mardi, 22 mai 2012

Les Champardennais ont le réflexe Cyclamed

Nous vous en parlions il y a peu [voir la note], et nous vous en reparlons! Cyclamed a fait le bilan hier de la collecte des médicaments non utilisés. La Champagne-Ardenne est très bonne élève avec 379 tonnes éliminées "proprement".

Beaucoup de Champardennais ont acquis ce geste: rapporter les médicaments non utilisés (périmés ou non) dans leur pharmacie. Cyclamed a démarré cette opération recyclage en 1994 bien avant que le gouvernement ne la rende obligatoire en 2007.

"Nous faisons un tour de France avec les partenaires, les syndicats de pharmaciens, l'ordre des pharmaciens et les recycleurs, tous les deux ans, pour faire le point de la collecte et essayer de l'améliorer", explique le président national, Thierry Moreau Defarge.

Hier, les responsables régionaux pouvaient donc se féliciter du classement 2011, avec la Champagne-Ardennes qui se classe 2e, derrière le Limousin, avec 379 tonnes de médicaments récoltés, une hausse de 12,5% par rapport à 2010. Ramené par habitant, le taux atteint les 279 grammes par habitant.

"C'est l'industrie pharmaceutique qui paye pour les trois salariés de Cyclamed, la campagne de pub, le traitement, le conditionnement, l'envoi des colis, etc. Nous avons 52 partenaires pour incinérer les 14.565 tonnes de médicaments non utilisés".

Dans la région, il y a huit établissements "grossistes répartiteurs", qui reçoivent les cartons des pharmaciens, et deux "unités de valorisation énergétique", à Reims (Remival) et Chaumont. Les médicaments sont brûlés "proprement" et produisent de l'électricité. C'est dans les zones rurales que la collecte est la meilleure, et dans les villes "moyennes". Pas étonnant donc que la Champagne-Ardenne soit au top, contrairement à Paris et l'Ile-de-France, les régions Rhône-Alpes ou Paca.

Les dernières campagnes de pub de Cyclamed ont ciblé les ménagères avec enfants, mais il reste encore du travail, notamment du côté des plus jeunes actifs. En effet, une étude à démontré que cette catégorie retournait moins facilement que d'autres ses médicaments en pharmacie. D'autres campagnes de sensibilisation sont à mener, car les médicaments non utilisés sont évalués à 23.000 tonnes, bien plus donc que les 14.565 tonnes récoltées.

"Mais cette même étude a démontré qu'en deux ans, la part des médicaments non utilisés présents dans une maison avait baissé de 30 à 25%", explique le président, qui se félicite que les pharmacies aient toujours été, même avant la loi, "un moteur majeur de la collecte". (Source: G.F. - L'Ardennais)


Les commentaires sont fermés.