mardi, 19 février 2013

Halima, nouvelle bénévole à l'APF des Ardennes ...

Bonjour à tous !!

Je me présente Halima, 33 ans, nouvelle arrivante à l'association en tant que bénévole.

Cela fesait déjà quelques temps que je voulais m'investir dans le bénévolat. Et, c'est quand j'ai entendu parler de l'APF, que j'ai sauté le pas.

J'ai connu l'APF durant ma dernière formation au Centre de Pré Orientation qui se situe au centre de réadaptation de Warcq, suite à une reconnaissance de Travailleur Handicapé.

Je m'occuperais plus du domaine administratif, d'ailleurs l'une de mes premières missions était de relancer les écoles pour les journées de sensibilisations.

Je serai présente à l'association 2 à 3 demi-journées par semaine, dans un premier temps, en espérant me libérer un peu plus pour m'investir d'avantage.

Je ne vous cache pas mon côté un peu timide, mais Gaël et Fréderique m'ont accueilli très sympathiquement. Et cela a été de même avec Anne-Marie et Alain.

Voila ...

Je vous dis à très bientôt !!!

Halima

P1000972.JPG

lundi, 18 février 2013

Mmes Carlotti et Delaunay annoncent le lancement d’un groupe de travail sur le vieillissement des personnes en situation de handicap

 

 

 

 

Lors de leur visite du foyer d’accueil médicalisé Jean Favéris de l’association « Les jours heureux » à Paris, Marie-Arlette Carlotti et Michèle Delaunay ont annoncé le lancement d’un groupe de travail sur les personnes handicapées vieillissantes, de plus en plus nombreuses quelque soit leur handicap.

Ce groupe de travail a pour vocation d’évaluer les besoins de ces personnes et les difficultés que cela pose pour leur accompagnement. Cette réflexion a également pour objet d’identifier les bonnes pratiques et de proposer les évolutions à mettre en œuvre.

Pour Michèle Delaunay, « le but premier de ce groupe de travail est de répondre aux besoins et aux attentes de la personne handicapée vieillissante, notamment le maintien dans son milieu de vie aussi longtemps qu’elle le peut et le veut. Il est aussi d’anticiper et d’accompagner tout changement nécessaire en évitant qu’il ne se transforme en rupture pour elle et pour son environnement. ». De son côté, Marie-Arlette Carlotti a rappelé que « l’enjeu de ce groupe de travail est de fédérer les énergies, de rassembler les connaissances, et de diffuser les bonnes pratiques, dans le cadre d’un plan cohérent pour que ces personnes vivent leur vieillesse dans de bonnes conditions » tout en insistant sur « l’obligation morale que s’est fixé le Gouvernement : ne laisser personne sur le bord du chemin, réhabiliter la solidarité dans un souci de justice et de cohésion ».

Cela commence par mettre tous les acteurs compétents autour de la table.

Ce groupe de travail est animé par Patrick GOHET, inspecteur général des affaires sociales qui a présidé le Conseil national consultatif des personnes handicapées de 2009 à 2012.

Il sera composé de représentants des personnes handicapées, des instances consultatives concernées, des fédérations de gestionnaires, des administrations, des organismes financeurs, des collectivités territoriales et de personnalités qualifiées.

Le groupe de travail doit rendre ses conclusions en juin 2013, avec un point d’étape fin avril.

Évolution des prestations compensatrices du handicap de 2006 à 2012

Évolution de l'ACTP et de la PCH {GIF}De décembre 2006 à juin 2012, le nombre de bénéficiaires d’une prestation ou d’une allocation de compensation du handicap est passé de 139 000 à 223 000 personnes, soit une augmentation de 9 % par an.

Cette augmentation résulte de la mise en place, en janvier 2006, de la prestation de compensation du handicap (PCH), dont bénéficient 143 000 personnes en juin 2012. La PCH coexiste depuis sa création avec l’allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP). L’ACTP doit, à terme, être remplacée par la PCH. Cependant, la baisse du nombre de bénéficiaires de l’ACTP a été relativement lente puisque ce nombre est passé de 136 000 en 2006 à 80 000 à la mi-2012.

Les dépenses liées aux deux prestations augmentent également chaque année, mais moins fortement que le nombre de bénéficiaires. On constate donc une baisse du montant moyen de la PCH (775 euros en juin 2012).

L’aide humaine représente l’essentiel du recours à la PCH : 93 % des personnes relevant de cette prestation ont reçu un financement à ce titre. Le montant moyen de la PCH enfant est supérieur à celui des adultes (1 075 euros), mais on ne compte que 11 500 bénéficiaires.

 

Référence : Maude Espagnacq, 2013, « Évolution des prestations compensatrices du handicap de 2006 à 2012 », Études et résultats, n°829, Drees, janvier.

vendredi, 15 février 2013

club sarbacane

Le comité départemental handisport a la volonté de créer une equipe de tir à la sarbacane.

