mardi, 14 août 2012
Pétition contre les chemises d'hôpital
Une pétition contre les chemises d'hôpital ouvertes dans le dos a réussi à mobiliser le web, mais a aussi suscité l'irritation. la ministre de la Santé s'est emparée de cette question touchant au respect de la dignité du patient.
La ministre de la Santé, Marisol Touraine, en vacances, a réagi jeudi à la pétition en ligne contre la blouse d'hôpital qui laisse les fesses des patients à l'air, en indiquant qu'elle avait "saisi les services du ministère" dans un mail adressé à l'initiatrice de la pétition. Lancée en ligne par une femme médecin, "farfadoc", la pétition est près d'atteindre l'objectif des 10 000 signatures (et peut-être davantage si vous cliquez ici).
Revendication pas si futile pour nombre de gens qui ont connu la chemise ouverte à tout vent sans qu'elle ait de justification médicale. En tout cas, aux yeux de la ministre en vacances, il ne s'agit pas d'une question secondaire. "Les situation très concrètes évoquées sur vos blogs décrivent parfaitement la gêne, pouvant parfois aller jusqu'à l'humiliation, qui peut être celle des patients, âgés ou non, dans de telles circonstances. Il y va simplement de la dignité de la personne", écrit-elle dans son mail rendu public sur Twitter par "farfadoc".
Certes, "il y a d'autres problèmes, probablement plus importants, a gérer concernant notre système de santé", mais "ce sujet est loin d'être anodin", soulignait d'ailleurs sur son blog "farfadoc" en expliquant qu'il existe des alternatives à cette fameuse chemise.
La Charte de la personne hospitalisée, publiée par la Direction générale de la Santé, rappelle que "le respect de l'intimité de la personne doit être préservé lors des soins, des toilettes, des consultations et des visites médicales, des traitements pré et post-opératoires, des radiographies, des brancardages et, plus généralement, à tout moment de son séjour hospitalier. La personne hospitalisée est traitée avec égards."
Le désormais célèbre article de "farfadoc" a fait suite à celui de la kiné "@leya_MK", "Dignité mes fesses!", qui s'était insurgée en juillet dernier contre la dignité bafouée d'une gentille dame de 85 ans "vêtue de l'informe chemise de nuit de l'hôpital", dévoilant ses parties intimes.
La kiné raconte sur Twitter que la pétition a été diversement apprécié parmi les soigants. On trouve sur le réseau des réactions comme celles de "@TheSwaggNurse" qui se dit "choquée par la pétition anti-fesse à l'air". "Vous savez ce que c'est d'ôter un pyj à un patient en arrêt? Non, fermez la". Qui a parlé de pyjama, lui rétorque "farfadoc", vidéo à l'appui montrant un système de blouse qui permet d'intervenir en urgence si besoin, sans avoir à se battre avec un pantalon ou des chemises compliquées.
D'autres, comme Muriel M, infirmière, jugent la "pétition farfelue et nulle" alors qu'"il y a de vraies urgences à l'hôpital!"
Dans ce débat parfois vif, intervient un "médecin généraliste" philosophe, @Matt_Calafiore: les soignants "ne sont pas immunisés contre la maladie et la mort, mais pas toujours attentifs à l'intimité et au respect du patient non plus".
Le respect, rappellent les twittos, c'est aussi d'éviter les sabots et portes qui claquent à l'aube, les voix qui portent la nuit, les "Bonjour mamie" et autres façons de parler aux anciens, ainsi que l'absence d'écoute des patients et de leur famille. (Source: L'Ardennais)
Et vous, qu'en pensez-vous? Que pensez-vous de ce débat sur les chemises d''hôpital et plus largement sur les notions de respect et de dignité dans le milieu hôspitalier?
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vendredi, 10 août 2012
Une série spéciale Paralympiques sur TV5 Monde
La chaîne publique propose une série spéciale Paralympiques dès le samedi 25 août. A quelques jours de l’ouverture des Jeux paralympiques de Londres, une programmation exclusive pour revivre les grands moments du sport handicap, intitulée : « La magie des jeux paralympiques ».
