jeudi, 07 août 2014

L'APF OUVERTE CE VENDREDI 8 AOUT 2014

Bonjour à tous ! 

 

Nous vous rappelons que l'APF restera ouverte ce VENDREDI 8 AOUT.

 

En effet, l'atelier Jeux de Société est maintenu et sera animé par Leslie. 

 

N'hésitez pas à nous contacter

 

au 03.24.33.00.41 ou

 

à dd.08@apf.asso.fr

 

mercredi, 06 août 2014

Handiplage, le label des plages accessibles

PHO1a63e490-1bed-11e4-853f-48f2b2570615-805x453.jpgDepuis 2002, le label Handiplage a été distribué à 58 plages par l'association éponyme. Quatre niveaux permettent de mesurer le niveau d'accessibilité des lieux.

 

Difficile de profiter de la plage en été, lorsque l'on est handicapé. En 1995, Ramón Espi et sa compagne avaient été aidés - bien qu'ils ne soient pas clients - «par le personnel de l'Hôpital marin de Hendaye, qui fournissait une assistance à ses patients pour aller dans l'eau». Deux ans plus tard, Ramón, paraplégique depuis un accident de moto survenu alors qu'il avait 15 ans, décide de fonder une association pour sensibiliser et mobiliser les élus aux attentes des personnes handicapées à la plage. Saint-Jean-de-Luz est la première ville à obtenir le label Handiplage, en 2002.

 

Aujourd'hui, la plage luzienne est au niveau 4 d'accessibilité, le plus exigeant. Ainsi, des handiplagistes sont présents, des engins de déplacement sur le sable et de mise à l'eau sont disponibles, la présence de la plage labellisée est indiquée à l'entrée de la ville... La France compte, au total, 9 plages labellisées des quatre bouées d'Handiplage, sur les 58 plages certifiées par l'association.

 

86 handiplagistes formés par l'association depuis 2000

Chaque année, les municipalités doivent remplir des questionnaires d'évaluation pour vérifier que les conditions de la certification sont bien remplies. La labélisation est payante, un contrôleur accessibilité vient sur place établir la convention bilatérale entre l'association et la mairie. À ce jour, 292 plages sont accessibles pour les personnes handicapées, elles ont été sensibilisées par Handiplage mais elles n'ont pas toutes le label.

 

La plus-value défendue par Ramón? Demandée dès le niveau 2 de labélisation, la formation des handiplagistes est effectuée par les membres de l'association, assistés d'un intervenant du ministère de la Jeunesse et des Sports. «Nous aimerions que cette formation soit reconnue comme professionnalisante, qu'elle soit intégrée dans les modules de formation des maître-nageurs par exemple», déclare le président de Handiplage au Figaro. Il continue de négocier avec le ministère pour que ce certificat d'aptitude à aider les personnes handicapées à se baigner et à profiter de la plage, qu'il a pu délivrer à 86 stagiaires depuis 2000, soit mieux valorisé.

 

(Source : lefigaro.fr)

mardi, 05 août 2014

Le handicap, de mieux en mieux accompagné au Cabaret Vert

1644334101_B973191250Z.1_20140721114655_000_GF42RL5F6.1-0.jpgAu fur et à mesure que le Cabaret Vert a pris de l’ampleur, il a fallu adapter l’accueil des festivaliers en situation de handicap. Ce qui représente un sacré boulot pour les bénévoles. Heureusement, «  depuis quelques années, la géographie  » du festival «  reste grosso modo la même  », ce qui permet d’affiner le dispositif d’accessibilité d’une édition sur l’autre, explique Thomas Lemaire, responsable en la matière pour le festival.

 

Le travail des bénévoles démarre en amont du festival. Notamment avec la mise en place d’une version « bis » du site internet, un mini-site (accessible depuis la rubrique infos pratiques du site principal) adapté aux handicaps visuels. La possibilité est donnée de changer la couleur du fond, afin de faciliter la lecture. «  Nous développons des modes de communication  » différents, «  avec par exemple un petit questionnaire pour voir quels sont les besoins, ce qui nous permet de mieux accueillir les personnes en situation de handicap ».

 

Un accueil personnalisé

De même, et c’est une nouveauté, un formulaire d’inscription a été mis en place sur le site, pour faciliter l’accueil des personnes en situation de handicap. Cela apporte une estimation utile pour adapter le dispositif. «  Il faut qu’il soit proportionné  », explique Thomas Lemaire. Sachant qu’il est difficile de faire une projection précise du nombre de festivaliers handicapés, ce système peut se révéler fort utile, pour un accueil plus personnalisé.

Au niveau de l’accueil, un « point accessibilité » sera installé à côté du point d’information du festival. Un bon repère, même s’il sera difficile de rater les bénévoles, disséminés un peu partout sur le site, avec leurs chasubles de chantier jaune pétant.

On retrouvera également des « classiques », comme les places de parking dédiées (qui peuvent aussi accueillir des personnes victimes d’un «  accident temporaire  » de la vie, comme une jambe cassée), ou les plates-formes accessibilité à proximité des scènes. Une « accessibilité pour tous » qui tient à cœur aux organisateurs du festival, qui, « depuis sa création  », se veut précurseur en la matière.

