jeudi, 02 mai 2013
Aux handicapés de renoncer à l'accessibilité ou le raisonnement par l'absurde de Cécile Duflot
Le 12 avril, Cécile Duflot, la ministre de l'Égalité des territoires et du logement avait rendez-vous avec l'Association des journalistes de la construction (AJC). Et parmi les sujets qui dérangent a tout naturellement été abordé celui de l'accessibilité.
Le site batirama.com relate ce moment d'échange, sans oublier de rappeler aux lecteurs auxquels cela aurait échappé : « Aujourd’hui tous les logements neufs construits doivent l’être suivant les normes handicapés avec toutes les contraintes que cela entraine, techniques mais aussi la réduction des surfaces pour les pièces principales telles que les séjours par exemple. »
Pour Cécile Duflot cela ne fait visiblement aucun doute : l’accessibilité, c’est aux handicapés d’y renoncer eux-mêmes. Comment ? Appuyés par leurs associations qui, conscientes des fameuses contraintes imposées aux professionnels du bâtiment, doivent faire évoluer les normes en vigueur… sous-entendu à la baisse.
Et la ministre de déclarer, toujours selon batirama.com : « 577 députés et plus de 400 sénateurs ont voté la loi de 2005 à l’unanimité. Personne à ce moment-là ne s’est manifesté pour expliquer par exemple qu’installer des siphons de sols à tous les étages sous les baignoires n’était peut-être pas une obligation opportune. Si aujourd’hui je monte au créneau, on me promet une manifestation de gens en fauteuils roulants devant mon ministère. J’ai d’ailleurs parlé du sujet de l’adaptabilité des logements avec le Président de l’Association des Paralysés de France cette semaine en lui expliquant les contraintes de ces exigences, mais cette évolution si elle doit avoir lieu doit être portée par ces associations d’handicapés elles-mêmes.»
Sans vouloir trop ergoter sur le caractère de l'exemple cité (les siphons de sol à tous les étages) – mais les députés et sénateurs qui ont voté la loi de 2005 apprécieront sans doute leur inconséquence ainsi pointée, force est de constater que le raisonnement par l'absurde ayant conduit la ministre à cette déclaration a de quoi déstabiliser. Un peu comme si l'on demandait aux associations de malades de lutter en faveur d'un moindre accès aux soins ou à celles en faveur de l'égalité de prôner les discriminations.
L'Association des Paralysés de France a d'ailleurs qualifié de "perle" la déclaration de la ministre sur le site de sa nouvelle campagne en faveur de l'accessibilité baptisée "N'écoutez pas les lobbies !". Cécile Duflot, elle, sait leur tendre l'oreille.
(Source : http://www.faire-face.fr)
10:22 Publié dans Accessibilité | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
mardi, 23 avril 2013
"Vivre avec un handicap ce n'est pas un choix de vie ! C'est au contraire trop souvent une vie sans choix"
Le Concept « DIAGNOSTIC HANDICAP » est déposé en nom propre, en toute indépendance, par André RICCI.
Le process est proposé à toute agence quelle que soit sa taille, son origine, indépendant ou franchisé qui souhaite se professionnaliser tout en se différenciant.
Une bonne partie de la population éprouve des difficultés à trouver un logement et celles-ci sont bien pires pour les personnes en situation de handicap et/ou dépendantes et/ou âgées.
10:00 Publié dans Accessibilité, Sensibilisation au handicap | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 22 avril 2013
N’écoutez pas les lobbies et dites OUI à l’accessibilité !
Alors que plusieurs rapports remettent en cause l’obligation de mise en accessibilité de la France et son délai du 1er janvier 2015, la campagne « N’écoutez pas les lobbies ! » vient tordre le cou aux idées fausses véhiculées par les détracteurs de l’accessibilité pour montrer que rendre accessible, c’est tout à fait possible !
