jeudi, 21 avril 2016

Les emplois en entreprises adaptées à l'honneur

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lundi, 13 avril 2015

Allocation adulte handicapé : la durée de versement portée à 5 ans

id5775_photo (1).jpgL'Allocation versée aux particuliers souffrant d'un handicap supérieur à 50 % pourra désormais être attribuée pour une durée maximale de cinq ans, contre deux ans jusqu'à présent.

L'Etat veut donner un coup de pouce aux adultes handicapés. Depuis lundi, un nouveau décret permet d'étendre de deux à cinq ans la durée maximale de l'Allocation adulte handicapé (AAH) pour les personnes ayant un taux d'incapacité entre 50 et 79 % ne pouvant durablement pas accéder à l'emploi.

L'AAH, dont le montant atteint 800 euros par mois pour une personne sans aucune ressource, est versée après étude du dossier de l'individu handicapé par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Pour ceux dont l'incapacité atteint 80 %, l'allocation était déjà attribuée pour une durée de cinq ans. En revanche, pour ceux compris entre 50 et 79 %, la durée n'était que de deux ans, la loi estimant qu'ils peuvent plus facilement trouver un emploi. Au bout de cette période, il fallait donc à ces personnes repasser devant la CDAPH pour obtenir une prolongation du versement de l'allocation. Le nouveau décret leur permettra donc de ne plus devoir représenter leur dossier que tous les cinq ans.

22 % de chômage chez les handicapés

Malgré tous les dispositifs existants, le taux de chômage des personnes handicapées, à 22%, est le double de celui des personnes valides. Les entreprises de plus de 20 salariés ont l'obligation d'employer 6% de personnes handicapées, sous peine de pénalités financières. Mais ce taux est de 4,9% dans le public et proche de 3% dans le privé, selon les dernières données disponibles.

 

(Source : metronews.fr)

jeudi, 18 décembre 2014

Personnel handicapé inconnu : Charleville condamnée

2142212662_B974322885Z.1_20141217145358_000_GNH3LCJ2D.1-0.jpgBoris Ravignon continue de faire le ménage et de découvrir quelques cadeaux empoisonnés de ses prédécesseurs. Le dernier va lui coûter 61 000 euros.

Au cœur d’un conseil communautaire long comme un jour sans pain, farci de chiffres comme une dinde rouge l’est de châtaignes, les 113 délégués communautaires ont été, hier soir, de surprises en surprises.

Dans un contexte financier « extrêmement tendu », la principale surprise concerne une amende dont la Grande Agglo se serait bien passée.

 

« L’effort va être gigantesque… »

Elle provient du Fonds national pour l’insertion des personnes handicapées. La collectivité va devoir régler une amende de plus de 60 000 euros pour « non-respect des règles en matière d’emploi des personnes handicapées… en 2013 », a insisté le président. Soit sous la présidence de Claudine Ledoux puis Philippe Pailla.

Boris Ravignon a rappelé que la législation obligeait les collectivités de la taille de l’ex-Cœur d’Ardenne (150 agents) à employer au moins 6 % de personnel handicapé. Là où le dossier prend une tournure pour le moins caustique, c’est que la communauté d’agglomération n’est pas punie pour avoir employé moins de 6 %, mais… pour ne pas savoir combien d’agents handicapés travaillaient pour elle. « Ce taux n’était tout simplement pas calculé », a tempêté le président Ravignon, déjà ulcéré par les dernières révélations concernant cinq cadres limogés en 2001 par la Ville, et dont certains sont payés depuis à ne rien faire.

Cette amende intervient au plus mauvais moment. « En 2015, a annoncé Boris Ravignon,nous allons toucher 874 000 euros en moins de l’État et perdre environ 600 000 euros de fiscalité économique. Dans le même temps, nos dépenses vont augmenter. Il nous faut trouver 2,1 millions pour boucler un budget de 40 millions d’euros. L’effort va être gigantesque… », a-t-il averti.

