jeudi, 10 mai 2012

Rapport de J-Y Hocquet sur l’apport des organismes du secteur médico-social à l’inclusion des personnes handicapées


Jean-Yves Hocquet a remis à Marie-Anne Montchamp, secrétaire d’Etat aux solidarités et à la cohésion sociale ses réflexions dans le cadre de la mission qu’elle lui avait confiée le 27 octobre 2011 sur l’exercice de leurs missions par les établissements et services médico-sociaux au regard des nouvelles orientations de la politique du handicap.

Fruit d’une concertation large avec les acteurs associatifs ainsi que de représentants des agences régionales de santé, de conseils généraux et de MDPH, ce rapport souligne à quel point les évolutions fortes liées au vieillissement, à l’émergence du handicap psychique, à la contrainte économique et à l’objectif de participation sociale portée par la loi nécessitent de définir le « projet de vie 2020 du médico-social ». Ce projet de vie ne peut être que la résultante du triple point de vue des pouvoirs publics, des personnes handicapées et leurs familles et des gestionnaires associatifs.

Jean-Yves Hocquet affirme haut et fort la nécessité de faire évoluer les missions et l’organisation du secteur médico-social pour mieux accompagner le projet de vie des personnes handicapées et leur inclusion sociale. Il considère toutefois que ces évolutions n’impliquent pas de manière urgente des réformes législatives ou réglementaires. Il en appelle à une pause textuelle et à une évolution des pratiques administratives pour plus de dialogue.

Son rapport propose plusieurs pistes d’évolution qui concernent tant l’organisation interne du secteur que les relations avec les pouvoirs publics. Les contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens doivent à ce titre être réinvestis de manière plus ambitieuse afin d’accompagner les coopérations entre acteurs et la réorganisation des moyens d’accompagnement au niveau des bassins de vie. (Source: Ministère des solidarités et de la cohésion sociale.

Pour lire le rapport, cliquez ici.

mercredi, 09 mai 2012

Handicap: les chantiers du nouveau Président

La politique du handicap a été peu débattue par les candidats à la présidence de la République. Pourtant, trois chantiers majeurs attendent le nouvel occupant de l’Elysée : l’accessibilité, la dépendance et l’inclusion scolaire.

Il reste deux ans et demi à François Hollande pour faire en sorte que l’ensemble des bâtiments et des moyens de transport soit accessible au plus tard début 2015, comme le stipule la loi de février 2005. Interrogé par Faire Face, il avait indiqué qu’il souhaitait que « soit fait le plus tôt possible un état des lieux national de l’avancement des travaux ». Il s'est par ailleurs engagé « à créer une agence de l'accessibilité qui appuiera les collectivités et les acteurs privés dans la conduite de leurs projets ». « Quant aux financements, l’état des finances publiques empêche d’aller au-delà de l’existant aujourd’hui », a précisé Marisol Touraine, qui était responsable du pôle santé-social-handicap-personnes âgées dans l’équipe de campagne de François Hollande.

Deuxième chantier d’importance : la réforme de la dépendance. « Nous devons développer une approche commune de la perte d’autonomie, indépendamment de l’âge », avait-t-il précisé à Faire Face. L’ex-candidat se montrait cependant prudent : « La gouvernance des dispositifs créés pour les personnes en situation de handicap d’une part et les personnes âgées d’autre part pourrait en plusieurs points être rapprochée. » Reste à voir quels seront ces points… mais ses déclarations laissent penser qu’il n’envisage pas la création d’une prestation unique, quel que soit l’âge.