Après 38 ans d’attente, et deux lois sur l’accessibilité depuis 1975, les lobbies « anti-accessibilité » tentent encore d’imposer une pensée unique sur le coût des travaux, l’incohérence des normes et parfois l’inutilité de rendre accessible. Pire, selon certains d’entre eux, rendre accessible serait une démarche « intégriste ». Ces arguments sont utilisés pour justifier leur attentisme et/ou leur volonté de déroger à la règle en la matière! Et les pouvoirs publics et administrations centrales semblent être réceptifs à ces messages, voire les reprennent à leur compte.
Pourtant, de nombreux commerçants, médecins, architectes et maires… ont rendu leur établissement accessible, avant l’échéance de 2015, et en ont récolté de nombreux bénéfices !
Il est temps de dire NON à la pensée unique et OUI à l’accessibilité : n’écoutez pas les lobbies !
Retrouvez nous sur le site
www.necoutezpasleslobbies.org
mercredi, 17 avril 2013
Projet de loi pour la refondation de l'école et handicap
Après avoir, dans un premier temps, proposé de le reformuler, le ministre de l'Éducation nationale Vincent Peillon a assuré vendredi 11 avril, lors d’une table ronde sur l’accessibilité pédagogique dans le Val-d’Oise, que l’amendement 247 devenu l’article 4 ter du projet de loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la république serait finalement « retiré » du texte final.
À l’initiative du député PS Michel Ménard et adopté le 6 mars par l'Assemblée nationale, ce texte prévoyait d'autoriser la communauté éducative à demander, en cours d'année, un changement d'orientation des élèves en situation de handicap. Et si l’avis des parents pouvait être pris en compte, leur accord n’était nullement sollicité.
Face à la colère des parents d’élèves en situation de handicap soutenus par leurs associations représentatives, dont l'APF qui a demandé le retrait de ce texte, le ministre fait donc machine arrière. Le gouvernement soutiendra le retrait de cet amendement lors des débats sur la loi au Sénat.
Reconnaissant que ce texte avait donné aux parents le sentiment qu’ils n’avaient pas le choix de l’orientation de leur(s) enfant(s), Vincent Peillon a souligné qu’il s’agissait d’un problème de « formulation » et d’un « malentendu », réaffirmant pour l’occasion son « engagement total » en faveur d'une « école inclusive ».
De son côté, Marie-Arlette Carlotti, la ministre déléguée en charge des personnes handicapées, s’est félicitée du retrait prochain de cet amendement. Samedi 12 avril, dans un communiqué de presse, elle a souligné que : « La communauté éducative a toute sa place dans l’inclusion des élèves en situation de handicap au sein de l’école de la République. [Mais] qu’il est également indispensable que l’accompagnement soit défini avec l’accord des parents. »
08:45 Publié dans Accessibilité, Actualité de la Délégation APF Ardennes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook |
lundi, 15 avril 2013
La fête du don du sang bat son plein
Le soleil était au rendez-vous hier pour la 13e édition de la fête du don du sang.
La place Ducale n'avait pas connu une telle animation depuis la fin de l'hiver. La première journée de la fête du don du sang s'est déroulée hier sous les meilleurs auspices, avec une météo particulièrement clémente et ensoleillée.
Les Ardennais ont donc répondu présent et ont pu prendre le temps de déambuler dès le début de l'après-midi entre les différents stands des associations invitées pour l'occasion. Autant d'actions de sensibilisation sur nombre de pathologies (Alzheimer, diabète, mucoviscidose, hépatites, scléroses en plaques…) nécessitant un soutien soit dans le domaine de la recherche, soit pour faire appel à des bénévoles ou encore venir en aide à des personnes souffrant d'autisme ou de maladies orphelines. D'autres ont pu expérimenter la vie en fauteuil roulant et mesurer les difficultés quotidiennes des personnes handicapées en fauteuil.
Enfin, alors que les groupes de musiciens se succédaient sur la scène, les visiteurs et badauds ont ainsi échangé librement permettant que le monde du handicap et de la maladie ne reste pas un continent inconnu aux yeux du grand public.
Et bien sûr, tous les espoirs sont permis pour que cette édition batte tous les records de fréquentation et de dons. D'autant que pour la première fois, l'événement se prolonge ce soir jusqu'à 21 heures.
(Source : l'Ardennais)