mercredi, 25 janvier 2012

L'accompagnement des jeunes en situation de handicap à l'école

Selon un sondage Ifop-20 minutes, 95% des Français sont d'avis que les jeunes en situation de handicap ont le droit à "un accompagnement adapté" pour leur scolarisation et plus de la moitié (54%) pensent que leur situation s'est plutôt améliorée depuis la loi de 2005, qui pose le droit pour chaque enfant handicapé d'être scolarisé dans l'école de son quartier.

Ce sondage est publié la veille d'un "Grenelle de la scolarisation et de la formation professionnelle des jeunes handicapés" organisé demain à Paris. Toujours selon le sondage, 84 % des personnes interrogées considèrent que la place des jeunes handicapés est à l'école, avec les autres enfants. En revanche, 73 % des personnes interrogées estiment qu'ils restent encore trop à l'écart de la vie en société.

Quelles solutions pour mettre cela en place? 98% des sondés pensent que les enseignants doivent avoir au départ une formation adaptée et 95% que les accompagnants, les auxiliaires de vie scolaire (AVS) doivent obtenir un statut stable au sein de l'Education nationale, une proposition que la Fnaseph porte depuis plusieurs années. Or aujourd'hui, ils sont recrutés en CDD ou en contrats aidés pour une durée maximale de six ans, ce qui contribue à les précariser. Concernant l'insertion professionnelle, seuls 27% des sondés penchent pour un alourdissement des réglementations pour faire progresser la place des jeunes en entreprise et 51 %croient surtout à une amélioration de la formation. (Source: Blog du magazine Faire-Face)

lundi, 23 janvier 2012

Les MDPH victiment de leur succès

Les délais de traitement s’allongent, les taux d’accord de prestation de compensation du handicap diminuent et les montants attribués baissent.

Les usagers des Maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) doivent s’armer de patience… Le délai moyen de traitement des dossiers est de 4,7 mois pour les adultes et de 3 mois pour les enfants, explique la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA). [...] Entre 2009 et 2010, le nombre de demandes qui leur ont été adressées a en effet augmenté de 15,2 %. « Une meilleure connaissance de la loi et des possibilités de réponses qu'elle offre, une proximité avec les usagers, mais aussi la situation économique et la progression du chômage sont évoquées parmi les causes de cette augmentation continue », avance la CNSA.

Ecarts abyssaux entre départements

Dans le même temps, les effectifs des MDPH (5 000 équivalent temps plein) ont crû de 3 % et « des efforts de rationalisation des processus et d’accélération de la prise de décision », ont été menés. Insuffisant pour faire face à l’augmentation du nombre de demandes. Les délais de traitement se sont donc légèrement allongés : + 0,5 mois pour les adultes ; + 0,1 mois pour les enfants. Alors que la réglementation impose aux MDPH de répondre sous quatre mois maximum, elles mettent plus de six mois à traiter les demandes de prestation de compensation du handicap (PCH), par exemple.

Pour la seule PCH, les MDPH ont rendu 175 000 décisions en 2010 (+ 27 %). Seules 56,7 % des demandes ont été accordées. En moyenne, car les écarts entre départements sont considérables : les taux d’accord varient de 29 à 85 % ! Les montants des différents éléments de la PCH sont quasiment tous orientés à la baisse, à l’exception des aides humaines et de l’aménagement du véhicule. Une diminution qui s’explique sans doute, en grande partie, par la volonté de restreindre les coûts.

Les fonds départementaux de compensation à la baisse

Quant aux dépenses payées au titre des fonds départementaux de compensation, qui ont pour vocation de financer ce qui reste à la charge des allocataires de la PCH, elles ont diminué de 2 % en moyenne. Et la dépense moyenne pour 1 000 habitants varie de 115 à 1 500 € selon les départements ! Pour la CNSA, « l’égalité de traitement ne peut se trouver dans ce dispositif créé complémentairement à la PCH, mais distribué de façon très aléatoire ». (Source: Franck Seuret - Faire Face)

vendredi, 20 janvier 2012

Une campagne choc

La Fédération des aveugles de France (FAF) a fait parler d'elle lundi avec une création impertinente. Pour illustrer un calendrier distribué gratuitement aux donateurs, la FAF a choisi des photos de personnalités - parmi lesquelles des politiques - et les a retouchées pour leur donner l'apparence de malvoyants. Faut être qui aujourd'hui pour être bien vu?, s'interroge l'organisation qui souhaite ainsi attirer l'attention sur le manque de moyens mis à disposition des aveugles. (Source: le Figaro)

 

Campagne FAF.jpg

Montage réalisé à partir de deux illustrations du calendrier. Crédits : Fédération des aveugles et handicapés visuels.


Si vous voulez lire l'article complet du Figaro et visionner les images, cliquez ici.


Si vous voulez lire l'article de la FAF, cliquez ici.

jeudi, 19 janvier 2012

6MM

SurdiFrance.jpg

 Jusqu'à présent, deux revues, Résonnances et La Caravelle étaient spécialement dédiées aux personnes malentendantes. Ces deux titres ont fusionné pour donner naissance à 6MM comme 6 Millions de Malentendants. 6MM fait le tour de l'actualité technique, politique, sociale et culturelle autour des questions liées aux troubles de l'audition. Elle propose renseignements et conseils pour aider les personnes malentendantes dans leurs difficultés de communication en vue de faciliter leur quotidien: appareillage, implants cochléaires, aides techniques associées, progrès médicaux, gestion du stress, apport de la lecture sur les lèvres, etc. Ce magazine comporte 32 pages de portraits, d'interviews, d'enquêtes et accorde une large place aux témoignages et à l'expérience des personnes concernées et de leurs proches. (Source: Handirect le média des situations handicapantes n°135)

4 numéros par an - Abonnement auprès de SurdiFrance (28euros). www.surdifrance.org

vendredi, 13 janvier 2012

L'ALGI menaçée de disparaître

ALGI.jpg

L'ALGI (l'Association d'aide pour l'Adaptation des Logements aux grands Infirmes) est menacée de disparaître en raison de la suppression de ses fonds d'intervention. Cette évolution est la conséquence de nouvelles orientations financières d'Action Logement (1% logement).

Face à cette situation de crise, l'ALGI a décidé d'adresser une lettre ouverte au président de la République et lance une pétition.

Au-delà de la situation de l'ALGI, c'est la question du financement de l'adaptation du logement qui est posée. Déjà, la prestation de compensation et le fonds départemental de compensation ne suffisent pas toujours à financer le reste à charge pour les personnes et un nombre important de personnes ne relèvent pas de ces dispositifs. Fin décembre, le gouvernement a proposé quelques pistes pour avancer sur ce sujet en mobilisant plusieurs acteurs. Mais c'est bien toute la politique du financement de l'adaptation du logement et des dispositifs qui y concourent qui est posée, tant pour les personnes en situation de handicap que pour les personnes âgées. (Source: Reflexe-Handicap.org)