mercredi, 27 février 2013

L'UNAFAM des Ardennes organise la semaine d'information sur la Santé mentale

18.jpgDu 18 au 24 mars 2013, la section UNAFAM des Ardennes organise la semaine d'information sur la santé mentale dans différents lieux :

 

Du lundi 18 au vendredi 22 mars: GEM le Pommier à Sedan

Mardi 19 mars: à la médiathèque Voyelles à Charleville Mézières

Vendredi 22 mars : à Rethel

 

Retrouvez le programme détaillé en cliquant ici...

 

mardi, 05 février 2013

En cours grâce à quatre étudiantes de l'IUT Gaco Un guide de l'accessibilité

20130204510f364054010-0-725203.jpgTel ou tel restaurant peut-il accueillir une personne en fauteuil roulant ? Le chien d'un aveugle sera-t-il le bienvenu ? Un guide carolo sur internet est en cours d'élaboration.

 

QUATRE étudiantes en 2e année de l'IUT de Reims-Châlons-Charleville section Gaco (gestion administrative et commerciale) sont actuellement en train d'élaborer un guide pratique de l'accessibilité - pour tous types de handicaps - de plusieurs lieux de sorties de Charleville-Mézières. Par « sorties », Anaïs Renard, Belinda Gilquin, Betty Pasta et Eloïse Hamant entendent musées, cinéma, bowling, restaurants, hôtels, etc.
 

Et même si dans ce genre d'évaluation de l'accessibilité des lieux, on pense immédiatement aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant qui pourraient rencontrer des difficultés à passer une marche ou une impossibilité à accéder à un étage en l'absence d'ascenseur, le guide inclura aussi des gênes ou empêchements concernant les sourds et malentendants, les aveugles ou malvoyants et même les personnes souffrant d'un handicap mental.
 

Ce guide existera sur un support numérique : un pdf de 24 pages illustrées de photos mis en ligne sur le site du conseil général des Ardennes, en partenariat avec le Comité départemental du tourisme.
« Nous sommes étudiantes, c'est un travail qui entre dans le cursus de nos études de 2e année », explique Anaïs Renard, « et nous n'avons pas voulu… épingler les manques ou casser les établissements ! »
Le guide sera plutôt « positif et incitatif », confirment les trois autres étudiantes.
Pouvoir « préparer » ses sorties
Il se présentera sous la forme de fiches pratiques descriptives, « sans jugements de valeur », précise-t-on.
 

« C'est un travail qui est forcément mené avec la collaboration des responsables des lieux… et pas dans leur dos ». L'espoir de cette première mouture (qui pourra toujours être augmentée ou mise à jour même sans les étudiantes à l'origine de l'idée) est de rassembler une vingtaine de fiches.
Certains établissements contactés ont refusé de jouer le jeu, notamment des hôtels dont les responsables auraient craint, semble-t-il, de devoir procéder à d'importants travaux. Qu'à cela ne tienne, ils ne seront pas dans le guide.
Le but de petit vademecum touristique est de donner la possibilité à des personnes handicapées de pouvoir « préparer » leurs sorties.
 

Une personne en fauteuil peut-elle aller dîner dans tel ou tel restaurant ?
Même sans ascenseur pour l'étage, l'établissement dispose-t-il de tables en rez-de-chaussée ? Et ce rez- de-chaussée est-il équipé d'une rampe d'accès ? « Bien sûr, on conseille aux personnes, lors de la réservation, de préciser la nature de leur handicap pour éviter les mauvaises surprises ! », rappelle Anaïs Renard.
Autres cas : le chien-guide d'un non-voyant sera-t-il admis dans un restaurant ? L'établissement a-t-il prévu un menu en braille ? Y a-t-il des alarmes incendies visuelles pour les personnes sourdes ?
 L'endroit ne sera-t-il pas trop bruyant pour un malentendant ? Etc.
 

Le pdf doit être terminé pour fin mars. Les quatre étudiantes cherchent encore à l'heure actuelle de nouveaux lieux souhaitant figurer dans ce guide. Ont déjà été vus le Buffalo Grill, la Pataterie, le restaurant Boca Chica, l'hôtel Kyriad, la crêperie Triskell…
D'autres évaluations sont en cours avec le bowling Central Park, le Metropolis, l'hôtel Ibis de Villers-Semeuse.

