mercredi, 09 janvier 2013

Loto du don du sang

Venez nombreux pour participer au loto du don du sang, qui aura lieu le 27 janvier 2013, au Parc des expositions de Charleville-Mézières, de 13 heures à 20 heures.

6000 euros de prix : spécial bons d'achat + lot surprise + tombola

1.50 € le carton , 2 offerts pour 10 achetés.

 

La Sève et le Rameau Le point rencontre en sursis

2013010950ecf4d39aa08-0-710630.jpgPrévue pour le 31 décembre 2012, la fermeture du point rencontre de la Sève et le Rameau sera effective mi-février. D'ici là, l'association cherche un nouveau lieu.

 

La Sève et le Rameau avait annoncé en novembre la fermeture de son point rencontre dédié aux personnes handicapées physiques rue Baron-Quinart pour le 31 décembre 2012. Les usagers et bénévoles ont finalement un sursis de six semaines supplémentaires : « Le point rencontre restera ouvert jusqu'à la mi-février », explique le président François Lebœuf.
 

Une fausse bonne nouvelle car si le lieu continue de fonctionner, c'est grâce à des bénévoles qui assurent un accueil trois jours par semaine, le lundi, mercredi et samedi de 10 heures à 18 heures. Les deux salariés ont en effet été remerciés.
Le problème reste de trouver un nouveau local où pérenniser l'accueil associatif : « Nous cherchons 150 m2 à un prix raisonnable », précise François Lebœuf.
Une fois le lieu adéquat trouvé, le problème ne sera toutefois qu'en partie résolu. Seule l'action associative pourra fonctionner, ce qui réjouira sûrement les 24 habitués.
 

Mais pas les cinq personnes qui bénéficiaient jusque-là du SAVS. Sans professionnels, la partie « Service d'accompagnement à la vie sociale » ne pourra en effet plus y être assurée.
Pour mémoire, le SAVS a pour objectif de favoriser l'autonomie des adultes handicapés en proposant des services adaptés aux besoins de chacun.
La Sève et le Rameau est notamment sollicité pour des activités de socialisation et, à ce titre, perçoit depuis 2012 « 10.000 euros de base » auxquels s'ajoute « un forfait de 4.000 euros par personne prise en charge », précise le conseiller général Boris Ravignon, « soit 42.000 euros en 2012 au lieu des 80.000 euros » de 2011.
Une différence que la baisse du nombre de prises en charge (de 24 à 11) n'explique pas entièrement. « L'Ugecam a décidé de changer le mode de rémunération sans explication », constate Boris Ravignon, très impliqué dans le dossier.
 

Vendredi dernier, il a organisé une réunion afin que les différentes parties mettent cartes sur table et trouvent une solution, notamment pour les cinq personnes qui se retrouvent actuellement sur le carreau (ce qui devrait être résolu dans les jours à venir par l'Ugecam). Mais le résultat n'a pas tout à fait été celui escompté.
« Les griefs » de chacun n'ont pas été exposés, les relations restent « tendues » (dixit François Lebœuf) et des questions sont toujours en suspens : pourquoi la rémunération du SAVS a-t-elle été revue ? Pourquoi y a-t-il moins de SAVS orientés vers la Sève et le Rameau ?
 

Pour autant, l'élu attend des structures (l'Ugecam, la Sève et le Rameau et le collectif interassociatif pour le handicap) qu'elles « travaillent ensemble pour aboutir à un nouveau projet, pour un point rencontre ».
En 2009, Boris Ravignon avait obtenu une rallonge budgétaire de 80.000 euros afin de permettre la mise en place du SAVS. « Depuis 2001, le conseil général a versé plus de 300.000 euros pour le faire fonctionner ». « Notre département est trop petit pour disperser nos moyens. Nous ne pouvons pas entretenir des petits trucs pas viables » prévient-il.