TV5 Monde propose sur tous ses signaux « La magie des Jeux paralympiques », une émission spéciale pour revivre les grands moments des compétitions passées : images d’archives, invités plateaux et retour sur les jeux Olympiques de Londres 2012. Au programme : des résumés quotidiens, des portraits d’athlètes, la mini-série Vestiaires et le reportage « Etre différent comme tout le monde ».
L’émission quotidienne de TV5 Monde, d’une durée de 52 minutes et présentée par Laurent Bellet, sera diffusée à partir du samedi 25 août 2012, à 17h, et jusqu’à la fin des Jeux. La chaîne internationale qui a reçu le trophée handisport « Média 2012 » poursuit ainsi son engagement auprès des personnes en situation de handicap. (Source: Arthur Didier - Vivre FM)
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jeudi, 09 août 2012
J'en crois pas mes yeux
«Pour créer du lien entre personnes valides et handicapées, rions ensemble de nos maladresses », tel est le credo que Jérôme Adam, aveugle depuis l’âge de 15 ans, a voulu appliquer lorsqu’il lance le site J’en crois pas mes yeux en 2010. « Depuis plus de dix ans, j’avais en tête la volonté de faire des vidéos autour du sujet du handicap sous un angle humoristique, à partir d’anecdotes que l’on m’a racontées ou que j’ai vécues. »
Le site propose plus d’une vingtaine de saynètes où le malaise naissant d’une rencontre entre une personne handicapée et un valide donne lieu à une situation comique. Être au restaurant avec un aveugle, l’aider à traverser, partir en voyage d’affaires avec une personne à mobilité réduite. « Nous voulions parler des situations concrètes plus que des personnes pour ne pas blesser et éviter d’opposer handicapés et valides. » On y trouve aussi des conseils pour mieux comprendre la vie de chacun : « comment aider sans s’imposer ? », « mon entourage doit-il s’adapter à moi ? » .
Diplômé de Sciences-Po et de l’ESSEC, Jérôme a co-écrit Entreprendre avec sa différence avec Patrick Blanchet (Éditions DFR). Créateur d’entreprise, vice-président du think tank Renaissance numérique qui regroupe les principaux universitaires et dirigeants du Web français, ce trentenaire pensait d’abord réaliser un film avant de choisir Internet comme support pour ses vidéos. W9 lui propose en 2011 une diffusion télévisée à l’occasion de la semaine pour l’emploi des personnes handicapées et renouvelle l’opération en 2012 du 12 au 16 novembre. L’aventure continue aujourd’hui sur le Web, avec une troisième saison et toujours le même mot d’ordre : un bon fou rire vaut mieux qu’un long discours. (Source: La-Croix.com)
Pour consulter le site "J'en crois pas mes yeux", cliquez ici. Vous y trouverez une série de vidéos.
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Déchets médicaux: un vrai casse-tête
Nombre de patients, notamment diabétiques, ne savent que faire de leurs seringues et lancettes usagées. La liste des pharmacies déclarées point de collecte pour ces déchets est en train d'être constituée. Mais quand sera-t-elle livrée? C'est un casse-tête qui n'est pas prêt d'être résolu à court terme. À Charleville-Mézières et son agglomération, la collecte des déchets d'activités de soins à risques infectieux (Dasri) s'avère des plus problématiques.
Ces fameux "Dasri" désignent les déchets issus du traitement de patients, effectués en dehors d'une structure hospitalière. En majorité, il s'agit des aiguilles utilisées par les diabétiques mais aussi des seringues, lancettes et autres guides cathéters.
Des objets perforants et souillés qui devraient être collectés par des pharmacies et les laboratoires de biologie médicale comme l'impose un récent décret entré en vigeur le 1er novembre 2011. Mais, "si les pharmacies délivrent les boîtes de collecte aux patients, rares sont les pharmacies qui acceptent de les récupérer lorsqu'ils sont pleins", explique Sylvain Dalla Rosa, vice-président en charge des déchets à la communauté d'agglomération de Charleville-Mézières, Coeur d'Ardenne. Ce dernier assure être régulièrement interpellé sur le sujet par des malades et l'association des diabétiques ardennais.