 

(Source : l'Ardennais)

lundi, 21 janvier 2013

Point rencontre Handi'Cap / François Leboeuf s'explique

2013012150fcc40cc4534-0-717430.jpgPrésident de l'association La Sève et le Rameau, François Leboeuf a tenu à répondre point par point aux différentes critiques dont il fait l'objet.

 

S'AGISSANT tout d'abord de la réunion qui s'est tenue le lundi 14 janvier à la demande du préfet des Ardennes (notre édition du 17 janvier), François Leboeuf précise qu'il n'y a pas été invité, alors même que l'ordre du jour concernait directement son association.
Il s'étonne également d'avoir lu que le point rencontre fermera ses portes mi-février.
« Il n'a jamais été envisagé de fermer mi-février », s'indigne le président de l'association, qui voit dans cette affirmation « un mensonge pour discréditer l'action que nous menons depuis plus de dix ans auprès des personnes handicapées physiques des Ardennes »*. Il rappelle que le point rencontre Handi'Cap n'a cessé son activité que durant la période des fêtes et qu'il est rouvert depuis le 3 janvier.

 

Solde

« Handi'Cap fonctionne avec dix-huit bénévoles et un planning d'animations mensuel est proposé aux usagers. Ces bénévoles se dévouent sans compter et je dois ici leur rendre hommage. Sur les trois journées d'ouverture, nous accueillons entre dix et douze usagers par jour. Actuellement nous recherchons un local de 150 m2 et nous avons différentes pistes sur lesquelles nous travaillons ».
S'agissant du licenciement des salariés, il explique que cette décision a été prise, au moins pour un poste, suite à la réduction de dotation du Service d'Accompagnement à la Vie Sociale en 2012.
« A ce jour, l'Ugecam ne nous a toujours pas versé le solde 2012 qui s'élève à 42 000 euros, montant qui a été vu lors d'une réunion à la direction des interventions sociales ardennaises en présence de M. Ravignon et des représentants de l'UGECAM, le 4 janvier dernier. Pour 2012, nous n'avons perçu que 28 000 euros. Monsieur le préfet évoque des salariés en contrat d'avenir. Une seule question : qui financera le différentiel entre la part de l'Etat et le salaire effectif ? »
Le président de l'association s'étonne également de la demande d'une entité juridique ardennaise.

« Pourquoi pour La Sève et le Rameau et pas pour les autres associations dont le siège est hors du département ? », s'interroge François Leboeuf tout en rappelant que la présidence a été assurée de nombreuses années par Marcelle Nuti, membre fondateur, qui habitait Etion, et que depuis plus de douze ans, la vice-présidence est assurée par le Dr Le Luhant, qui habite les Ardennes.
« Le docteur Le Luhant et moi-même sommes tout à fait disposés à rencontrer le préfet des Ardennes », conclut le président de l'association.

 

(Bernard GIRAUD pour l'Ardennais)
* Dans notre édition du 9 janvier, François Leboeuf indiquait lui-même que le point rencontre resterait ouvert jusqu'à la mi-février.

jeudi, 17 janvier 2013

Fermeture du point rencontre de la Sève et le Rameau Bénévoles, usagers et associations chez le préfet

2013011750f779b486166-0-715140.jpgLundi soir, une délégation d'une quinzaine de personnes, a rencontré le préfet afin de trouver une solution pour le point rencontre carolo de la Sève et le Rameau qui fermera définitivement à la mi-février.
 

Emmenés par Boris Ravignon et la conseillère municipale Françoise Hannotin, les bénévoles et usagers ont pu expliquer leur situation et dire leur volonté de voir un nouveau point rencontre se créer.
 

Le préfet pour sa part a donné plusieurs pistes de réflexion notamment la création d'emplois en contrat d'avenir qui permettrait de pérenniser le lieu au moins pour 3 ans et il s'est engagé à contacter les bailleurs sociaux…


D'autres associations étaient présentes : les paralysés de France (APF), les sclérosés en plaques (Afsep), Tralalère (les parents des enfants handicapés) ou encore celle du Noël des plus démunis.
Objectif : dire leur solidarité et leur inquiétude car les questions des usagers concernant les financements et les statuts de l'association restent sans réponse. « Cela jette le discrédit sur les autres associations » estime Daniel Schmitt, président du Noël des plus démunis.


