vendredi, 06 juillet 2012

Le Zoom juillet/septembre est disponible

Vous pouvez dès aujourd'hui télécharger le Zoom juillet/septembre en cliquant ici.

Vous y trouverez une rétrospective sur la Fête du Sourire et le programme des ateliers et activités à venir.


164 sportifs représenteront la France aux Jeux Paralympiques

Le comité paralympique et sportif français a dévoilé, mercredi 4 juillet, la liste des 51 femmes et 103 hommes qui défendront les couleurs françaises du 29 août au 9 septembre.

Parmi eux, quatre ont été sélectionnés dans les trois sports qui seront ouverts aux sportifs déficients intellectuels, à Londres : l’athlétisme, la natation et le tennis de table. C’est le grand retour du sport adapté, exclu des Jeux paralympiques suite à la fraude des Espagnols à Sydney, en 2000. Leur équipe de basket avait gagné l’or alors qu'elle ne comptait que deux joueurs handicapés mentaux sur douze.

 

L’équipe paralympique sera engagée dans seize des vingt sports inscrits au programme de Londres 2012. Les compétitions de goal-ball, boccia, volley assis et football à 7 se dérouleront sans elle. Le tournoi de basket fauteuil hommes aussi, pour lequel l’équipe de France ne s’est pas qualifiée. Au total, 4 200 sportifs, venus de 174 pays, un record, se disputeront 503 médailles d’or.

 

« L’objectif de la France est de revenir dans le Top 10, affirme Gérard Masson, le président du Comité paralympique et sportif français, dans un entretien paru dans Faire Face de juillet/août qui consacre un grand dossier au Jeux paralympiques. C’est à notre portée. À Pékin, en 2008, nous avions fini 12e avec 12 médailles d’or, mais 21 médailles d’argent [seules les médailles d’or sont prises en compte pour déterminer le classement des nations]. On peut raisonnablement tabler sur quinze médailles d’or. » (Source: Franck Seuret - Faire Face)

La refondation de l'école, aussi pour les élèves en situation de handicap

Grand-messe ce jeudi 5 après-midi à la Sorbonne. Vincent Peillon y lance la concertation sur « la refondation de l’école de la République et la scolarisation des élèves en situation de handicap »

Le second terme de la phrase est souvent passé à la trappe par les médias généralistes, mais la question du handicap à l’école sera aussi abordée par les syndicats, associations, chercheurs et élus, invités à alimenter la réflexion du ministère pendant les prochains mois. L’objectif est d’aboutir à un projet de loi d’orientation et de programmation qui devrait être présenté au Parlement avant la fin de l’année.

Le nombre d’élèves en situation de handicap est passé de 172 000, en 2000, à 272 000. Un saut quantitatif qui doit maintenant s’accompagner d’un saut qualitatif. Jean-Marc Ayrault a annoncé, mardi 3 juillet, dans sa déclaration de politique générale, le recrutement de 1 500 auxiliaires de vie scolaire individuels dès la rentrée 2012. Mais la scolarisation des enfants handicapés ne saurait se réduire à l’accompagnement individuel des élèves, prescrit aujourd’hui de manière trop systématique. La formation des enseignants au handicap doit être revue, le matériel pédagogique adapté, le nombre de classes d’inclusion en milieu ordinaire (Clis et Ulis) revu à la hausse, etc. La refondation de l’école passe aussi par là. (Source: Franck Seuret - Faire Face)

Lors des sensibilisations au handicap, c'est effectivement le message qui ressortait de nos conversations avec les enseignants. Ils accueillent les enfants en situation de handicap, mais arrive un moment où leur manque de formation les empêche de gérer au mieux la situation. C'est l'enfant en situation de handicap qui en paye les frais. Certains enseignants ont aussi le sentiment que leur manque de formation sur l'accueil des enfants en situation de handicap a une incidence directe sur l'ensemble de la classe. Si l'enfant n'a pas avec lui un(e) AVS, l'enseignant doit lui accorder beaucoup de temps et cela ralentit le rythme de l'ensemble de la classe.