Concernant la prestation de compensation du handicap, qui ne couvre pas tous les besoins, François Hollande s’était dit prêt à la faire évoluer : « Il faut travailler ensemble avec les conseils généraux sur les besoins mal couverts et, notamment, l’aide à la parentalité, à la communication et les besoins qui peuvent s’exprimer à domicile. »

Enfin, l’inclusion scolaire sera un enjeu majeur du quinquennat à venir. « L’école peine aujourd’hui à répondre de manière pertinente aux besoins des enfants handicapés », analyse le sénateur Paul Blanc. « Les enseignants doivent être mieux formés au handicap », répond François Hollande. « On ne peut plus bricoler indéfiniment l’accueil des enfants handicapés avec des contrats précaires », qui sont aujourd’hui la norme pour les auxiliaires de vie scolaire (AVS) chargés d’accompagner les élèves handicapés : « Il faut créer un cadre pérenne pour ces métiers d’accompagnement, en collaboration avec les associations. » Y a plus qu’à… (Source: Franck Seuret - Faire Face) 

Continuer à entendre, c'est possible

La technologie a fait d'énormes progrès dans le domaine de la résolution des problèmes auditifs.

Une enquête récemment réalisée par l'association FrancePresbyAcousie montre que, si 7,6 millions d'adultes français déclarent souffrir de déficience auditive, plus de 5 millions ne portent pas pour autant d'appareils pour entendre mieux.

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A quand une politique de prévention?

On sait pertinemment que la baisse de l'audition est un facteur de difficultés professionnelles et, plus tard, de dépression, de troubles de l'humeur, d'insécurité, d'isolement... Alors comment expliquer que les personnes touchées mettent ainsi leur ouïe de côté? La raison la plus facilement évoquée est l'argent. Car les appareils auditifs coutent cher et sont finalement très mal remboursés. Même complétée par une mutuelle, la prise en charge de la Sécurité sociale est bien inférieure au tarif des aides auditives. Cette raison majeure ne pourra disparaître que si le système de santé opte pour une politique de prévention: en prenant mieux en charge la déficience auditive, on éviterait bien des troubles "secondaires", en particulier psychologiques.

90% d'appareillés satisfaits

Mais l'argent n'est pas le seul motif de "non appareillage". En effet, certaines personnes craignent que l'appareillage ne soit pas efficace (la technologie a pourtant fait d'énormes progrès dans ce domaine), d'autres le jugent inesthétique... Le Pr Frachet, chef de service d'oto-rhino-laryngologie à l'hôpital d'Avicenne, remarque: "Les médicaments sont remboursés sur la base de leur efficacité, les aides auditives sont efficaces et pourtant très peu remboursées. Pourquoi cette différence?" Les appareils auditifs sont ainsi parfois considérés comme inefficaces simplement parce qu'ils sont mal remboursés!

On est loin du Sonotone du Pr Tournesol... Neuf personnes sur dix utilisant leurs appareils auditifs plus de huit heures par jour, en sont satisfaites. Cependant, sur 100 personnes atteintes de déficience auditive, 72 consultent un médecin et 30 seulement opteront pour un équipement. Si vous pensez entendre moins bien qu'avant, testez votre audition chez vous: l'association France-PresbyAcousie a mis au point un test par téléphone qui dure seulement cinq minutes; appelez le 0892 790 791 (0.34euros/min). (Source: S. L - Ardennes TV Magazine)

vendredi, 04 mai 2012

14 565

C'est le nombre de tonnes de médicaments non utilisés qui ont été collectées en 2011 par les pharmacies françaises - les pharmaciens étant obligés de reprendre tous les médicaments non utilisés à usage humain, périmés ou non, rapportés dans leurs emballages - et valorisées pour chauffer et éclairer les logements, une progression de 8.7% par rapport à 2010. Gardons le réflexe Cyclamed!

Les médicament non utilisés (MNU) font partie des déchets ménagers qui représentent 28 millions de tonnes-an, soit plus d'un kilo par jour et par habitant. Actuellement, 43% des déchets ménagers sont incinérés, 38% sont enfouis, 13% sont recyclés et 6% finissent vers des unités de compost pour un traitement biologique*.