 « Il y a un manque de transparence » explique la conseillère municipale Françoise Hannotin avant de rappeler que la ville verse 9 500 euros de subvention à l'association siégeant à Reims.
Si le président de l'association François Leboeuf n'avait pas été convié à cette réunion, la délégation a convenu toutefois qu'il fallait que la direction soit « remise dans la boucle » afin que les choses puissent avancer. « Il y a des choses à régler avant », a expliqué le préfet « je peux être très pragmatique à partir du moment où le problème de fond est réglé ».


 (N.DIOT pour l'Ardennais)

mercredi, 09 janvier 2013

La Sève et le Rameau Le point rencontre en sursis

2013010950ecf4d39aa08-0-710630.jpgPrévue pour le 31 décembre 2012, la fermeture du point rencontre de la Sève et le Rameau sera effective mi-février. D'ici là, l'association cherche un nouveau lieu.

 

La Sève et le Rameau avait annoncé en novembre la fermeture de son point rencontre dédié aux personnes handicapées physiques rue Baron-Quinart pour le 31 décembre 2012. Les usagers et bénévoles ont finalement un sursis de six semaines supplémentaires : « Le point rencontre restera ouvert jusqu'à la mi-février », explique le président François Lebœuf.
 

Une fausse bonne nouvelle car si le lieu continue de fonctionner, c'est grâce à des bénévoles qui assurent un accueil trois jours par semaine, le lundi, mercredi et samedi de 10 heures à 18 heures. Les deux salariés ont en effet été remerciés.
Le problème reste de trouver un nouveau local où pérenniser l'accueil associatif : « Nous cherchons 150 m2 à un prix raisonnable », précise François Lebœuf.
Une fois le lieu adéquat trouvé, le problème ne sera toutefois qu'en partie résolu. Seule l'action associative pourra fonctionner, ce qui réjouira sûrement les 24 habitués.
 

Mais pas les cinq personnes qui bénéficiaient jusque-là du SAVS. Sans professionnels, la partie « Service d'accompagnement à la vie sociale » ne pourra en effet plus y être assurée.
Pour mémoire, le SAVS a pour objectif de favoriser l'autonomie des adultes handicapés en proposant des services adaptés aux besoins de chacun.
La Sève et le Rameau est notamment sollicité pour des activités de socialisation et, à ce titre, perçoit depuis 2012 « 10.000 euros de base » auxquels s'ajoute « un forfait de 4.000 euros par personne prise en charge », précise le conseiller général Boris Ravignon, « soit 42.000 euros en 2012 au lieu des 80.000 euros » de 2011.
Une différence que la baisse du nombre de prises en charge (de 24 à 11) n'explique pas entièrement. « L'Ugecam a décidé de changer le mode de rémunération sans explication », constate Boris Ravignon, très impliqué dans le dossier.
 

Vendredi dernier, il a organisé une réunion afin que les différentes parties mettent cartes sur table et trouvent une solution, notamment pour les cinq personnes qui se retrouvent actuellement sur le carreau (ce qui devrait être résolu dans les jours à venir par l'Ugecam). Mais le résultat n'a pas tout à fait été celui escompté.
« Les griefs » de chacun n'ont pas été exposés, les relations restent « tendues » (dixit François Lebœuf) et des questions sont toujours en suspens : pourquoi la rémunération du SAVS a-t-elle été revue ? Pourquoi y a-t-il moins de SAVS orientés vers la Sève et le Rameau ?
 

Pour autant, l'élu attend des structures (l'Ugecam, la Sève et le Rameau et le collectif interassociatif pour le handicap) qu'elles « travaillent ensemble pour aboutir à un nouveau projet, pour un point rencontre ».
En 2009, Boris Ravignon avait obtenu une rallonge budgétaire de 80.000 euros afin de permettre la mise en place du SAVS. « Depuis 2001, le conseil général a versé plus de 300.000 euros pour le faire fonctionner ». « Notre département est trop petit pour disperser nos moyens. Nous ne pouvons pas entretenir des petits trucs pas viables » prévient-il.

 

(Source : N. Diot pour l'Ardennais)