 

(Source : N. Diot pour l'Ardennais)

lundi, 07 janvier 2013

la derniere y restera

Manifestation au profit de l'association Tralal'air. Le samedi 19 janvier 2013 à partir de 19 heures à la salle des fêtes de Clavy Warby. Représentation de la troupe la "clef des champs" et de sa nouvelle pièce "la dernière y restera".Pièce comique.

reservation au 03.24.22.58.01 ou 03.24.54.72.78 ou 03.24.66.26.85.

Merci de communiquer s'il y a des fauteuils roulants pour une meilleur organisation des places.

Petite restauration et buvette sur place.

Vous pouvez également confectionner des gâteaux pour l'occasion

 

Le pas vraiment « joyeux Noël » de Nathalie

2013010750ea4925b20a5-0-709561.jpgNathalie Charlier vient de passer trois semaines à l'hôpital de Berck auprès de sa fille handicapée, qui a dû subir une lourde opération. L'occasion pour elle de rappeler à la MDPH qu'elle ne s'occupe pas d'Amandine seulement 1 h 15 par jour.

NATHALIE CHARLIER, qui habite Floing, avait sérieusement accusé le coup. Elle s'était même carrément sentie humiliée.
Maman d'une jeune fille handicapée à 80 %, Nathalie avait eu la très désagréable surprise de recevoir la visite, en mars 2012, d'une représentante de la MDPH (Maison départementale des handicapés) ; visite qui avait pour seul but d'évaluer le temps qu'elle consacrait au quotidien à sa fille (Amandine est atteinte du syndrome de Sandesh, une maladie orpheline qui se traduit par un dysfonctionnement génétique qui la prive de toute autonomie).
 

Après avoir longuement questionné Nathalie et avoir établi un minutage d'une grotesque précision, la MDPH en était arrivée à la conclusion suivante : Mme Nathalie Charlier consacre 38 heures et une minute par mois à sa fille. Conséquence directe de cette « étude » faite sur le coin de la table de la cuisine : l'aide accordée jusqu'alors par la MDPH a été revue à la baisse de 100 €.

Un comble lorsqu'on sait que la petite Amandine, âgée de 16 ans, se comporte comme une fillette de 5 ans ; qu'elle n'a commencé à marcher qu'à 7 ans, qu'elle ne sait pas s'exprimer oralement ; qu'elle est incapable de manger toute seule, ni d'aller aux toilettes ; qu'elle n'a aucune notion du danger, ni du temps…
Alors forcément, lorsque Nathalie s'est retrouvée à l'hôpital de Berck voilà trois semaines au côté de sa petite Amandine, qui devait se faire opérer d'une arthrodèse vertébrale, elle n'a pu s'empêcher de repenser à ces fameuses « 38 heures et une minute d'attention par mois ».

« Pendant que tout le monde réveillonnait, moi j'étais à 400 kilomètres de chez moi auprès de ma petite Amandine et je croisais les doigts pour que l'intervention se passe bien. En fait, on l'opérait pour qu'elle puisse enfin vivre sans corset. J'espère que les gens de la MDPH ont eu une pensée pour moi et ma fille.
 

Durant ces trois semaines, croyez-vous que j'ai compté les heures ?
Nathalie et Amandine sont maintenant de retour à la maison depuis quelques jours. Seule consolation au milieu de toutes ces contrariétés : l'intervention s'est plutôt bien passée et sa fille devrait enfin pouvoir se passer de ce maudit corset.
Toutefois, elle va désormais connaître une longue période de convalescence avant de pouvoir retourner à l'Institut médico-éducatif Jacques-Sourdille, à Sedan.

« Elle sera près de moi, à la maison, jusqu'au mois de mars. Et là non plus, je ne pense pas que je me cantonnerai à m'occuper de ma fille 1 h 15 par jour » ironise Nathalie, qui visiblement, l'a toujours aussi amer depuis qu'elle a eu droit à ce questionnaire qu'elle considère vraiment « déplacé ».