Les MNU sont des produits à base de substances chimiques actives qui peuvent polluer l'environnement lorsqu'ils sont jetés dans la poubelle domestique (décharges, eaux de surface ou souterraines). Les MNU stockés au domicile présentent quant à eux des risque potentiels d'intoxications médicamenteuses par ingestion accidentelle, surtout pour les enfants en bas âge et les personnes âgées.

Périmés ou non, même s'il n'en reste que très peu, vous pouvez ramener à votre pharmacien:

- sirops, solutions buvables;

- suppositoires, ovules;

- comprimés, gelules, poudres;

- pommades, crèmes, gel;

- aérosols, sprays.


Mais ne rapportez pas:

- seringues, aiguilles. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez joindre le service environnement de votre commune ou l' antenne régionale de l'ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie). Les personnes en auto traitement doivent demander un conteneur adapté au stockage de leurs déchets de soins (seringues et aiguilles). En aucun cas il ne faut les mêler aux médicaments non utilisés rapportés en pharmacie ou les mettre dans les poubelles ménagères.

- pansements, compresses;

- radiographies, thermomètres, appareils médicaux. Demandez à votre professionnel de santé - radiologue. Dans le cadre d'une démarche volontaire, il peut éventuellement les reprendre pour les faire éliminer ou recycler selon les cas. Sinon, se rapprocher du service environnement de la Mairie.

- lunettes, prothèses. Demandez à votre professionnel de santé - opticien ou prothésiste. Dans le cadre d'une démarche volontaire, il peut éventuellement les reprendre pour les faire éliminer ou recycler selon les cas. Sinon, se rapprocher du service environnement de la Mairie.

- produits chimiques;

- produits vétérinaires. Demandez à votre professionnel de santé - vétérinaire. Dans le cadre d'une démarche volontaire, il peut éventuellement les reprendre pour les faire éliminer ou recycler selon les cas. Sinon, se rapprocher du service environnement de la Mairie.

- parapharmacie, compléments alimentaires. Qu'il s'agisse de produits de beauté ou de compléments alimentaires, ces produits ne présentent pas de risque de pollution : ils peuvent être mis dans la poubelle ménagère.

* Données chiffrées du Grenelle de l'environnement, mars 2008.

Travailler à la télévision

Vous rêvez de travailler pour la télévision ? Alors, notez bien la date du mercredi 6 juin sur vos agendas. Ce jour-là, France Télévisions organise un job dating, en partenariat avec l'Union pour l’insertion et la réinsertion professionnelle des personnes Handicapées (UNIRH).

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22 postes, en contrat d’alternance, sont à pourvoir. Et la palette est large, d’opérateur de prise de vue à chargé de communication relationnelle en passant par assistant administratif, graphiste junior ou bien encore documentaliste. Les candidats devront soit être déjà en formation avec un contrat en alternance, soit être à la recherche d’une formation. Les candidatures- CV, lettre de motivation et fiche de candidature - sont à adresser avant le 9 mai 2012 par mail à francetv@unirh.org ou à UNIRH, 43bis rue d'Autboul, 75019 Paris. Pour plus d'informations, rendez-vous sur la page Facebook de France télévisions consacrée à l'emploi:www.facebook.com/francetvemploi.

« Job Dating France Télévisions illustre la politique volontariste engagée par le groupe depuis 2011 en faveur de la diversité et de l’égalité des chances, précise le premier groupe audiovisuel français. La diversité et l’égalité des chances constituent des priorités de France Télévisions et ont été inscrites comme telles dans le Contrat d’objectifs et de moyens et dans la charte des antennes mise en place à l’été 2011. »


Le groupe, qui a signé début 2011 un nouvel accord sur l’emploi des personnes handicapées couvrant la période 2011-2015, compte 3,67% de travailleurs reconnus handicapés dans ses effectifs. C’est moins que l’objectif légal de 6% mais il est en progression constante : 2,65% en 2007, 2,93% en 2008, 3,06% en 2009 et 3,5% en 2010. (Source: FS - Faire Face)