mercredi, 05 novembre 2014

Les enfants handicapés français scolarisés en Belgique partent en taxis

 

Chaque jour, plusieurs centaines de taxis français passent en Belgique avec à leur bord des enfants français. Des milliers de parents, qui se retrouvent sans solution adaptées pour leurs enfants en France, se dirigent vers la Belgique francophone.

La France manque cruellement de places dans ses établissements spécialisés pour enfants handicapés, physiques ou mentaux. Des milliers de parents, qui se retrouvent alors sans solution adaptées pour leurs enfants, se dirigent vers la Belgique francophone. En Wallonie, les enfants dits "différents" sont pris en charge dans des classes avec un tout petit nombre d'élèves, huit au maximum. Ils sont scolarisés dans les mêmes conditions que les autres enfants.

160 euros pour la course en moyenne

Le chiffre de 3000 enfants handicapés français est avancé pour ceux qui passent la frontière belge. Chaque jour, plusieurs centaines de taxis français passent en Belgique avec leur bord des enfants français : 160 euros pour la course en moyenne. Les 2 tiers viennent du Nord-Pas de Calais, mais certains viennent de région parisienne. Cette situation coûte très cher à la sécurité sociale et aux collectivités locales qui prend en charge l'intégralité de ces frais de transport.

4,5 millions d'euros de frais de taxis sont alors remboursés tous les mois par la Sécurité sociale et 9 millions pour la scolarité des enfants. La secrétaire d'état aux personnes handicapées, Ségolène Neuville, qualifie la situation d'"insupportable" mais déclare sur France 2 que le problème ne sera pas résolu avant plusieurs années.  

mardi, 04 novembre 2014

FERMETURE DE LA DELEGATION

La délégation sera fermée les 10 et 11 novembre.

Merci de votre compréhension.

lundi, 03 novembre 2014

«J’ai tout de suite bien accepté la trisomie 21 de Léo»

1856686378_B973949415Z.1_20141102190721_000_GPS3D52UI.1-0.jpgDimanche l’association Trisomie 21 Ardennes conviait les habitants aux théâtre pour écouter la parole des trisomiques. Rencontre avec la maman de Léo, 4 ans, porteur de ce handicap.

 

Comment avez-vous appris la Trisomie 21 de votre fils ?

Léo est né deux mois avant terme. Trois jours après sa naissance, le pédiatre a eu un doute. On a fait l’examen et six jours après, on l’a appris.

 

Comment avez-vous pris la nouvelle ?

Je l’ai tout de suite bien pris. Léo était en couveuse. Quand je lui donnais la main, il la prenait. C’était déjà fusionnel. Il fallait foncer.

 

Qu’est-ce qui vous a aidé à foncer ?

Quand je suis rentrée chez moi au bout d’un mois de néonatalité, j’ai regardé la documentation que l’on m’avait donnée à l’hôpital sur la trisomie 21. Il faut savoir qu’il ne s’agit pas d’une maladie mais d’un handicap. Il y avait les contacts de l’association Trisomie 21 Ardennes, j’ai contacté la présidente. L’association défend des valeurs qui me conviennent ; le respect de la liberté de choix. Et tout faire pour que les personnes porteuses de trisomie 21 décident de ce qu’elles ont envie de faire.

 

Comment se passe la vie quotidienne avec votre enfant ?

Léo est scolarisé à la maternelle Liégeois. Cela se passe très bien.

ll est accompagné d’une auxiliaire de vie scolaire individuelle. Il est suivi au centre d’action médico-social précoce. Les enfants trisomiques sont hypotoniques. Il a une séance de psychomotricienne par semaine et deux séances d’orthophonie.

 

Qui accompagne votre enfant à ces séances ?

J’ai pris une disponibilité professionnelle pour m’occuper de mon enfant. Je reprends normalement en 2015.

 

 

Et comment évolue votre fils ?

Léo évolue bien il fait des choix. S’il veut mettre ses baskets, il me le demande.

 

Avez-vous senti un regard particulier sur lui ?

