mardi, 25 septembre 2012

A Charleville-Mézières, l'enfer est pavé de bonnes intentions!

"Plutôt satisfait du travail accompli, jugeant même, 16 mois après son inauguration (le 14 mai 2011), les choses "apaisées" autour du pôle d'échange multimodal (PEM), le responsable du projet Coeur d'Ardenne, François Théret a toutefois souhaité passer l'épreuve du feu et inviter les associations liées au handicap à tester l'accessibilité des lieux. L'AAPH, l'APF, la Sève et le Rameau et l'association Valentin Haüy étaient présents et ont su relever ces petits détails dans lesquels le diable se niche parfois."

Vous pouvez lire la suite de cette article de l'Ardennais en cliquant ici.

De la rampe d'accès aux ascenseurs sur le quai, tout a été fait pour permettre un cheminement facile en fauteuil roulant.

Santé et conditions de vie en Europe

Vit-on mieux à Bordeaux qu’à Amsterdam ? Ou bien est-ce le climat de Montpellier qui réussit le plus aux citadins ? Ou plutôt celui de Liepaja (Lettonie) ? Pour y répondre plusieurs experts en santé publique issus de dix pays d'Europe ont mené Euro-Urhis 2, la plus vaste étude jamais réalisée à ce jour.

En effet, près de 40 000 personnes habitant dans 26 agglomérations urbaines situées dans plusieurs pays d’Europe (dont Bordeaux et Montpellier pour la France) ont été soumises à un questionnaire détaillé. L’objectif ? Comparer les indicateurs de santé et de conditions de vie dans ces différentes zones urbaines.

Présentés lors de la conférence sur la santé urbaine tenue à Amsterdam du 12 au 14 septembre, les résultats d’Euro-Urhis 2 viennent d’être rendus publics. Chacune des villes participantes dispose maintenant d’une fiche de performance qui permet de connaître et comparer des données multiples en fonction de l’âge. Ces données (espérance de vie, risque de dépression ou de cancer,...) sont regroupées au sein d’une dizaine de groupes (santé, démographique, environnement, socio-économique, système de santé....). L’ensemble - disponible en anglais seulement - est consultable à partir de cette page. Il suffit à l’internaute de choisir une catégorie d’âge, puis un groupe et enfin une ville pour voir s’afficher les données (en bleu) et les comparer avec la moyenne des villes (en italique noir).

Pourquoi donc une telle comparaison urbaine internationale ? « Mesurer la santé au niveau national masque ce qui se passe dans les zones urbaines, explique le Professeur Arpana Verma, coordinatrice du projet à l'université de Manchester. Les différences relevées à l'intérieur des villes étant parfois plus importantes que les différences observées entre les villes ». L’idée est de montrer que dans des lieux de tailles comparables, on peut identifier des indicateurs communs afin de mener une politique de santé publique pertinente.

Ces résultats ont aussi le mérite de souligner les différences existantes au sein de populations vivant dans des lieux géographiques distincts. Ainsi à Montpellier et à Bordeaux, le pourcentage de gens souffrant de maladies de longue durée invalidantes est moindre (22 et 19 % respectivement) par rapport à la moyenne des 26 villes étudiées (28 %). Tout comme celui de risque de problèmes psychologiques (16 et 13 % contre 23 % en moyenne). Notre pays semble donc tirer plutôt bien son épingle du jeu, tout au moins le sud du territoire. (Source: O. Clot-Faybesse - Faire Face) 

L'APF en France

Désormais, sur le site de l'APF (menu "S'informer", sous menu " L'actualité", rubrique "L'APF sur le web"), vous pouvez retrouver facilement l'ensemble des blogs en ligne de l'APF : les blogs nationaux, de délégation départementale...

Si vous recherchez un blog spécifique, il suffit de cocher le bon filtre et de saisir un critère de recherche (le numéro de département pour les délégations par exemple).