 

Malgré tous ces aménagements, la philosophie des bénévoles est de se proposer comme « une ressource, pas une présence envahissante. Nous ne sommes pas là pour forcer les gens à passer par le dispositif  » d’accessibilité. Souvent, un festivalier handicapé est présent «  avec ses potes  » valides, et souhaite assister aux concerts ou animations avec eux. Profiter au maximum du festival reste le maître mot, que l’on soit valide ou pas. «  Nous voulons proposer un accueil personnalisé  », où l’humain reste la valeur première, résume Thomas Lemaire. C’est dans cette optique que des partenariats ont été noués avec des structures locales, comme la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), et que les bénévoles suivront cette semaine une formation. «  Ces partenariats sont une grande nouveauté, pour laquelle nous avons de très bons retours, avec les bénévoles qui viennent se former  », ce qui ne peut être que bénéfique «  pour la qualité du festival  ».

 

Plus d’infos sur cabaretvert.com, ou par mail, acces@cabaretvert.com.

 

(Source : L'ardennais)

lundi, 04 août 2014

Handicapé mais pas démodé

2103608611_B973270503Z.1_20140802124740_000_GEP2T5P3B.1-0.jpgCe n’est pas parce qu’on est handicapé qu’on n’a pas le droit de bien s’habiller. Amedi Kisitu, paraplégique, le sait. Il souhaite créer sa marque de vêtements fashion et adaptés.

 

L’idée lui est venue à force de fréquenter les centres de rééducation. À force d’entendre, le soir, autour de la machine à café, les petites histoires de ses compagnons d’infortune.« C’était toujours les problèmes de vêtements qui revenaient », confie Amedi Kisitu, lui-même paraplégique depuis une dizaine d’années. « Les kinésithérapeutes, ergothérapeutes, aides-soignants que j’ai pu rencontrer avaient, eux-mêmes, du mal à habiller les gens. À tel point que dans certains centres, ils se mettaient à la couture pour faciliter la vie de quelques-uns ! Les muscles sont souvent raides, un genou peut être difficile à plier pour faire passer un pantalon… »

C’est ainsi que le technicien dans l’automobile d’origine congolaise, s’est lancé dans la création d’une ligne de vêtements adaptés aux handicapés, à l’enfilement facilité, « des vêtements qui restent dans la mode, pas des tenues d’hôpital ! » insiste-t-il. C’était début 2009. « Mais j’étais seul avec mon amie Cindy pour mener à bien ce projet. Et ni l’un, ni l’autre n’avaient fait d’école de commerce. C’était compliqué pour réaliser une étude de marché, faire un business plan, indispensable pour se présenter devant les financeurs… »

 

Des « astuces » pour permettre de s’habiller seul

Amedi Kisitu décide de frapper à la porte de Neoma Business School, l’école de commerce rémoise, pour trouver de l’aide. « Le président de l’époque, de l’association d’entreprenariat social Enactus, m’a présenté Dario Sarango. J’ai envoyé un dossier, présenté mon projet. Au bout de trois jours, je recevais une réponse positive. » Rejoint par d’autres camarades, Dario, étudiant en finance de 22 ans, imagine, avec Amedi, 39 ans, une marque de vêtements élégants, abordables et confortables, 100 % made in France avec des tissus achetés à moins de 200 km à la ronde, baptisée « Insolite Fashion ». « Nous sommes en train de monter les statuts de l’EURL », précise le futur patron, qui espère que les Rémois le soutiendront dans son aventure. « Car ce n’est pas juste une entreprise pour faire des bénéfices, mais avant tout une entreprise pour apporter de l’aide. »

 

Pour prendre les commandes de la confection des modèles, Amedi Kisitu a décidé de faire appel à Sandrine, une couturière au chômage originaire de Sézanne qu’il a trouvée grâce à internet. « Elle a tout de suite été d’accord pour me suivre. Voilà neuf mois que nous travaillons ensemble. Elle sera salariée de la société. » La couturière a déjà financé en grande partie plusieurs prototypes (lire par ailleurs), comme un pantalon en jean, un sarouel, une blouse en velours, ou encore une robe fleurie « créée pour notre stand installé lors de la Fête du Sourire de l’association des paralysés de France (APF) ». Des vêtements, tous conçus avec une « astuce », pour apporter à celui qui le porte « l’autonomie ». « Souvent, la personne handicapée est capable de faire sa toilette mais doit attendre l’infirmière pour être habillée car il lui manque juste un petit truc pour pouvoir le faire elle-même », remarque Amedi, avec, à l’esprit, le souvenir joyeux d’un jour précis : celui où, enfin, lui-même est parvenu à enfiler son pantalon, seul.

 

Pour apporter votre aide au projet d’Amedi Kisitu, rendez-vous sur ulule.com/insolite-fashionou téléphoner au 03 26 48 89 09 ou au 06 95 36 70 78.

 

(Source : L'union.fr)

vendredi, 18 juillet 2014

A la recherche de jeux de société en braille !

BONJOUR A TOUS ! 

 

L'APF Ardennes est à la recherche de jeux de société en Braille afin de pouvoir proposer des activités adaptées à tous ! 

N'hésitez pas à nous contacter au 03.24.33.00.41 ou par mail à dd.08@apf.asso.fr

 

Nous vous remercions fortement.