Certains adultes ont parfois un regard insistant sur lui et font des remarques. Mais avec les enfants cela se passe très bien. Il est très bien intégré à l’école.

 

Comment voyez-vous l’avenir de Léo ?

Je souhaite qu’il fasse ce qu’il a envie de faire. L’important est de faire confiance aux enfants porteurs de Trisomie et d’y croire.

 

(Source : l'ardennais.fr)

vendredi, 31 octobre 2014

Lancement du collectif national pour une France accessible pour tous

diagnostic_accessibilite.jpgAlors que l’accessibilité est une obligation nationale depuis 1975 et répond à une forte demande des citoyens français, la loi de 2005 qui prévoyait l’accessibilité au 1er janvier 2015 n’a pas été respectée et des délais supplémentaires sont aujourd’hui proposés pour rendre la France accessible.

 

Face à ce constat qui prive des millions de citoyens d’une réelle liberté d’aller et venir, plusieurs organisations représentatives de personnes en situation de handicap, des personnes âgées, des familles, d’usagers des transports en communs et de la voie publique (cyclistes et piétons) décident de s’unir pour créer un collectif national pour une France accessible pour tous. La création de ce collectif fait suite à la publication de l’Ordonnance relative à l’accessibilité qui crée les Agendas d’accessibilité programmés (Ad’AP). 

 

L’ambition de ce collectif est de rassembler tous ceux dont le quotidien dépend de l'accessibilité et de la conception universelle pour tous ou qui en sont promoteurs. Son ambition est aussi de promouvoir l’accessibilité auprès de l'opinion publique et des décideurs politiques. Car l’accessibilité universelle n’est pas une demande catégorielle mais concerne l’ensemble de la population et notamment : les personnes en situation de handicap, les personnes âgées, les parents avec poussettes, les femmes enceintes, les blessés temporaires, les enfants en bas âge, les cyclistes, les voyageurs avec bagages, les livreurs et toutes les personnes valides pour le confort procuré.

 

Ce collectif pour une France accessible pour tous rappelle son opposition au texte actuel de l’Ordonnance relative à l’accessibilité des établissements recevant du public et des transports en commun, contre lequel il entend dès maintenant se mobiliser tant au plan national que local. En effet, cette Ordonnance constitue un recul des ambitions de la loi de 2005 mais aussi un coup porté à la nécessaire adaptation de la société au vieillissement.

 

Aussi, le Collectif pour une France accessible appelle les Parlementaires à refuser de ratifier en l’état l’Ordonnance qui leur sera présentée prochainement par le Gouvernement.

 

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mardi, 21 octobre 2014

Accessibilité : les besoins des personnes en situation de handicap et des personnes âgées abandonnés!

 

 

accès-inaccessible.jpgLes associations représentatives des personnes en situation de handicap et de leur famille, les associations de personnes âgées et les associations des usagers de la voirie et des transports tiennent à exprimer leurs profondes exaspérations et irritations face au grave recul du Gouvernement concernant l’accessibilité. Les associations jugent particulièrement inacceptable l’Ordonnance relative à l’accessibilité des établissements recevant du public et des transports en commun, présentée ce matin en Conseil des ministres, qui est un recul inadmissible sur les acquis en matière d’accessibilité.

 

En effet, cette Ordonnance beaucoup trop souple ouvre la voie à de nouvelles dérogations et détricote entièrement la loi accessibilité de 2005, en abaissant drastiquement le niveau d’exigence légale ! L’accessibilité s’avère donc sacrifiée sur l’autel de la rigueur.

 

Après 40 ans d’attente et deux lois inappliquées en matière d’accessibilité, c’est un retour en arrière considérable qu’impose le Gouvernement aux millions personnes en situation de handicap, de personnes âgées, de parents avec enfants en bas âge et poussette mais aussi à tous les usagers du cadre de vie qui souhaitent circuler librement.

 

De plus, ce dispositif n'est pas conforme à l'esprit de la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées, car il s'agit de graves reculs par rapport à l'ambition initiale de la loi accessibilité de 2005, et non de promotion des droits tel que le requiert pourtant ladite Convention.

 

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