lundi, 11 février 2013
Atelier Massage
Touche massage
L’atelier touché massage animé par Médéric stagiaire à L’APF est relancer les mardis après midi à partir de 13h30 à 17h00.
Dates de l’atelier :
Mardi 12 Février
Mardi 19 Février
Mardi 26 Février
Mardi 5 Mars
Mardi 12 Mars
Pour plus d’information et inscription contacter nous au 03 24 33 00 41
10:24 Publié dans Actualité de la Délégation APF Ardennes, Ateliers, loisirs & sports | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
vendredi, 08 février 2013
Article de "l'Ardennais" : L'Association des paralysés de France récompensée à Angoulême
Emmanuel Trussardi et Jean Hottin ont travaillé accompagnés par leur encadrant Frédéric Hottin sur un scénario et des vignettes qui ont emballé le jury. Un travail de deux mois auquel a participé à ses débuts, un autre membre, Laurent Baldini.
Ce n'était pas le festival de Cannes mais presque. Les membres de l'atelier BD de l'APF ont reçu l'hippocampe d'or lors du dernier festival international d'Angoulême. Leurs planches dénonçant le conflit en Syrie ont emballé un jury professionnel prestigieux.
«Un vrai travail de pro. » Le compliment est d'autant plus beau qu'il vient d'une pointure de la BD. C'est par ces mots que Zep, père du célèbre personnage à la houppette Titeuf, a remis l'hippocampe d'or aux membres de l'atelier BD de l'association ardennaise des paralysés de France (APF) lors du festival international de la BD à Angoulême.
Il s'agit de la plus haute distinction du concours organisé par l'association Hippocampe qui milite pour l'accès des jeunes et des adultes aux arts et à la culture. « Une surprise » et « une fierté » pour Emmanuel Trussardi et Jean Hottin, dessinateur et scénariste, ainsi que leur encadrant Frédéric Hottin, à l'atelier de l'APF, avenue Léon-Bourgeois à Charleville-Mézières.
« Il va falloir faire attention à ne pas avoir les chevilles qui enflent », plaisante Emmanuel Trussardi pour mieux cacher une émotion sur laquelle les mots ne peuvent être mis.
Leurs deux planches en noir et blanc ont pourtant emporté l'unanimité du jury, composé - excusez du peu - de Zep, Frank Margerin, Serge Carrère, Christophe Cazenove, ou encore Duf qui les a distingués parmi 902 autres œuvres en compétition !
Ce qui a fait la différence ? La surprise. Les trois compères ont détourné le thème imposé qui était cette année « Silence… on tourne ». Il était donc moins question de cinéma que de politique et de cynisme : « On est parti du conflit en Syrie. Et de commenter l'impuissance des images face à ce carnage et le silence de la communauté internationale », détaille Frédéric Hottin.
Des contatcts pour un album
La première planche met en scène un professeur au nom de Bogdanov - « un clin d'œil humoristique » de la part de Jean Hottin, dont le goût pour la caricature ne se dément pas - qui revient sur des chefs-d'œuvre du cinéma : Méliès, Chaplin…
« A l'époque, la fabrication d'images était le fait de vrais techniciens et des artistes. Et puis on arrive à aujourd'hui, où tout le monde peut faire des images avec un téléphone. » Le lecteur croit alors à un récapitulatif imagé de l'hiloire du cinéma et des images.
Et là, surprise. S'enchaînent les unes aux autres des images aux traits plus réalistes, décrivant des cités orientales bombardées, des civils apeurés et des chars sillonnant les rues.
Et comme un générique de fin, une dernière vignette en noir énumérant dans les « rôles principaux, Bachar al Assad, le boucher d'Alep, Hu Jintao et Vladimir Poutine… avec l'aimable collaboration de la communauté internationale ».
Une démarche quasi militante qui avait été à l'origine d'un précédent travail primé en 2011 par un 1er prix remis par l'association Hippocampe. Mais cette fois-ci, leur œuvre a fait mouche. En plus de recevoir un voyage gratuit à destination de leur choix, les membres de l'APF ont eu la joie « d'être approchés par des éditeurs qui étaient intéressés par notre travail, peut-être pour faire un album ».
Un travail au long cours
Cet hippocampe d'or vient récompenser le travail des membres de l'APF réalisé dans le cadre de l'atelier BD mis en place par l'association et encadré Frédéric Hottin.
Tout au long de l'année, trois à huit personnes se réunissent le mardi après-midi pour travailler sur le 9e art.
Une activité artistique et ludique, permettant de s'échapper de son quotidien, de développer une technicité tout en étant valorisé, mais pas seulement. Le dessin et l'écriture de scénarios permettent à ces adultes souffrant d'un handicap d'effectuer un travail de concentration et de mémorisation, comme l'explique l'animateur.
D'autres activités sont proposées par l'APF comme la réalisation d'un spectacle de marionnettes, des ateliers de loisirs créatifs et de bricolage.
(Source : L'Ardennais)
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mercredi, 06 février 2013
La remise du Prix de l'Hippocampe d'Or au participants de l'Atelier BD de l'APF des Ardennes
Vous trouverez ci dessous, les images du voyage des participants au concours de festival de Bandes Dessinées à Angoulême, de l'APF des Ardennes ainsi que les moments de la remise de prix....
En prime une petite vidéo montrant la présentation de l'oeuvre réalisé par l'atelier BD de l'APF des Ardennes ainsi que le déssinateur de Titeuf, remettre le prix.