Les enseignants souhaitent donc être davantage renseigné et formé pour pouvoir mieux gérer ces situations. Le succès des opérations de sensisibilisation auprès des enseignants et des enfants, mais aussi les échos positifs qui nous reviennent des parents montrent que l'intégration des enfants en situation de handicap est un sujet pour lesquels ils sont prêts à se mobiliser.

jeudi, 05 juillet 2012

Suite du voyage à Saint-Gildas de Rhuys...

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Vous pouvez suivre la suite les aventures des participants au séjour à Saint-Gildas de Rhuys en consultant l'album dédié à ce voyage. Ce 3 et 4 juillet, ils ont visiter d'un parc ostréicole et déguster la production, réaliser des petites balades, visiter le golfe du Morbihan, assister à un spectacle de magie, visiter l'aquarium de Vannes, visiter Quiberon et manger un bon barbecue en musique. Pas le temps de s'ennuyer!

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Pour ceux qui ne veulent voir les photos que de ces deux derniers jours, c'est à partir de la photo 70 que ça commence.

Un théâtre participatif pour un autre regard sur le handicap

Le principe du théâtre forum? Proposer au public d'intervenir pour trouver une conclusion plus heureuse à la scène jouée et amorcer un débat. C'est la forme choisie par la délégation APF de Haute-Garonne (31) pour mener des actions de sensibilisation auprès de différents publics. Originale et efficace.

Si le théâtre est régulièrement utilisé pour des actions de sensibilisation, la délégation APF de Haute-Garonne, pour mieux faire connaître le quotidien des personnes en situation de handicap, en a choisi une forme particulière, avec Accès réservé: le théâtre forum. Ce dernier est en effet une technique participative imaginée par le Brésilen Augusto Boal. Son principe? Les comédiens improvisent pour élaborer une scène qui illustre une situation d'oppression ou un sujet problématique et sa conclusion est toujours négative. Un médiateur propose alors au public d'intervenir et d'imaginer un autre scénario pour modifier le cours des évènements. La scène est rejouée et le débat peut ainsi s'engager. À Toulouse, c'est la comédienne et metteur en scène Sophie Lombard, également adhérente de l'APF, qui a permis au projet de se concrétiser. Sophie Djetcha, responsable des actions d'intérêt collectif à la délégation, l'avait rencontrée lors d'un débat sur la vie affective et sexuelle. Elle avait aimé son discours et trouvé intéressant de choisir, pour parler du handicap, une comédienne professionnelle qui le vivait de l'intérieur. Sous sa houlette, six adhérents et bénévoles se sont donc mis au travail pour imaginer des scènes illustrant les thèmes de l'accessibilité, de l'accès à l'emploi, de la vie quotidienne et de la vie affective et sexuelle.

Une première représentation a eu lieu en avril devant les élèves d'une école primaire. La scène choisie racontait le rejet d'un enfant handicap. Et les retours ont été aussi riches qu'inattendus. "Tous les enfants voulaient être dans le fauteuil, trouvaient que ça n'était pas grave d'être différent. Mais c'est quand l'institutrice les a invités à exprimer ce qu'ils pensaient du handicap avant, que les langues se sont vraiment déliées", explique-t-elle.

En juin, la troupe s'est adressée à un tout autre public: les salariés d'Orange ont assisté à une scène qui, cette fois, leur a parlé d'accès à l'emploi. Et ces interventions sont l'occasion de rapprocher les délégations puisque la scène sera jouée à Toulouse mais également Narbonne et Perpignan. Du coup, une réflexion s'est engagée sur la possibilité de dupliquer le projet. Et de nouvelles saynètes vont bientôt être écrites. Sophie Lombard se dit enthousiaste. "C'est bien de faire passer des idées sur un mode ludique." Sophie Djetcha, qui envisage d'impliquer d'autres associations mais aussi de coupler les représentations à des expositions, note, pour sa part, que "c'est une porte d'entrée. Après, on peut faire plein de choses à condition de s'inscrire dans la régularité de l'action". (Source: Faire Face juillet/août 2012)