mercredi, 22 août 2012

Retour sur les DASRI...

Il en était question dans un précédent article. Nous revenons sur le sujet des déchets médicaux à risque infectieux. Faute de solution, certains atterrisent dans la poubelle "classique". Pour remédier à cette situation, une borne a été installée à Bazeilles pour une utilisation sous condition.

Les DASRI (déchets d'activités de soins à risque infectieux) sont ces déchets:

  • piquants ou coupants (aiguilles, stylos, seringues, lancettes, kit de perfusion, pompe à insuline),
  • mous (pansements, seringues sans aiguilles, etc.),
  • liquides ou semi-liquide (drains, produits sanguins, etc.) que près d'1,4 million de particuliers utilisent en France, à 90% des diabétiques.

Parfois, faute de circuit approprié ou par manque d'information, ces déchets se retrouvent dans le circuit classique de traitement des ordures ménagères, avec un risque non négligeable pour le personnel de collecte de tri, exposé aux coupures et autres contaminations. Dans le cadre de son activité pharmaceutique et de revendeur de matériel médical, Sylvain Hubert a été amené à réfléchir sur la gestion de ces DASRI.

Il faut savoir que votre pharmacien doit fournir un collecteur, bien souvent une petite boîte jaune dans laquelle les patients en auto-traitement doivent déposer leurs déchets médicaux et qu'ils ne doivent pas garder plus de trois mois chez eux. Seulement, que faire de cette boîte jaune ensuite?

"Nous récupérions les collecteurs et en partenariat avec le groupe GC, spécialisé dans le traitement des déchets médicaux, ils entrent dans la filière spécifique pour leur élimination", explique Sylvain Hubert.

Mais ce n'est pas le cas partout et, bien sûr, le pharmacien ne récupère que les déchets de ses clients.

Sylvain Hubert a poussé la démarche un peu plus loin encore en faisant installer une borne sur la voie publique. Depuis trois semaines environ, à l'angle de la rue Flamanville et de la ruelle Fondue, à Bazeilles, une borne jaune est donc apparue avec des avantages évidents.

"Quand on donne un collecteur à un client, on lui donne également une petite étiquette avec un code anonyme qu'il met sur le collecteur. À toute heure, en toute autonomie, il peut ainsi déposer son collecteur dans la borne en entrant le code indiqué sur l'étiquette", explique Monsieur Hubert.

Plus besoin de se rendre à la pharmacie aux heures d'ouverture. La mairie de Bazeilles a mis à disposition l'emplacement, s'est chargée de son aménagement et fourni l'électricité. Pour le professionnel qu'est M. Hubert, le coût des étiquettes et du ticket délivré après chaque dépôt reste à sa charge et ne sera pas reporté sur la facture du client.

Toutefois, une réflexion pourrait sans doute être menée à une plus large échelle du territoire. Il n'existe en effet qu'une seule autre borne de ce type dans le sud du département. Ne serait-il pas en effet pertinent que les pharmacies se constituent en réseau pour s'associer à la gestion de ces déchets? Les collectivités territoriales doivent-elles intervenir? Une réflexion est déjà engagée, avec l'objectif de constituer un éco-organisme chargé de financer la collecte des DASRI, mais cela semble prendre du temps.

Les initiatives locales comme celle de Sylvain Hubert pourraient servir de support pour un dispositif plus général. Il apparait déjà que le Sirtom (syndicat intercommunal de ramassage et de traitement des ordures ménagères) prend en charge ce type de déchets, à sa déchetterie de Glaire. Par la suite, à la faveur d'un partenariat avec le centre hospitalier de Sedan, ces déchets sont éliminés selon un processus bien encadré. (Source: E.D - L'Ardennais)

mardi, 21 août 2012

Une mallette dressant un panorama du handicap pour les nouveaux députés

La Fédération des APAJH a envoyé aux députés sa “Mallette Handicap 2012-2017”. Avec cette mallette, l’APAJH, désireuse de collaborer au plus près avec les élus pour construire une société inclusive, met à la disposition des parlementaires un panorama du handicap, sujet complexe et souvent méconnu.