11:30 Publié dans Actualité de la Délégation APF Ardennes, Ateliers, loisirs & sports | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 05 février 2013
En cours grâce à quatre étudiantes de l'IUT Gaco Un guide de l'accessibilité
Tel ou tel restaurant peut-il accueillir une personne en fauteuil roulant ? Le chien d'un aveugle sera-t-il le bienvenu ? Un guide carolo sur internet est en cours d'élaboration.
QUATRE étudiantes en 2e année de l'IUT de Reims-Châlons-Charleville section Gaco (gestion administrative et commerciale) sont actuellement en train d'élaborer un guide pratique de l'accessibilité - pour tous types de handicaps - de plusieurs lieux de sorties de Charleville-Mézières. Par « sorties », Anaïs Renard, Belinda Gilquin, Betty Pasta et Eloïse Hamant entendent musées, cinéma, bowling, restaurants, hôtels, etc.
Et même si dans ce genre d'évaluation de l'accessibilité des lieux, on pense immédiatement aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant qui pourraient rencontrer des difficultés à passer une marche ou une impossibilité à accéder à un étage en l'absence d'ascenseur, le guide inclura aussi des gênes ou empêchements concernant les sourds et malentendants, les aveugles ou malvoyants et même les personnes souffrant d'un handicap mental.
Ce guide existera sur un support numérique : un pdf de 24 pages illustrées de photos mis en ligne sur le site du conseil général des Ardennes, en partenariat avec le Comité départemental du tourisme.
« Nous sommes étudiantes, c'est un travail qui entre dans le cursus de nos études de 2e année », explique Anaïs Renard, « et nous n'avons pas voulu… épingler les manques ou casser les établissements ! »
Le guide sera plutôt « positif et incitatif », confirment les trois autres étudiantes.
Pouvoir « préparer » ses sorties
Il se présentera sous la forme de fiches pratiques descriptives, « sans jugements de valeur », précise-t-on.
« C'est un travail qui est forcément mené avec la collaboration des responsables des lieux… et pas dans leur dos ». L'espoir de cette première mouture (qui pourra toujours être augmentée ou mise à jour même sans les étudiantes à l'origine de l'idée) est de rassembler une vingtaine de fiches.
Certains établissements contactés ont refusé de jouer le jeu, notamment des hôtels dont les responsables auraient craint, semble-t-il, de devoir procéder à d'importants travaux. Qu'à cela ne tienne, ils ne seront pas dans le guide.
Le but de petit vademecum touristique est de donner la possibilité à des personnes handicapées de pouvoir « préparer » leurs sorties.
Une personne en fauteuil peut-elle aller dîner dans tel ou tel restaurant ?
Même sans ascenseur pour l'étage, l'établissement dispose-t-il de tables en rez-de-chaussée ? Et ce rez- de-chaussée est-il équipé d'une rampe d'accès ? « Bien sûr, on conseille aux personnes, lors de la réservation, de préciser la nature de leur handicap pour éviter les mauvaises surprises ! », rappelle Anaïs Renard.
Autres cas : le chien-guide d'un non-voyant sera-t-il admis dans un restaurant ? L'établissement a-t-il prévu un menu en braille ? Y a-t-il des alarmes incendies visuelles pour les personnes sourdes ?
L'endroit ne sera-t-il pas trop bruyant pour un malentendant ? Etc.
Le pdf doit être terminé pour fin mars. Les quatre étudiantes cherchent encore à l'heure actuelle de nouveaux lieux souhaitant figurer dans ce guide. Ont déjà été vus le Buffalo Grill, la Pataterie, le restaurant Boca Chica, l'hôtel Kyriad, la crêperie Triskell…
D'autres évaluations sont en cours avec le bowling Central Park, le Metropolis, l'hôtel Ibis de Villers-Semeuse.
(Source : l'Ardennais)
08:00 Publié dans Accessibilité, Les associations ardennaises, Sensibilisation au handicap | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 04 février 2013
La langue des signes réalisée par des avatars
Des étudiants, des chercheurs d’IBM et le RNDI (Royal National Institute for Deaf Peoplee ont développé un projet pour le moins intéressant : le projet SiSi, pour « Say It Sign It ». Une solution qui transforme les paroles prononcées dans un micro en langue des signes (la BSL, British Sign Language - Langue des signes britannique).
À cette fin, un avatar retranscrit en temps réel ces informations afin qu’elles soient reconnues par les personnes sourdes. L’opération se déroule en deux phases : un logiciel de reconnaissance vocale passe les paroles en mode texte et SiSi, du texte aux signes.
Évidemment, difficile de remplacer un véritable interprète mais cette solution pourra être utilisée faute de mieux. Les retombées sont donc multiples : chaînes de télévision, émissions radios, talks shows, réunion confidentielle, etc. pourront ainsi être accessibles à ce public trop souvent ignoré. Les messages vocaux reçus sur téléphone mobile pourront de la même manière être transcrit directement depuis l’écran du mobile. « les prochains développements pourraient voir cet avatar placé dans une fenêtre pop-up dans un coin de l’écran (d’un portable, PC, d’une TV, d’un écran d’auditorium, etc.), et où les utilisateurs pourront sélectionner taille et apparence du personnage virtuel » explique encore IBM.
« Quelque 55 000 personnes utilise la BSL comme langage primaire au Royaume Unis » et ce système a été conçu pour être adaptable à terme dans n’importe quelle langue des signes.
15:54 Publié dans Sensibilisation au handicap | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |