midis, à la piscine Lauga de Bayonne, l’Association Chrysalide, en collaboration l’Association Nationale Handi-Surf, organise des séances aqua-ludiques pour les enfants en situation de handicap. L’ambiance est incontestablement joyeuse et, en y regardant de plus près, on s’aperçoit vite que le plaisir de l’eau est franchement contagieux… et bénéfique pour tous.

 

Miser sur le plaisir pour progresser
Comme me l’expliquent Marie Lagache, bénévole de l’Association Chrysalide, et Jean-Marc Saint-Geours, président de l’Association Nationale Handi-Surf, le but de ces séances est de ne pas fixer d’autres objectifs que le plaisir et la détente. Les enfants en situation de handicap, tout comme leurs parents, ont des emplois du temps chargés. Les parcours d’accompagnement et de rééducation sont parfois aussi contraignants que les programmes d’entraînement des sportifs de haut niveau. Alors, le samedi, parents et enfants se détendent librement, avec l’aide de l’eau. Des surfeurs viennent bénévolement transmettre leur savoir aquatique à travers le jeu, et y véhiculent sans le dire leurs valeurs de partage, de respect et de convivialité.

 

Canaliser l’énergie
Les enfants qui présentent des troubles du développement (par exemple, l’autisme) sont souvent hyperactifs et gèrent leurs émotions différemment de ce que nous avons l’habitude d’observer au quotidien. Pour certains d’entre eux, l’eau est une occasion de se défouler librement, de sauter dans le bassin, de crier, de s’éclabousser… comme le font d’ailleurs tous les enfants à qui on ouvre un espace aquatique. Pour d’autres, les séances en piscine sont plutôt un moment d’apaisement dans lequel ils se focalisent sur l’expérimentation de l’eau : effleurer sa surface, la faire couler entre ses doigts, y plonger la tête, etc. On peut lire sur leurs visages de l’émerveillement et une expression de bien-être indéniable.

 

L’eau, facilitatrice de motricité
Au fil des séances, les parents constatent d’importants progrès chez leurs enfants. Une plus grande aisance dans l’eau, mais également une meilleure coordination des mouvements acquise par la manipulation des accessoires qui peuplent le bassin. En piscine, se hisser sur un tapis, passer en dessous, ou attraper une planche est facilité par la flottaison tout en nécessitant un effort constant pour rester à la surface. En tenant un objet dans les mains, il faut bouger les jambes, gérer les oscillations du corps et bloquer la respiration dès que la tête s’enfonce. La complexité de l’exercice est occultée par le plaisir de l’immersion. Les jeux avec les planches de surf en mousse sont particulièrement plébiscités, et les petits surfeurs d’eau douce réalisent des prouesses d’équilibre pour reproduire les gestes de rame et de glisse.

 

Un lieu de socialisation
Les séances ont été conçues pour être un lieu de rencontre où les parents peuvent partager leurs expériences, où les enfants s’habituent à être en contact avec de nouvelles personnes. Les maîtres nageurs présents sont à l’écoute de leurs difficultés et conçoivent avec eux des jeux et exercices adaptés. Les surfeurs bénévoles, qui pour la plupart n’ont pas de connaissances particulières sur le handicap, sont des interlocuteurs d’un genre tout à fait nouveau ; il en ressort des rencontres très spontanées, où enfants comme adultes se montrent bienveillants et patients. Dans l’eau, les enfants deviennent les guides et les grands se laissent mener vers une plus grande spontanéité, utilisant le langage non-verbal bien plus que d’habitude. Quand un nouveau bénévole entre dans le bassin, il lui suffit d’attendre quelques instants pour être « choisi » par un ou plusieurs enfants et que, petit à petit, la complicité s’installe.

 

L’appel des vagues
Donc, le samedi après-midi à la piscine municipale, j’ai observé des parents qui discutent gaiement, des enfants qui crient, rient et font des « splashs » dans tous les sens, et des adultes qui se laissent entraîner dans des jeux joyeux. Offrir aux enfants en situation de handicap un moment de plaisir tout à fait « normal » était un challenge ambitieux, et sa concrétisation est une belle réussite. Toutefois, dans les paroles de ces petits nageurs, on retrouve des mots qui résonnent comme un rêve collectif : aller dans la mer, dans les grosses vagues, et faire du surf ! Ils savent que des sessions handi-surf sont régulièrement organisées. Pour certains d’entre eux, la piscine du samedi est un peu plus qu’un moment ludique ; c’est aussi la préparation pour un projet plus grand, une projection vers un avenir qui les fait rêver.

 

(Source : http://blog.surf-prevention.com/2013/04/17/handi-surf-en-...)

mercredi, 17 avril 2013

Projet de loi pour la refondation de l'école et handicap

handicap.jpgAprès avoir, dans un premier temps, proposé de le reformuler, le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon a assuré vendredi 11 avril, lors d’une table ronde sur l’accessibilité pédagogique dans le Val-d’Oise, que l’amendement 247 devenu l’article 4 ter du projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la république serait finalement « retiré » du texte final.

 

À l’initiative du député PS Michel Ménard et adopté le 6 mars par l'Assemblée nationale, ce texte prévoyait d'autoriser la communauté éducative à demander, en cours d'année, un changement d'orientation des élèves en situation de handicap. Et si l’avis des parents pouvait être pris en compte, leur accord n’était nullement sollicité.

 

Face à la colère des parents d’élèves en situation de handicap soutenus par leurs associations représentatives, dont l'APF qui a demandé le retrait de ce texte, le ministre fait donc machine arrière. Le gouvernement soutiendra le retrait de cet amendement lors des débats sur la loi au Sénat.