10 fiches sur l’état des lieux, les enjeux et les propositions liés au handicap pour la nouvelle législature

 

La Fédération des APAJH, principale association en France présente sur l’ensemble des champs du handicap, a envoyé aux 577 députés nouvellement élus une «Mallette Handicap 2012-2017». Ce clin d’œil à la mallette remise aux Parlementaires en guise de bienvenue à l’Assemblée Nationale constitue un vadémécum en 10 fiches pour la prochaine législature. Ces fiches concernent ainsi à la fois des sujets transversaux (notions-clés et lexique sur le handicap, cadre législatif, sondage sur la perception du handicap des français), l’état des lieux et les enjeux de quatre thématiques spécifiques (école, travail et ressources, santé, accessibilité), ainsi que les propositions de l’APAJH issues de son Pacte Handicap 2012.

Un outil illustrant la logique constructive de l’APAJH pour édifier une société inclusive

En tant qu’association citoyenne et gestionnaire d’établissements et services, l’APAJH souhaite travailler dans le cadre d’un partenariat constructif avec les élus pour construire une République toujours plus inclusive et mobilisée pour garantir la citoyenneté et l’autonomie de tous et de chacun. C’est pour illustrer sa volonté de collaborer avec ceux qui feront les lois dans les cinq ans à venir que l’association a conçu cette Mallette Handicap 2012-2017. Pour Jean-Louis Garcia, président de la Fédération des APAJH : «cette mallette démontre notre volonté de faire partager notre expertise et s’inscrit dans notre démarche de travail au plus près des élus et des pouvoirs publics. Nous avons écrit à 22 ministres dont la responsabilité pourrait toucher les personnes en situation de handicap et avant fin juillet, nous aurons rencontré la majeure partie de ceux qui ont la charge de notre pays. Nous souhaitons que ces initiatives s’imposent comme les premières étapes d’une relation pérenne et constructive avec les politiques afin de faire bouger la société, pour que chacun y ait sa place». (Source: Fédération des APAJH)

Pour télécharger la malette au format PDF, cliquez-ici.

lundi, 20 août 2012

Alerte rouge

L'Établissement français du sang tire la sonnette d'alarme dans le département. Les stocks de sang sont au plus bas. Une collecte a lieu à Rethel demain.

À Rethel, les grands moyens ont été déployés pour la collecte de sang de la fin de l'été. Elle a lieu demain mardi, au centre Linard (place de l'Octroi), de 13h à 18h.

"L'alerte est donnée, nous avons atteint un seuil critique, explique Bénédicte Bartoli, médecin en charge du don du sang au centre de prélèvement de Rethel. En dessous de neuf jours de stock, il faut agir vite pour renouveler les dons. Et c'est justement notre cas."

La deuxième urgence des employés de l'Établissement français du sang est de parer au déficit, prévisible, du mois de septembre. "À la rentrée, les donneurs habituels sont trop occupés pour donner leur sang, et il faut anticiper la pénurie", explique Bénédicte Bartoli.

Pour cette raison, et même si les dons du sang ont lieu toutes les semaines impaires à l'hôpital de Rethel (les mercredi, vendredi et samedi), le centre Linard, à proximité du cimetière, ouvre exceptionnellement ses portes demain. La salle présente l'avantage d'accueillir six lits, soit trois fois plus que le centre de prélèvement de l'hôpital.

Au départ, la journée du 21 août était prévue pour le don de plasma. Mais la priorité a été finalement accordée aux donneurs de sang, car le plasma se conserve plus longtemps.