C'est pourquoi en juillet, l'élu a écrit au préfet de région afin de connaître la liste des professionnels censés collecter ces déchets sur le territoire intercommunal: "La liste doit être établie par un arrêté du préfet de région. J'aimerais la connaître. Parce qu'aujourd'hui, personne n'est capable de dire "C'est cette pharmacie qui est point de collecte". C'est flou."
Et la situation pourait ne pas s'éclaircir de sitôt. L'Agence régionale de santé assure être justement en train de collecter "au fur et à mesure les noms des pharmaciens qui se sont déclarés points de regroupement (avant officialisation par l'arrêté du préfet)", nous assure-t-on côte ARS.
En clair, la liste n'est pas encore constituée. Et quand bien même le sera-t-elle par les agents de l'ARS, celle-ci devra être complétée par un autre recensement établi par un éco-organisme désigné "pour développer et pérenniser la filière des déchets perforants des patients en auto-traitement". Une exigence apparue en début d'année "dans un décret du 8 février 2012".
Seul souci: "l'éco-organisme n'est pas encore connu dans les Ardennes. Il y a un petit retard", avoue-t-on. Quand sera-t-il connu? "Avant la fin de l'année."
En attendant, certains usagers, à défaut de savoir à quel pharmacien rendre la boîte de déchets pleine, n'hésitent pas à la jeter dans leurs ordures ménagères. Un vrai danger sanitaire pour les agents ramassant les poubelles ou travaillant sur les chaînes de tri. "Et puis, ces déchets sont enfouis en même temps que les ordures ménagères. Est-ce vraiment la place de ce type de déchets sous terre?", s'interroge M. Dalla Rosa.
L'élu avance en effet une solution intermédiaire: utiliser sous condition la déchetterie du Waridon pour collecter les Dasri. (Source: M.T - L'Ardennais)
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mercredi, 08 août 2012
Une imprimante 3D fabrique des "bras magiques" pour une enfant handicapée
Une petite fille américaine âgée de quatre ans a retrouvé l’usage de ses bras grâce à une imprimante 3D, rapporte All Things D.
Emma Lavelle souffre d’arthrogrypose depuis sa naissance, des raideurs articulaires qui empêchent ses muscles de se développer. Née avec les jambes entourées au niveau de ses oreilles, Emma a subi plusieurs interventions et a été plâtrée à de multiples reprises. Mais à deux ans, elle ne pouvait toujours pas bouger ses bras. Incapable de jouer ou de se nourrir elle-même.
CBS raconte que sa mère l’a inscrite dans un programme d’un hôpital du Delaware après avoir vu un exemple d’exosquelette biomécanique, Wilmington Robotic Exoskeleton (WREX), attaché aux membres des patients souffrant d’arthrogrypose pour les aider à bouger grâce à un système d’élastiques et d’articulations artificielles.
Problème, constitué de pièces de métal l’appareil était trop lourd et inadapté à un enfant si jeune. Today’s Medical Developments explique que les médecins, Tariq Rahman et Whitney Sample, ont eu l’idée de fabriquer l’exosquelette grâce à une imprimante 3D, qui fabrique des prototypes en thermoplastique à partir de dessins.
Emma est aujourd’hui capable de jouer et de prendre ses parents dans ses bras. Elle porte son exosquelette en plastique tous les jours, chez elle et à l’école et cela l’aide à avoir une vie sociale.
«Elle peut faire ses devoirs, elle écrit, bien sûr elle joue, et c’est un moyen d’interagir avec ses camarades.»
Le docteur Rahman explique qu’une quinzaine d’enfants utilisent aujourd’hui ce système. Etre incapable d’utiliser ses bras pourrait amener des enfants à souffrir en plus d’un développement cognitif et émotionnel.
«Quand elle a commencé à s’exprimer, on allait [à l’atelier du Dr Sample] et on disait "Emma, tu sais qu’on va te mettre le WREX." Et elle appelait ça ses bras magiques», se souvient sa mère.
Une expérience si concluante que l’entreprise d’imprimantes 3D Stratasys s’est servie de cette histoire pour en faire sa pub. La vidéo Youtube qui raconte l’histoire d’Emma Lavelle a déjà été vue plus de 300.000 fois. (Source: Slate.fr)
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