vendredi, 30 mars 2012

Partir en vacance avec son enfant handicapé

Le réseau Passerelles propose une solution pour les parents d'enfants en situation de handicap qui déclarent éprouver des difficultés ou des appréhensions à l'idée de partir en vacances en famille. Pour la plupart d'entre eux, projet de vacances rime trop souvent avec difficultés à résoudre: trouver un hébergement adapté, organiser les temps de soin de l'enfant, difficultés d'adaptation de l'enfant dans un nouvel environnement sans repères, difficultés à concilier activités de la fratrie et rythme de l'enfant, difficultés à réellement trouver des temps de repos seul ou en couple...

Face à cette situation, le réseau Passerelles s'est donné pour but de faciliter le départ en vacances des familles ayant un enfant handicapé, en leur permettant de bénéficier, sur leur lieu de vacances, d'un accueil à la journée, pour leur enfant handicapé ou l'ensemble de la fratrie, selon leurs besoins. (Source: Délégation APF du Gard)

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Pour plus d'informations, contactez Laëtitia Rault, la responsable du réseau Passerelles, au 02 99 09 02 36. Ou par mail : passerelles@loisirs-pluriel.com

mercredi, 28 mars 2012

Loi handicap & équipement des autocars

Mobilicités - le portail des transports publics et de la mobilité - interviewe Michel Seyt (représentant des autocaristes français) à propos de l'application de la loi handicap.

Michel Seyt tire la sonnette d'alarme : en 2015, date butoir pour rendre accessibles les autocars scolaires et interurbains, "nous ne serons pas prêts, le temps perdu est irrattrapable", lance le président de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV). Il dénonce l'attitude de certaines départements au moment des appels d'offres.

Pour lire l'interview, cliquez ici.

 

lundi, 26 mars 2012

Enquête sur les conditions de vie & d'études des jeunes en situation de handicap

L'association Droit au savoir a lancé une enquête nationale inédite.

L'association Droit au savoir part du constat que "Le droit à la scolarisation à tous les niveaux de l’enseignement et à la formation en vue d'un emploi est reconnu pour tous, mais c'est par sa mise en place effective que sera garantie l’intégration sociale et/ou professionnelle de la personne en situation de handicap." Son objectif est de favoriser des actions innovantes dans le domaine de la scolarisation et de l'insertion professionnelle, pour les jeunes personnes en situation de handicap à partir de 16 ans.

Dans l'enquête réalisée, l'association a donné la parole à 329 jeunes pour recueillir l'expression de leurs besoins et de leurs attentes.

L'enquête vise à mesurer l'écart entre les normes instituées et les réalités vécues, en abordant l'accessibilité au quotidien, l'orientation à l'insertion professionnelle, la discrimination, etc.

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Vous pouvez consulter les résultats de l'enquête en cliquant ici.

Prison "pilote" pour les détenus aveugles ou malvoyants

La prison de Charleville sera équipée dans les prochains jours d'une signalétique pour les détenus déficients visuels. L'administration pénitentiaire a signé une convention avec l'association Valentin Haüy. Il s'agit d'une première en France.

La convention de partenariat établie représente une grande avancée dans la prise en charge des détenus déficients visuels. Avec la signature de cette convention, la maison d'arrêt de Charleville-Mézières devient la première prison de France à installer une signalétique pour aider les détenus aveugles ou malvoyants.

"La maison d'arrêt est dorénavant prison "pilote" en ce qui concerne la prise en charge des personnes détenues déficientes visuelles. Nous avons un aumônier qui est malvoyant. Lorsque nous avons vu les difficultés qu'il avait pour se déplacer dans le bâtiment, nous avons été obligés de mettre un surveillant pour l'aider. Nous avons pris conscience qu'il fallait faire quelque chose. C'est l'une des raisons pour lesquelles nous avons développé ce projet. Cette signalétique va aussi aider les personnes malvoyantes ou aveugles qui viennent au parloir" explique Fouaäd Sikouk, chef d'établissement de la prison.

L'association Valentin Haüy "va également assurer la sensibilisation au handicap visuel auprès du personnel pénitentiaire et des visiteurs. Elle s'occupera des démarches administratives et se chargera d'intervenir auprès des détenus pour le maintien des liens familiaux."

La prison dispose déjà des infrastructures pour accueillir les détenus à mobilité réduite (ascenseur, sol réglementé pour la circulation du fauteuil roulant, une grande cellule adaptée et équipée pour les personnes à mobilité réduite). Une obligation imposée dans le cadre d'une directive européenne. (Source: Bernard Dordonne - L'Ardennais)

mardi, 20 mars 2012

Un résumé du dossier sur les TIC du magazine Faire Face

Les Technologies de l'information et de la communication (TIC): revoir les liens avec les utilisateurs

Les TIC désignent ces objets qui peuplent notre quotidien et qui ont chamboulé nos habitudes de communication: Smartphone, internet, iPad, etc. Ces objets sont devenus indispensables à beaucoup, mais toujours inacessibles pour certains, dont les personnes en situation de handicap: comment utiliser l'iPad lorsqu'on est malvoyants (les adaptations n'étant pas encore au point)? Sans oublier que ces technologies sont onéreuses et que tout le monde ne maîtrise pas encore ces outils. Pour certains, l'utilisation des nouvelles technologies ne pourra se faire qu'après un apprentissage.