"Même si les Ardennes sont le département de France dans lequel les donneurs sont les plus généreux, il faut bien penser que les hôpitaux d'Île-de-France, de Lille et de Reims comptent beaucoup sur notre solidarité, rappelle Bénédicte Bartoli. Et à l'heure actuelle, nous avons besoin de fire le plein pour chacun des groupes sanguins, sans exception."

Le médecin, tout en gardant le sourire, ajoute une dernière chose, histoire de bien faire passer le message: "Les globules rouges ne sont viables que 42 jours. Au-delà, nous devons jeter les poches de sang. Nous avons donc un immense besoin de donneurs réguliers."

Pour donner son sang, il faut avoir entre 18 et 70 ans, peser plus de 50 kg et ne pas être transfusé. En cas de premier don, le donneur ne peut pas être âgé de plus de 60ans. Les donneurs ne doivent pas se présenter à jeun. En raison de la vague de chaleur, il est recommandé de bien s'hydrater. Enfin, il est conseillé de ne pas prévoir d'activités sportives ou intenses jusque dans la soirée. Toute personne peut venir donner son sang. Des tests sont effectués sur le premier don. Un entretien sera également réalisé avec un médecin. (Source: Sophie Ughetto - L'Ardennais)

Aurélie et Laurent ont achèvent leur Tour de France samedi

Un couple de marcheurs est en train de terminer un Tour de France à pied entamé il y a un an. Une formidable aventure humaine au profit de Handicap International qui les a fait passer par les Ardennes.

Quel enfant ne s'est pas demandé un jour en découvrant le tracé du Tour de France cycliste pourquoi on l'appelle ainsi alors que les coureurs ne font pas réellement le "tour" de l'Hexagone mais accomplissement plutôt une sorte de "grande boucle" bien à l'intérieur des terres?

Aurélie Derreumaux, 33ans et Laurent Granier, 37ans, un couple de marcheurs qui ont déjà pas mal de kilomètres à leur compteur personnel dans le monde entier, ont décidé l'année dernière qu'ils allaient faire véritablement le "tour" de la France continentale en suivant scrupuleusement les côtes et les frontières.

Une aventure de 8000 km qu'ils se sont laissé un an pour parcourir à pied. Afin de donner encore plus de sens à leur tentative, ils ont décidé de marcher en collectant des fonds pour Handicap International, une organisation humanitaire qui dans les pays tiers essaie de fournir des prothèses à tous ceux qui ne peuvent pas se les payer, et notamment les victimes des mines de guerre qui ont perdu un pied, une jambe, parfois un bras...

"Nous marchons pour ceux qui ne le peuvent pas!" nous a dit Laurent avec son sens de la formule lorsqu'AUrélie et lui ont traversé les Ardennes en fin de semaine dernière.

Le couple est parti de Bray-Dunes, la commune la plus au nord de la France, le 13 août 2011 en marchant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Leur départ avait d'ailleurs fait l'objet d'un reportage sur France 3 dans Thalassa, dont Aurélie et Laurent ont obtenu le parrainage. Tous les deux avaient prévu de revenir à leur point de départ le 13 août 2012 mais ils ont pris un peu de retard et arriveront finalement à Bray-Dunes le samedi 25 août.

Tous ceux qui s'intéressent à cette audacieuse et généreuse entreprise, à la fois humaine et sportive, ont pu les suivre sur leur site internet qu'ils tiennent régulièrement à jour avec des récits et des photos.

Outre un bon sens de la médiatisation, il faut reconnaître à Aurélie et Laurent le mérite d'avoir peut-être inventé une nouvelle façon de voyager. "Nous ne voulions pas faire ce Tour de France à pied en circuit fermé ou en vase clos", explique Laurent, "ce qui se serait passé si nous avions pris la tente et les sacs de couchage".

Finalement, le couple a choisi de demandé à des personnes différentes de les héberger chaque soir. Et parfois même de marcher avec eux sur quelques kilomètres. Cela a pu se faire grâce à leur site internet. Il fallait trouver au moins 365 hébergeurs... ils ont eu en fait plus de 500 propositions!

