mercredi, 14 mars 2012

APF Evasion et le bénévolat

Comme chaque année depuis plus de 70ans, le service vacances de l'Association des paralysés de France: APF Evasion, permet à plus de 1400 personnes handicapées motrices de partir en séjour de vacances, en france comme à l'étranger.

Grâce à des équipes d'accompagnateurs bénévoles, des vacanciers en situation de handicap peuvent partir de juin à septembre.

Et toi? Qu'est-ce que tu fais pour les vacances?

Nourri et logé pendant la durée du séjour, tu as le statut de bénévole. les frais de transport (domicile/lieu du séjour) sont remboursés. Ton séjour peut t'être utile dans ton parcours scolaire ou professionnel pour valider un stage ou un module selon ta formation.

Un séjour APF Evasion, c'est:

Partager de 15 jours à 3 semaines de vacances avec des personnes en situation de handicap, adultes, adolescents ou enfants qui se déplacent pour la plupart en fauteuil roulant et peuvent parfois présenter des difficultés d'élocution et/ou de communication.

Il existe des séjours en France et à l'étranger; pour adultes, adolescents ou enfants; pour personnes polyhandicapées (dont le handicap moteur s'accompagne d'une déficience mentale plus ou moins profonde); avec ou sans thème; pour des couples; selon des tranches d'âge prédéfinies...

Etre accompagnateur, c'est:

  • Mettre en avant tes qualités relationnelles, ton sens du contact et ta bonne humeur pour aider les personnes en situation de handicap dans tous les gestes de la vie quotidienne: manger, se laver, se rendre aux toilettes, se déplacer;
  • Mettre en place des activités en journée et en soirée;
  • Vivre des vacances différentes en partageant des moments inoubliables.

Aucune compétence spécifique n'est demandée, même si tous les dons particuliers sont les bienvenus.

Des journées de formation sont prévues avant l'arrivée des vacanciers et tu bénéficies de conseils d'accompagnateurs expérimentés.

Les personnes en situation de handicap elles-mêmes t'aideront!

Ton imagination et ta bonne humeur vont faire le reste!

 

 Pour toutes informations, contactez nous au 01 40 78 00 00

ou evasion.accompagnateurs@apf.asso.fr

APF Evasion - Activité accompagnateurs - 17 boulevard Auguste Blanqui - 75013 Paris


Télécharger le dossier de candidature en cliquant ici.

Télécharger le carnet de l'accompagnateur en cliquant ici.

mardi, 13 mars 2012

Regarder l'étrangeté qui est en nous

Les familles de malades psychiques aidées de psychologues organisent mardi à la Médiathèque un ciné-débat et des lectures. Une approche artistique pour casser les préjugés et lutter contre la peur de la différence. 

"Je suis dans la confusion", "Je tempête", "Je sors peu de chez moi", "Je lutte comme un forcené contre les moulins à vent", "Je suis la réalité", "Je profite des parcelles de beauté qui existe quand même dans ce monde de brutes". Ces quelques mots ont été écrits par des malades psychiques lors d'ateliers pour décrire leurs "réactions spontanées, leurs réactions défensives puis leurs stratégies constructives" "face à l'étrangeté du monde". Des mots simples que chacun peut comprendre s'il prend la peine d'écouter.

Afin de guider le grand public sur ce chemin de l'attention et de l'acceptation de la différence, dans le cadre de la 23e semaine de la santé mentale du 12 au 18 mars, l'Union nationale des familles de malades psychiques (UNAFAM 08) , aidée des psychologues Corinne Fréville et Danièle Guennebaud a choisi de se servir de l'art et sort pour la première fois du champ médical en investissant un lieu central et culturel: la Médiathèque Voyelles.

Le mardi 13 mars, à 17h, sera projeté le film Le Soliste de Joe Wright, suivi à 19h, d'un débat animé par Corinne Fréville, Dominique Mette et Danièle Guennebaud sur le thème: "L'accompagnement, le rétablissement et l'acceptation des différences?"

"Les malades se sentent étrangers dans un monde incompréhensible, hermétique [...] Nous allons essayer d'émettre l'hypothèse qu'il faut aller voir soi-même ce qu'il y a de bizarre en nous, nos choses étranges pour essayer de comprendre les malades", explique la psychologue clinicienne Danièle Guennebaud. Cette dernière s'appuiera sur la lecture, par Christophe Bonnaire, de textes littéraires "très forts sur le plan émotionnel" (Pablo Neruda, Michel Tournier...)

Se servir du cinéma et de la littérature est un choix judicieux pour parler de personnes souvent très sensibles et possédant des qualités artistiques étonnantes (des noms célèbres cachent des pathologies psychiques: Virginia Woolf, Antonin Artaud, etc.). Mais aussi pour toucher le grand public et aborder une maladie qui nous concerne tous: "2.8% de la population connaît des troubles sévères qui perturbent leur comportement et leur vie sociale (36 400 en Champagne-Ardennes). Une personne sur cent est atteinte de schizophrénie dans le monde", rappelle les responsables locaux de l'Unafam, Christian Joseph et Françoise Gobert, eux-mêmes proches de malades. Tous deux espèrent ainsi en finir avec les préjugés qui stigmatisent les schizophrènes "alors que ce sont eux qui sont le plus souvent agressés". (Source: Nathalie Diot - L'Ardennais)

Avec leur équipe, ils assureront également des permanences l'après-midi dans le cadre d'une exposition d'information créée avec l'hôpital Bélair et présentée dans le hall de l'hôpital Manchester.