C'est au moment de la conception des TIC qu'il faut penser aux personnes en situation de handicap. Leurs problèmes s'avèrent constituer un "laboratoire à idées" qui pourrait s'avérer utile à n'importe qui.  Pour Hervé Delacroix, fondateur de l'association H@ndICT, "Il faut que l'on se dote d'experts compétents en accessibilité, en ergonomie, etc. capables de pénétrer le tissu industriel et socio-économique pour apporter leur double regard dès la conception des projets. Pas question de former une personne handicapée pour en faire un programmateur. Il faut qu'elle intervienne là où elle apporte son expertise."

Reste à mettre en place cette collaboration de façon efficace, car il ne faut pas oublier que les industriels et les chercheurs doivent réagir rapidement, alors qu'écouter les besoins et critiques des personnes concernées peut prendre du temps.

La M-Santé et la télémédecine

La santé mobile est en plein boom. L'émergence des ordinateurs, des téléphones mobiles, des tablettes tactiles, etc. a permis une nouvelle mise sur support pour les services de santé. A travers ces supports, il est aujourd'hui possible de collecter des données, de suivre des maladies, de livrer de l'information, de surveiller les signes vitaux du patient, d'aider aux diagnostics ou de contribuer à l'autonomie.

La télémédecine évolue dans un cadre règlementaire et concerne les actes médicaux. La télésanté n'évolue pas dans un cadre règlementaire et concerne des solutions innovantes qui permettent à chacun de mieux gérer sa santé en proposant de nouveaux services relatifs au maintien et à l'autonomie de la personne. Si on met de côté les gadgets, on peut trouver quelques exemples utiles de télésanté. Pour les possesseurs d'un iPhone qui voit le printemps arriver avec angoisse à cause de leur allergie au pollen, il y a l'iPollen qui permet de connaître les niveaux de pollen et de pollution grâce à des données émises par plusieurs agences. iHealth permet de surveiller sa tension artérielle, Soleil Risk de prévenir les cancers de la peau, ... Mais quasiment rien pour les personnes en situation de handicap! Et puis, c'est toujours pareil: si ce système n'est abordable que pas une minorité, il ne fera qu'aggraver les inégalités sociales de santé.

Tablettes à l'école, les prochains outils numériques adaptés

Aujourd'hui, grâce à des logiciels spécifiques, les enfants atteints de troubles moteurs peuvent piloter un ordinateur, communiquer sans la parole, écrire sur un document scanné mais aussi apprendre à lire et à écrire, dessiner, tracer, calculer, mesurer, etc. Les outils pensés pour un handicap précis sont parfois utiles pour des jeunes porteurs d'un handicap différent.

On attend beaucoup des tablettes numériques dans l'enseignement, mais il faudra attendre qu'elles soient conçues pour la pédagogie. Certains établissements se sont lancés dans des expériences pilotes: mise à disposition de tablettes avec webcam et applications adaptées pour des élèves hospitalisés, équipement des tablettes pour les malvoyants permettant de traduire les informations en braille, etc.  Actuellement, ce sont les élèves en situation de handicap visuel qui bénéficient le mieux du matériel adaptés, suivi par les élèves en situation de handicap moteur puis ceux atteints de déficience auditive. D'un point de vue général, le matériel pédagogique adapté est de plus en plus présent dans les établissements.

Culture, tous égaux ou presque

Les nouvelles technologies ont révolutionné de façon générale la manière de s'approprier la culture, en particulier pour les personnes en situation de handicap à qui elles fournissent des solutions adaptées: contenu sonore, casque récepteur, interfaces sont repensées et simplifiées (reconnaissance vocale et commande vocale, Eye tracking - les mouvements oculaires remplacent ceux de la souris),  etc. Tout cela permet d'accéder à la culture, mais ne dispensera pas les établissements culturels de se mettre aux normes!

Legrand: des solutions pour la maison

Le groupe français Legrand a fait construire une maison témoin à Limoges, pour montrer qu'il est possible de mieux vivre avec la domotique.

Des commandes pour ouvrir les volets, allumer les lumières, règler la température. Des poires d'appel en cas de nécessité. Des détecteurs pour déclencher la lumière, capter la fumée ou une fuite d'eau. Etc. Précisons que beaucoup des équipements domotiques ont un coût modéré et demandent peu de travaux d'installation. (Source: Faire Face magazine)