"Finalement, les Français ne sont pas si individualistes qu'on pourrait le penser mais au contraire super-accueillants!", constate Aurélie alors que la boucle est presque bouclée.

A la place du matériel de camping, les deux marcheurs transportent dans leurs sacs appareils photo, caméri, ordinateur, GPS, et chargeurs de batteries! Dès leur retour à la maison, en région parisienne, ils vont se mettre au travail: film télé, bouquins, reportage dans Géo, etc.

La semaine dernière, le couple a fait étape chez Jorg Hartwig, son épouse Bérénice et leurs trois enfants dans leur maison de la rue Létrange. Les Hartwig s'étaient inscrits depuis plusieurs mois sur le site d'Aurélie et Laurent pour les héberger. "Une soirée mémorable", raconte Jorg, "on a discuté jusque 2h du matin!" Le lendemain, Aurélie et Laurent ne sont repartis qu'à midi. Mais les marcheurs ont eu le temps de faire leur 30 à 35 km en direction du nord de l'Aisne, avant une nouvelle rencontre avec de nouveaux hôtes. (Source: Patrick Flaschgo - L'Ardennais)

mardi, 14 août 2012

Un bilan faible sur l'accessibilité au Jeux Olympiques

«Les Jeux olympiques, moi, j’en suis clairement déçu. J’en ai ras-le-bol de travailler dans ces conditions. C’est la galère, et depuis très longtemps... Sur les Jeux olympiques, comme sur les Coupes du monde de football d’ailleurs, obtenir des quotas puis des confirmations sur nos billets prend un temps fou, car les emplacements réservés aux personnes handicapées se décident au dernier moment. On est obligés de faire nos prévisions et de voir ensuite.

On a eu ce problème en 2010, on l’a encore eu en 2012. Pour la cérémonie d’ouverture par exemple, on n’a eu que quatre emplacements pour fauteuils roulants, et uniquement grâce au tirage au sort. C’est ce qui m’a tout de suite mis en garde, alors que les journaux et les communiqués de presse présentaient les JO de Londres comme l’idéal, l’événement le plus accessible au monde.

Les Jeux olympiques de Londres devaient être un modèle d’accessibilité. Pourtant, Malik Badsi, dont l’agence de voyage a organisé le séjour d’une centaine de personnes handicapées, a rencontré difficulté sur difficulté. Spécialisé dans les grands événements sportifs depuis la Coupe du monde de football de 2010, il affirme, excédé, n’avoir jamais eu autant de problèmes.

“ Les parkings, c’est 0 sur 10, la catastrophe !”

Pendant des mois, on a essayé d’expliquer aux organisateurs que nous sommes une agence de voyage et que, du coup, nous transportons plusieurs personnes à la fois. On leur a dit qu’on avait besoin d’un parking pour bus, mais il a fallu six mois pour qu’ils le comprennent et trouvent une solution qui ne fonctionne même pas vraiment...

Finalement, ils nous ont envoyé par email des autorisations pour garer nos bus sur les parkings des sites des différentes épreuves. Mais quand nous sommes arrivés à la cérémonie d’ouverture, personne ne savait où on devait se garer ! On a fait des tours pendant une heure et demie.

Sur la route, la signalétique est incompréhensible, les bénévoles ne sont pas formés et ils répondent simplement de “continuer d’avancer”. Les policiers ne sont même pas de Londres ! On a fini par s’arrêter quelque part et par dire “le bus ne bouge plus, débrouillez-vous”.

Et ça, ça nous est arrivé presque tous les jours, parce que ce n’est jamais la même personne qui est en charge des parkings. Franchement, c’est 0 sur 10, la catastrophe !