Si le personnel handicapé est correctement recensé, au moins l’agglomération pourra-t-elle s’économiser quelques dépenses superflues…

 

(Source : L'ardennais)

mercredi, 12 novembre 2014

Concilier handicap et travail : un parcours de combattant

image-handicapé2.gifEn mars dernier, on recensait en France plus de 5,2 millions de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM), soit 4,4 % de plus en un an. Dans l’Aisne, le nombre des DEFM handicapés était de 4 498, en progression de 9,2 %. Dans la Marne, ils étaient 3 651 (+ 8,6 %) et dans les Ardennes 2 462 (+ 15,4 %). Selon l’Agefiph (association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnels handicapés) qui coordonne la semaine pour l’emploi des personnes handicapées, du 17 au 23 novembre, c’est dans les Ardennes que les travailleurs handicapés restent le plus longtemps au chômage pour la Champagne-Ardenne.

Une première place qui revient à l’Aisne s’agissant de la Picardie. «  En France, ce sont les handicapés et les seniors qui éprouvent le plus de difficulté à trouver du travail. Et de plus en plus de personnes qui n’osaient pas le dévoiler, par peur de perdre leur travail, révèlent maintenant leur handicap  », constate Jean-Michel Villaume, 60 ans, référent handicap au Crédit agricole pour les Ardennes et la Marne. Une banque qui, emploie environ 115 personnes handicapées sur les 2 300 de la caisse régionale.

 

L’exemple de Nora Leghbali

Jean-Michel Villaume a participé à la mise en place d’un contrat de professionnalisation à l’IUT de Reims qui en est à sa 8e promotion. Cette formation diplômante en alternance se déroule sur treize mois. À Reims, la vie de Nora Leghbali, 44 ans, a littéralement changé grâce à cette formation.

Atteinte de polyradiculonévrite chronique, son état physique s’est progressivement dégradé depuis vingt ans. De valide elle est devenue de plus en plus invalide (actuellement à 80 %) et se déplace depuis plusieurs années en fauteuil roulant. «  Au début, je travaillais dans le domaine hospitalier dans les Ardennes, puis je suis venue à Reims dans la restauration rapide.  » Alors que la maladie se développait, elle a connu le divorce avec trois enfants à charge et a finalement dû arrêter de travailler. «  Psychologiquement, c’était très dur.  »

Jusqu’au jour où Pôle emploi la convoqua à un test pour un poste de téléphonie. «  Je ne l’espérais plus. Je ne savais pas que c’était pour le Crédit agricole.  » Elle passa l’épreuve avec succès qui lui ouvrit les portes de l’université. «  Au début de cette formation complète, je n’y connaissais strictement rien en informatique.  » Son diplôme universitaire banque et assurance en poche, Nora Leghbali a décroché illico un CDI comme conseillère accueil dans une agence de la banque verte. C’était en 2009. «  J’y suis comme un poisson dans l’eau. Et je vais progresser puisque je vais bientôt passer conseillère clientèle. »

(Source : L'Ardennais)

jeudi, 06 novembre 2014

Emploi des personnes en situation de handicap : l'APF tire la sonnette d'alarme !

184894860.pngÀ quelques jours de la 18e Semaine pour l’emploi des personnes handicapées et dans la perspective de la 3e Conférence nationale du handicap à venir, l’Association des paralysés de France (APF) tire la sonnette d’alarme concernant les graves difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap en matière d’emploi.

 

La forte augmentation du taux de chômage des personnes en situation de handicap (+ 100% en 6 ans), le non-respect des engagements de l’État envers les entreprises adaptées (EA) ou les établissements et services d’aide par le travail (ESAT), le problème du maintien dans l’emploi et de l’insuffisante sécurisation des parcours sont autant de freins à l’emploi des personnes en situation de handicap.

 

L’APF attend aujourd’hui un véritable plan d’action pour l’accès, le retour et le maintien dans l’emploi. L’association se mobilise également pour apporter des solutions innovantes et durables, via son réseau APF Entreprises notamment, afin de favoriser l’emploi pour tous.

 

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