Si vous avez envie de tenter l'expérience, contacter Jean Pierre Garnier au CDH 08 au  03.24.32.46.89.

 

lundi, 11 février 2013

Grâce à son coach, Evelyne Pienne, malvoyante, fait du sport

201302095115ce3e75efa-0-728040.jpgCe n'est pas parce qu'on est malvoyant qu'on ne peut pas faire de sport. C'est le message d'Evelyne Pienne qui après avoir été exclue d'un cours de gym s'entraîne avec un coach.

 

 

« PENCHEZ vous en arrière. Tête en arrière. Vous venez chercher la barre à l'extérieur de mes mains. » Malvoyante à 90 %, Évelyne Pienne suit attentivement les indications de son coach Thibault Corniquet.
 

L'objectif de ce dernier, lui faire soulever 15 kg avec les bras pour l'aider à « tonifier son corps et éviter les courbatures…. Et participer aux jeux paralympiques en 2016 ! » la taquine-t-il.
Depuis octobre, Thierry Corniquet entraîne Évelyne Pienne deux heures par semaine dans une salle de sport carolo. Un challenge pour l'un comme pour l'autre. Car Évelyne n'avait pas pratiqué de sport depuis ses 16 ans. Quant au coach sportif, également préparateur physique des basketteurs de l'Étoile, il n'avait encore jamais entraîné de personne handicapée. Finalement, l'un et l'autre sont ravis.

« Cela ne demande pas plus d'attention mais une attention différente », observe-t-il. En plus de construire un programme adapté à ses besoins et compétences, Thibault est les yeux d'Évelyne. Il lui indique ses performances sur les petits moniteurs associés aux appareils, la guide entre les machines et l'aide à passer d'un étage à l'autre. Mais pas à monter les escaliers.

 

Retrouver du souffle

Évelyne connaît les 16 marches qui la séparent du rameur et n'a pas besoin qu'on l'aide à monter ou descendre. Elle est autonome. Tout comme chez elle où elle fait son ménage, se fait à manger, lit, écrit, grâce à un équipement spécialisé.
Membre de l'APF et de l'association Voir ensemble, Évelyne fait partie de ces personnes qui ne se laissent pas aller.
Même si elle avoue qu'elle a eu bien du mal à accepter son handicap au début et a parfois pensé au suicide. Elle avait 24 ans quand une maladie génétique l'a en partie privée de la vue. Âgée aujourd'hui de 48 ans, elle a « appris à vivre avec » et à prendre la vie du bon côté.
Aussi quand les douleurs physiques se sont faites trop présentes et que les cachets ne lui faisaient plus rien, elle a décidé de prendre les choses en main et s'est inscrite à un cours de gym.
 

Mais il lui a fallu être persévérante. Sa première tentative auprès d'une association s'est conclue par un échec. Selon elle, la prof sollicitée n'a pas souhaité l'intégrer à son cours pour valides expliquant qu'elle le « perturberait ». Alors qu'elle aurait sans doute pu mener l'affaire plus loin (lire ci dessous), Évelyne a poursuivi son objectif.
Mais pas question pour elle de chercher un cours du côté d'handisport. « Je n'ai pas envie de me retrouver toujours avec des personnes handicapées ou malades. Et je voulais voir autre chose que la maison ou que les rues piétonnes ». Grâce à son kiné, elle a finalement rencontré Thibaut Corniquet. Certes, ces séances individuelles ont un coût (« entre 32 et 38 euros », précise le coach) mais en 4 mois, elle a vite senti les bénéfices de ces efforts hebdomadaires : plus mal au dos, plus de pieds gonflés le matin, une tension revenue à la normal, du souffle et moins de médicaments. « Et je coûte moins cher à la sécu ! » s'amuse-t-elle.

 

Il ne suffit pas de rendre les lieux accessibles pour que les personnes handicapées soient intégrées au monde des valides, encore faut-il que les gens soient accueillants.
Vraisemblablement, le problème ne concerne pas les salles de sport de Charleville qui, comme la loi de 2005 l'exige, ont l'habitude d'accueillir des personnes handicapées (moteur, malentendants, entre autres) et où la prise en charge individuelle est plus facile.
En revanche, pour les cours collectifs, la situation semble plus délicate selon l'expérience d'Évelyne Pienne.
 

Pour autant, nous explique le directeur de l'APF Gaël Houée, « si une structure refuse une personne pour son handicap c'est une discrimination. Nous sommes dans une société qui doit inclure les personnes handicapées. Evelyne Pienne n'a pas relevé cette exclusion car elle doit y être habituée mais si elle voulait attenter une action auprès de la Halde (haute autorité de lutte contre les discriminations) elle le pourrait ».

 

(Source : L'Ardennais)