“ Si c’est pour arriver en retard à mon match, ça ne sert à rien ”

Il y a aussi la mobilité dans les stades. Ils ont mis en place un service de voiturettes destinées aux personnes à mobilité réduite. Ces voitures sont censées pouvoir transporter jusqu’à six fauteuils, mais les chauffeurs ne le savent pas et ils en transportent à peine un ou deux. A la place, ils laissent monter à bord les journalistes qui ont du matériel. Et puis elles n’ont pas de voies réservées, donc on avance au milieu du public.

Franchement, on irait beaucoup plus vite à pied. D’ailleurs, on est obligés de le faire certains jours, quand on nous fait descendre à un arrêt qui n’est pas le nôtre car la personne qui doit prendre la relève au volant n’est pas rentrée de sa pause.

Ce service devait rendre les JO accessibles. Et bien l’accessibilité est à revoir. Si au final c’est pour arriver en retard à mon match, ça ne sert à rien !

450 livres sterling pour une place déjà prise

Ces derniers jours, on a aussi eu des soucis au stade olympique pour les épreuves d’athlétisme. On avait réservé des places en catégorie A, en face du du podium. On arrive et on ne peut pas s’installer parce qu’il y a des caméras sur les emplacements pour fauteuils roulants. Elle coûte quand même 450 livres sterling, la place ! Le lendemain, ils avaient installé les drapeaux sur nos emplacements pour qu’ils ne soient pas trop loin des caméras. On a été obligés de se décaler.

Le responsable du stade est venu me voir. Je lui ai demandé pourquoi, quand il y avait un problème, c’était toujours sur les places réservées aux fauteuils roulants. Il m’a juste répondu “c’est une bonne question”, rien de plus.

Ni guichet à hauteur de fauteuil, ni borne en braille

Il y a aussi des tas de petites choses auxquelles les gens ne font pas attention mais dont moi, avec l’habitude, je m’aperçois. Dans tous les snacks, il n’y a aucun guichet qui soit à hauteur de fauteuil. Il n’y a pas de bandes rugueuses au sol pour indiquer le chemin aux malvoyants, ni de borne en braille.

Le service de billetterie n’est accessible que par téléphone et en anglais. Mais 50% de ma clientèle ne peut pas utiliser le téléphone, même en français. Et 99% ne parle pas anglais. Ce sont pourtant des choses simples, du bon sens. Il suffisait de nous écouter ! Ils ne se rendent pas compte de l’ampleur des difficultés que ça pose pour nous et nos clients.

“ C’est de l’accessibilité bling-bling ”

On a souvent des problèmes, mais aux JO, c’est pire qu’ailleurs. A la Coupe du monde de football, nous n’avions eu qu’un seul souci. Au stade du Cap, il n’y avait pas de parking ni d’espace “dépose” pour les spectateurs handicapés. L’organisation n’avait pas prévu qu’il y ait des spectateurs en fauteuil.

Le soir même, j’ai envoyé un mail à la FIFA et je suis allé voir la responsable du stade. Ils ont corrigé ça dès le lendemain. Sur les autres sites, il n’y avait pas ce genre de problème.

A Londres, c’est incroyable ! C’est de l’accessibilité bling-bling. Certes, ils ont fait un site plat, où il n’y a pas d’escaliers, mais ça n’est pas de l’accessibilité. Il faudrait que tout soit accessible pour tout le monde, sans aide extérieure. Mon avis, c’est que les personnes handicapées sont un public très restreint, à peine 1% du stade. Dépenser de l’argent pour eux, ça n’est pas rentable.

Les Jeux paralympiques commencent dans moins de trois semaines. Nous emmenons 450 personnes, alors ça m’inquiète. On est en train de préparer un rapport, je pense pouvoir le transmettre aux organisateurs en fin de semaine prochaine. Nous avons déjà fait des remarques, j’espère qu’ils vont en tenir compte ». (Propos recueillis par Raphaëlle Peltier - Source: rue89.com)

Si vous faites partie des chanceux qui ont pu participer à cet évènement, et si vous êtes en situation de handicap, qu'avez-vous pensez de l'accessibilité?