 

Reconnaissant que ce texte avait donné aux parents le sentiment qu’ils n’avaient pas le choix de l’orientation de leur(s) enfant(s), Vincent Peillon a souligné qu’il s’agissait d’un problème de « formulation » et d’un « malentendu », réaffirmant pour l’occasion son « engagement total » en faveur d'une « école inclusive ».
De son côté, Marie-Arlette Carlotti, la ministre déléguée en charge des personnes handicapées, s’est félicitée du retrait prochain de cet amendement. Samedi 12 avril, dans un communiqué de presse, elle a souligné que : « La communauté éducative a toute sa place dans l’inclusion des élèves en situation de handicap au sein de l’école de la République. [Mais] qu’il est également indispensable que l’accompagnement soit défini avec l’accord des parents. »

mardi, 16 avril 2013

Alain Rochon, nouveau président de l’APF

2925242316.jpgAlain Rochon a été élu à la présidence de l’Association des paralysés de France (APF) lors du Conseil d’administration de l’association samedi 13 avril 2013. Une élection qui fait suite à la décision de Jean-Marie Barbier de cesser d’assurer la présidence de l’association.

Âgé de 65 ans, Alain Rochon occupait jusqu’à présent les fonctions de vice-président de l’APF.

Alain Rochon a déclaré s’inscrire dans la continuité de l’action menée par l’APF et notamment dans la mise en œuvre de son projet associatif « Bouger les lignes ! Pour une société inclusive », dont il a été co-rédacteur.

L’APF tient à exprimer toute sa reconnaissance à Jean-Marie Barbier pour son engagement et son militantisme durant ses 6 années de présidence, qui ont permis la concrétisation de nombreux projets.

 

Marié et père de 2 enfants, Alain Rochon est diplômé de Sciences Po Paris, licencié en sciences économiques et ancien élève de l’ENA (promotion Rabelais - 1973).

Il a réalisé l’ensemble de sa carrière professionnelle au sein du Ministère des Finances, aux postes de : administrateur civil puis chef de bureau à la Direction du Budget ; directeur régional du commerce extérieur (en Franche Comté) ; conseiller commercial en Belgique puis en Italie ; directeur général de l’ACTIM (Agence pour la Coopération Technique, Industrielle et Économique) ; médiateur des PME à l’export ; Contrôleur d’État de l’ONIC (Office National Interprofessionnel des Céréales), puis de RFF (Réseau Ferré de France) et enfin de France Télévisions.

 

En situation de handicap moteur depuis 1997, Alain Rochon est adhérent à l’APF depuis 1998. Élu au Conseil d’administration en 2002, il devient vice-président en 2005. Il a été président du Comité de pilotage du Congrès de Bordeaux en 2011 et co-rédacteur, à ce titre, du projet associatif « Bouger les lignes ! Pour une société inclusive ».

 

Parmi ses nombreuses représentations, on peut citer : rapporteur du groupe « Institutions » lors de l’élaboration de la loi handicap de 2005 ; animateur de 2010 à 2012 de la Commission « accessibilité » (tous types de handicaps) du Conseil national consultatif des personnes handicapées (CNCPH) et co-rédacteur, sur ce sujet, du rapport préparatoire à la deuxième Conférence Nationale du Handicap (juin 2011) ; administrateur et trésorier du Collectif Inter-associatif sur la santé (CISS); membre de l’Observatoire interministériel de l’accessibilité et de la conception universelle ; administrateur Fonds d’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique du (FIPHFP) de 2006 à septembre 2012 et membre de la Commission de l’hébergement touristique marchand.

 

 

L’APF tient à remercier chaleureusement Jean-Marie Barbier pour son implication, son militantisme et sa proximité avec les acteurs de l’association pendant ses 6 années de présidence.

De nombreux combats ont ainsi été menés et notamment :

- la manifestation « Ni pauvre ni soumis » qui a réuni 100 associations et 35 000 personnes en situation de handicap ou atteintes de maladie invalidante dans les rues de Paris le 29 mars 2008 et qui a permis l’augmentation de l’AAH de 25% en 5 ans ;

- l’édition du plaidoyer de l’association « Construire une société ouverte à tous ! »

- l’adoption du projet associatif « Bouger les lignes ! Pour une société inclusive » ;

- la concrétisation des processus de démocratie interne dans toutes les strates de l’association

lundi, 15 avril 2013

La fête du don du sang bat son plein

cssa_don_du_sang_le_match_gagnant.jpgLe soleil était au rendez-vous hier pour la 13e édition de la fête du don du sang.

La place Ducale n'avait pas connu une telle animation depuis la fin de l'hiver. La première journée de la fête du don du sang s'est déroulée hier sous les meilleurs auspices, avec une météo particulièrement clémente et ensoleillée.


 

Les Ardennais ont donc répondu présent et ont pu prendre le temps de déambuler dès le début de l'après-midi entre les différents stands des associations invitées pour l'occasion. Autant d'actions de sensibilisation sur nombre de pathologies (Alzheimer, diabète, mucoviscidose, hépatites, scléroses en plaques…) nécessitant un soutien soit dans le domaine de la recherche, soit pour faire appel à des bénévoles ou encore venir en aide à des personnes souffrant d'autisme ou de maladies orphelines. D'autres ont pu expérimenter la vie en fauteuil roulant et mesurer les difficultés quotidiennes des personnes handicapées en fauteuil.
 

Enfin, alors que les groupes de musiciens se succédaient sur la scène, les visiteurs et badauds ont ainsi échangé librement permettant que le monde du handicap et de la maladie ne reste pas un continent inconnu aux yeux du grand public.


 

Et bien sûr, tous les espoirs sont permis pour que cette édition batte tous les records de fréquentation et de dons. D'autant que pour la première fois, l'événement se prolonge ce soir jusqu'à 21 heures.

 

(Source : l'Ardennais)