 

(Source: L'ardennais)

vendredi, 04 janvier 2013

Champagne - Ardenne : Le secteur associatif fait des propositions pour améliorer le fonctionnement des MDPH de la région

 

 

Constatant des "disparités de fonctionnement" entre les maisons départementales du handicap (MDPH) des quatre départements de leur région (Ardennes, Marne, Aube, Haute-Marne), le Comité d'entente régional (CER) du champ du handicap de Champagne-Ardenne, qui regroupe 22 associations, a réalisé un état des lieux de leur fonctionnement respectif.

 

Différents modes d'organisation

 

Ces disparités sont dues notamment aux différents modes d'organisation choisis lors de la mise en place des MDPH ainsi qu'au financement de ces structures qui reste à la "discrétion" de chaque conseil général, rappelle au préalable le CER, qui signale qu'après six ans de fonctionnement des MDPH, ces inégalités "se trouvent renforcées par certaines interprétations des textes ou dysfonctionnements suivant les départements".
Dans son étude, le CER ainsi mis l'accent sur une demi-douzaine de thématiques, jugées "prioritaires".
S'agissant d'abord de la mission d'accueil et d'information des MDPH, le CER estime qu'elle doit être reconnue comme un service à part entière et que l'accueil, "moment particulier dans une démarche souvent difficile ou douloureuse", doit "permettre la mise en confiance de l'usager par des interlocuteurs formés".

 

L'évaluation, "moment clé"

 

Concernant la constitution du dossier, le CER pointe que "pour certaines situations de handicap, comme le handicap psychique, le dossier réglementaire ne permet pas de cerner suffisamment les difficultés de la personne et ses besoins de compensation". Il recommande notamment de suivre l'exemple des fiches complémentaires "handicap psychique" mises en place par la MDPH des Yvelines.
Et pour accompagner les familles dans le montage des dossiers, en particulier pour les situations complexes, il apparaît "souhaitable d'amplifier le conventionnement entre associations et MDPH".
Par ailleurs, s'agissant du "moment clé" que constitue l'évaluation de la situation de la personne par l'équipe pluridisciplinaire, la composition de cette dernière "doit pouvoir s'enrichir de compétences extérieures, par le biais de professionnels apportant de façon ponctuelle des connaissances supplémentaires".

 

Documents incompréhensibles

 

Autre point sur lequel s'est penché le CER : l'élaboration des plans de compensation et les notifications d'orientation. Si certaines MDPH "ont fait l'effort de la pédagogie et de la clarté", les membres du groupe de travail regrettent que "l'ensemble des départements n'aient pas adopté ces principes dans la construction des plans de compensation, adressant aux usagers des documents parfois incompréhensibles".
Dans ce domaine, le CER souhaite qu'un travail collectif soit mené en partenariat avec les associations "afin de donner des clés de communication entre les MDPH et les usagers et permettre ainsi à la personne de comprendre ce qui lui est proposé".
Le comité soulève également la question des notifications par défaut : il est en effet nécessaire que les notifications "soient réalisées en fonction de la situation de la personne et non pas selon la disponibilité des solutions sur le territoire".

 

Renforcer le partenariat

 

Le CER a par ailleurs constaté qu"il n'existe pas de suivi des décisions de compensation ou d'orientation" et recommande de prévoir un temps en aval pour la personne et sa famille, "afin de s'assurer de leur compréhension du plan d'aide et les accompagner dans la mise en oeuvre".
Enfin, il estime que le partenariat des MDPH avec les associations doit être renforcé et juge "dommage" que les établissements soient peu sollicités pour les projets de vie des personnes qu'ils accueillent, et que ce projet ne leur soit pas communiqué.
Avant de prévenir que "ce travail partenarial ne peut se faire sans une volonté politique forte des MDPH".
Les 22 associations qui constituent le Comité d'entente de Champagne-Ardenne souhaitent désormais "que soient prises en compte ces problématiques, déterminantes dans le parcours de la personne, mais également que certaines initiatives locales soient valorisées et puissent essaimer sur le reste du territoire régional, voire national".

E.C.

 

(Source : ASH, Actualités Sociales Hebdomadaires)