Délégation APF des Ardennes (08)

Demain dès 14h, pour fêter dignement le Mardi-gras, la Délégation accueille ses adhérents - déguisés pour l'occasion - à venir partager crêpes et confitures, ainsi qu'un verre de l'amitié.

Toujours pour le Mardi-gras, la cidrerie Capitaine à Lalobbe organise une Crêpes-party de 13h à 18h. Entrée, crêpes et confitures gratuites, avec Bar à cidre, promotion sur le Cidre et le Poirée made in Ardennes, et diffusion du film "La Vie de la Cidrerie". Renseignements au 03 24 52 80 82.

Le catalogue 2012 se veut varié. Il propose les "habituelles" vacances adaptées, c'est-à-dire les séjours n'accueillant que des enfants en situation de handicap moteur ou de polyhandicap, mais aussi des nouveautés. En 2012, il y aura deux séjours mixtes accueillant au moins autant d'enfants en situation de handicap moteur que de valides, ainsi que des vacances inclusives (anciennement séjours en intégration), c'est-à-dire des colos ordinaires pour lesquelles APF Evasion se fait le relais de partenaires organisateurs dans le but de favoriser l'inclusion des jeunes.

Pour recevoir les documents, envoyez votre demande à evasion.enfance-jeunesse@apf.asso.fr

ou téléphonez au 01 40 78 56 77.

En fonction de votre demande, l'envoi comportera:

• des catalogues été 2012;
• des bulletins d'adhésion APF;
• des dossiers individuels "Séjours de vacances Enfance/Jeunesse;
• des dossiers médicaux;
• des argumentaires médico-sociaux obligatoire pour les SATVA.

Ardennes attelage attitude, nouveau venu dans le paysage touristique équestre. Pour la première fois dans les Ardennes, dès cet été, les balades touristiques en calèche seront accessibles aux personnes en fauteuil.

"Nous avons eu une fois l'expérience de ne pouvoir satisfaire la demande d'une personne en fauteuil qui voulait faire la promenade en roulotte. C'était insuportable", se souvient Elisabeth Baudry, guide et chargée d'animation à l'office de tourisme communautaire. A compter du 1er juillet, elle pourra reléguer ce triste épisode au rang des mauvais souvenirs.

Grâce à un nouveau partenaire, la désormais traditionnelle promenade au pas du cheval, en ville et le long de la Meuse, sera en effet pour la première fois accessible aux personnes en fauteuil roulant. Une possibilité offerte par Georges Villeval qui crée actuellement une nouvelle structure Ardennes Attelage Attitude. Depuis un an, ce formateur au lycée hôtelier de Bazeilles passe son temps libre à éduquer deux chevaux ardennais Urotus et Upsy, qu'il a sauvé de l'abattoir. Bientôt, il les attellera à la calèche qu'il fait actuellement construire en Pologne pour qu'elle soit adaptée aux personnes en fauteuil (ainsi que le harnais). "J'ai vu trop de gens handicapés qui arrivaient avec leur famille et qui restaient sur le bord de la route", explique celui qui a aussi officié dans l'insertion et la formation pour adultes.

Le matériel nécessaire est onéreux: plus de 11 000 euros dont une partie devrait être subventionnée par Coeur d'Ardenne (2000 euros) et peut-être par le Conseil Général et le Fond Européen de Développement Régional (Feder). (Source: Nathalie Diot - L'Ardennais)

Un groupe pluridisciplinaire de la région constitué de médecin, philosophe, sociologue, enseignant, spécialiste des soins paliatifs, etc., ont confronté leurs réflexions et leurs expériences à propos de cette injonction difficile "Vivre quand le corps fout le camp !", au coeur de nos sociétés jeunistes plutôt habituées au déni de la maladie, de la perte et des monstruosités du corps. L'art de Jean Rustin accompagne les textes.

Dans une société où l'allongement de la vie est un fait observable, le vieillissement n'est plus naturel, c'est un problème. Avec l'âge ou la maladie, le corps peut devenir un étranger. On ne le reconnait plus et il ne correspond plus à ce qu'on le voit dans les médias - le corps jeune et en bonne santé, le corps idéal. La vieillesse et la maladie rappelle à la personne les limites de ce corps que le monde médical sera amener à soigner. Mais les spécialistes et les malades s'en sont aperçus, aujourd'hui, le soin est déshumanisé. Par soin, on désigne davantage des "actes médicaux" que l'attention portée à la personne. Au point qu'une personne devient une "maladie" plutôt qu'une "personne". C'est face à ces constats que les spécialistes voient qu'il est indispensable de rédiger des chartes éthiques qui permettent et permettront de revenir à l'être humain. (Source: L'Ardennais d'après des propos recueillis par J.-F. Scherpereel)

Vivre quand le corps fout le camp, dir. C. Galopin, Edition Eres, 260 pages, 23€.

"Ce qui hier semblait être du domaine de la science-fiction est devenu des plus concrets aujourd’hui. Les exemples ne manquent pas, tant au niveau de la biologie (extraction de cellules souches, reprogrammation cellulaire, modification de l’ADN, identification de gènes impliqués dans des maladies ou le vieillissement, etc.) que de la technologie (ordinateurs contrôlés par la pensée ou le regard, prothèses composites capables de réparer ou restaurer la vue, l’audition ou encore la marche…).

Au vu des avancées technoscientifiques actuelles, on assiste sans aucun doute à une véritable révolution et la question se pose de savoir si les progrès fulgurants de la science ne vont pas radicalement transformer l'homme. Afin d’y répondre, Monique Atlan et Roger-Pol Droit ont enquêté pendant deux ans, rencontrant une cinquantaine de scientifiques de renom qui travaillent à travers le monde au sein d’institutions prestigieuses (Collège de France, Universités de Stanford et de Harvard, École normale supérieure, MIT - Massachusetts Institute of Technology…)

Pour ces deux journalistes, les progrès de la science ont fait bouger les frontières entre l’inerte et le vivant, l’artificiel et le naturel ou encore l’animal et l’homme. Ainsi, «les contours de l'humain s'estompent et les limites s’éloignent». Face à ces représentations de l’humain devenues floues, il devient nécessaire de reformuler la notion d’humanisme. Cependant, les auteurs soulignent que, même si une partie des mécanismes du vivant a été identifiée, l’homme, de par sa singularité, est loin de se résumer à la somme de ses gènes ou à la connaissance de ses processus cognitifs." (Source: O. Clot-Faybesse - Faire Face).

Humain - Une enquête philosophique sur ces révolutions qui changent nos vies, Monique Atlan et Roger-Paul Droit, Éditions Flammarion, 560 pages, 22,90 €.

L'association Valentin Haüy vous invite à leur repas mensuel, le 23 février à midi au local de l'association (39, rue Monge à Charleville-Mézières).

 Le menu sera composé d'un apéritif, d'une entrée, d'un cassoulet maison, d'un dessert et d'une boisson. Tarif: 12,50 euros/personne.

S'inscrire avant le 20  février au plus tard en téléphonant à la délégation APF au 03 24 33 00 41 ou à l'association Valentin Haüy au 06 50 92 52 23.