Leur local est ouvert tous les jeudis de 14h à 16h ou sur rendez-vous au 03 24 56 23 88. Ils organisent aussi des groupes de paroles avec une psychologue une fois par mois. Encore un numéro, celui des psychologues du service écoute de l'Unafam: 01 42 63 03 03.

L'association CH(s)OSE

CH(s)OSE.jpgL’association CH(s)OSE, qui milite en faveur d’un accès effectif à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap, vient d'interpeller les candidats à l’élection présidentielle sur cette question. En effet, de nombreuses personnes en situation de handicap sont discriminées dans ce domaine et des parents d’enfants en situation de handicap ou des professionnels sont amenés à gérer des situations limites et délicates. Il est donc plus que temps de s’intéresser à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap et d’y apporter des réponses concrètes.

Cette interpellation des candidats est l'occasion pour l’association CH(s)OSE de lancer son site Internet www.chs-ose.org dans le but de mettre en avant la nécessité de créer des services d’accompagnement sexuel mais aussi d’informer les personnes concernées et de sensibiliser l'opinion à la question de l'accompagnement sexuel et plus largement à celle de la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap.

L’association CH(s)OSE milite en effet pour la création de services  d'accompagnement sexuel, tel qu'ils existent déjà dans de nombreux pays: d’accompagnement sexuel, tel qu’ils existent déjà dans de nombreux pays : l’objectif est d’informer, d’aider à la formulation de la demande et, après écoute, à la mise en relation avec un(e) assistant(e) sexuel(le) des personnes en situation de handicap qui le souhaitent. Sélectionné(e), formé(e) et régulé(e) dans un cadre éthique, l’assistant(e) sexuel(l)e est un(e) volontaire qui s’engage à prodiguer – contre rémunération et dans le respect, une attention sensuelle, érotique et/ou sexuelle à une personne en situation de handicap ou à permettre – à leur demande - l’acte sexuel à deux personnes qui ne peuvent l’accomplir sans aide.

On retrouve aussi un lien vers l’appel à signer en ligne « OUI à l'assistance sexuelle des personnes en situation de handicap en France ! » lancé par CH(s)OSE et le magazine Faire Face en septembre dernier et soutenu par des personnalités telles Pascal Bruckner (philosophe), Jean-Michel Carré (réalisateur), Philippe Caubère (comédien, auteur et metteur en scène), Jeanne Cherhal (chanteuse), François Cluzet (acteur), Grégory Cuilleron (cuisinier et animateur télé), Marie Darrieussecq (écrivain), Véronique Dubarry (élue EELV, Adjointe au maire de Paris en charge des personnes en situation de handicap), Éric Fassin (sociologue, professeur agrégé à l'École normale supérieure), Françoise Gil (sociologue), Gustave Kerven (réalisateur), Janine Mossuz-Lavau (politologue/sociologue), Yann Moix (écrivain), Jean-Luc Romero (Conseiller régional d'Île-de-France, PS), Jean-Pierre Sinapi (réalisateur), Bruno de Stabenrath (écrivain), Louis-Georges Tin (fondateur de la Journée mondiale contre l'homophobie et la transphobie)... (Source: Espace Presse APF)

lundi, 12 mars 2012

L'ardennais parle de nous

Dans le cadre de notre appel aux dons pour la semaine nationale des personnes handicapées physiques, le journal L'Ardennais nous a consacré un article.

201203124f5d753146d62-0-555073.jpg


Pour le lire, cliquez ici.

Assurer son fauteuil électrique: une obligation!

Par méconnaissance ou en raison de tarifs trop élevés, la plupart des personnes se déplaçant en fauteuil électrique ne sont pas assurées. La loi leur impose pourtant de contracter une responsabilité civile. Et pour cause: en cas d'accident grave, rares sont celles qui peuvent assumer, financièrement, le coût des dommages causés à autrui.

Selon le code de la route, les fauteuils roulants électriques et les scooters pour les personnes à mobilité réduire qui peuvent circuler à plus de 6km/h - c'est-à-dire l'écrasante majorité - sont des véhicules à moteur. Ils sont donc soumis aux mêmes règles d'assurance que n'importe quel autre véhicule.

Le "conducteur" doit ainsi coller sa vignette verte - le certificat délivré par l'assureur - sur son fauteuil électrique. A défault, il encourt une contravention de deuxième classe, soit 135 euros. Il doit également faire une demande de carte grise en préfecture et apposer sa plaque d'immatriculation à l'arrière du fauteuil. Dans les faits, rares sont les personnes handicapées à respecter ces obligations.

Les assureurs (Plébagnac, Hassur', Arca, CCA-George V) proposent souvent un contrat spécifique "tous risques" pour ces véhicules. Ce type de contrat permet, outre sa responsabilité civile en tant que conducteur, de garantir son fauteuil contre le vol, l'incendie et la casse pour des primes annuelles comprises selon les contrats, entre 59 euros et 99 euros. Les assureurs de voitures peuvent théoriquement proposer une couverture, mais à des tarifs prohibitifs.

Seule la garantie "responsabilité civile automobile" est obligatoire. Elle couvre les dommages corporels (de façon illiitée) et les dégâts matériels (à concurrence de 100 millions d'euros) causés aux tiers en cas d'accident. Votre assurance habitation ne suffit pas; elle ne couvrira pas un incident de la circulation si votre fauteuil roule à plus de 6km/h. (Source: Aurélia Sevestre - Faire Face)