Avec L'APF en France (coordonnées de tous les établissements et services), vous disposez d'un nouvel outil pour vous orientez ou orienter les personnes qui souhaitent prendre contact avec le bon interlocuteur et obtenir la bonne information. 

vendredi, 21 septembre 2012

Une charte pour faire avancer l'accessibilité

L'ordre des architectes et les associations représentatives de personnes handicapés signent une charte commune pour faire avancer l'accessibilité.

L'accessibilité et la conception universelle constituent des enjeux fondamentaux pour la société. Mais sept ans après la promulgation de la loi handicap de 2005, force est de constater que ceux dont la mission est de construire ont toujours des difficultés à s'approprier textes législatifs et réglementaires. C'est pourquoi depuis plusieurs mois associations représentatives de personnes en situation de handicap et l'Ordre des architectes travaillent ensemble pour faire avancer l'accessibilité. Hier soir, à Paris, ils ont souhaité concrétiser leur partenariat en signant, pour un an, une charte pour la conception universelle et l'accès à tout pour tous.

À travers ce document, l’Association des Paralysés de France (APF), l’Union nationale pour l’insertion sociale du déficient auditif (Unisda), l’Union nationale des associations de parents, de personnes handicapées mentales et de leurs amis (Unapei), la Confédération française pour la promotion sociale des aveugles et amblyopes (CFPSAA) d’une part, et l’Ordre des architectes d’autre part s’engagent sur trois objectifs essentiels.

Tout d'abord, développer sur le territoire des lieux de dialogue autour de la conception du cadre de vie. Ensuite, développer une culture commune et une approche harmonisée de l’accessibilité sur l’ensemble du territoire afin d’homogénéiser les représentations et d’éviter toute discordance. Enfin, élaborer, d’ici 2013, des outils visant la qualité d’usage et la conception universelle destinés aux maîtres d’ouvrage et aux professionnels de l’acte de bâtir.

Pour cela, ils ont convenu de se rencontrer se rencontrer annuellement pour faire le point sur l’avancée de chacun dans son domaine et présenter les expériences innovantes et constructives qui auront pu être conduites. Ces réunions annuelles viennent s’ajouter à celles du groupe de travail technique national, et des comités régionaux prévus dans la charte. Un document reconductible par la volonté des signataires à chaque réunion annuelle. (Source: V. DC - Faire Face) 

Scolarisation... ou pas

Tom, 10 ans, est autiste. Le 3 septembre, son père l'a conduit à l'école, parmi les 12 millions d'élèves faisant leur rentrée. Mais il est resté sur le pas de la porte car l'auxiliaire de vie scolaire (AVS) qui devait l'accompagner en classe ne s'est pas présentée.

Cette année encore, ils sont entre 5000 et 6000 enfants en situation de handicap en âge d'être scolarisés à rester chez eux, malgré la création de 1500 postes d'AVS, qui doivent encore être pourvus, selon le bilan de la rentrée présenté hier par la Fédération nationale des associations au service des élèves présentant une situation de handicap (Fnaseph).

Le père de Tom, Jean-Philippe Toribo-Mercier, a dû arrêter de travailler pour s'occuper de son fils. "Chaque année, c'est la même bataille: AVS absent, nombre d'heures d'accompagnement insuffisanest, refus des directeurs d'établissements", dit-il.

"Cela fait sept ans que mon fils est scolarisé, sept fois qu'il change d'école. Je fais parfois jusqu'à 15 demandes avant de trouver un établissement qui veuille bien accueillir mon fils", dit-il.

Légalement, il n'existe aucune obligation pour les élèves en situation de handicap d'être accompagnés, "mais c'est un besoin", souligne Sophie Cluzel, présidente de la Fnaseph.

"Cette année, le gouvernement a lancé la création de 1500 postes d'AVS, mais ils ne sont pas encore sur le terrain: la répartition des postes par académie a été faite, mais pas le recrutement", regrette-t-elle.

A la rentrée 2012, la Fnaseph a renouvelé sa demande de création d'un "véritable métier d'accompagnant". Les postes d'AVS sont aujourd'hui occupés par des personnes de niveau bac, en contrat à durée déterminée de 3 ans, renouvelable une fois. (Source: L'Ardennais)