mercredi, 08 février 2012

Rectificatifs

  • Premièrement, le Match de football Sedan/Monaco n'a pas lieu le vendredi 20 février, mais le vendredi 2 mars.

Départ à partir de la délégation à 18h, et retour vers minuit.

Tarif: 20euros. Réservation avant le 27 février.

  • Deuxièmement, la visite de l'abbaye d'Orval de ce jeudi 9 février est annulée à cause de la météo peu clémente!
  • Troisièmement, l'atelier "Créatif" est annulé cette semaine, mais il aura bien lieu le jeudi 16/02 à 14h.

L'homme qui voulait marcher sa vie

"Tous les soirs, je suis épuisé…"  On le serait pour moins. Joe Kals, paraplégique (D12) depuis 30 ans, parcourt 10 km par jour, en marche pendulaire, à la force des bras et des abdominaux. Parti du Havre le 10 août 2011, ce photographe, tout juste quinquagénaire, espère atteindre Menton, la ville où il habite, courant mars. Soit au total, 1 325 kilomètres. "Mon préparateur physique estime que l’effort physique que je fournis pour parcourir 10 km correspond à deux marathons !", explique-t-il, depuis son camping-car qui faisait halte, ce jour-là, à la caserne des pompiers de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône).

Levé à 5h du matin, Joe Kals se livre d’abord à une séance d’électrostimulation d’1h15, avant de s’étirer les abdominaux pendant une demi-heure. A 9h30, il est sur le goudron pour son premier "marathon", les jambes enserrées dans des orthèses, les bras sur les béquilles. Pause déjeuner-repos puis second "marathon" l’après-midi. "C’est surhumain", concède-t-il. Surtout qu’à la douleur physique, s’ajoute la fatigue nerveuse. "Je dois rester concentré en permanence pour conserver l’équilibre et ne pas tomber. Je vis dans l’angoisse de la chute."

Joe Kals s’est préparé pendant cinq années avant de s’élancer sur les départementales de France. Son but : sensibiliser le plus grand nombre à la prévention du handicap et à la nécessité d’intensifier la recherche médicale, "pour que, dans un futur, le plus proche possible, l’homme ne garde plus de séquelles d’une section de la moelle épinière et ainsi puisse continuer à vivre dans la dignité". Car, avec la survenue du handicap, commence "la souffrance d’une vie dont on devient spectateur".  "Vous êtes pourtant bien acteur de votre vie ?", l’interroge-t-on, surpris. "Oui, mais à quel prix ?, répond-il. L’Homme n’est pas fait pour vivre assis. La priorité des pouvoirs publics doit être la recherche médicale et non pas l’accessibilité et l’insertion sociale, qui ne sont que des utopiesJe veux que les futurs accidentés aient la chance de ne pas avoir à vivre tout ce que j’ai vécu, qu’ils puissent se remettre debout grâce aux progrès de la médecineSi ma vie doit servir à quelque chose, ce sera à ça !" (Source: Franck Seuret - Faire Face)

 

mardi, 07 février 2012

Un documentaire à voir sur France2

Voilà une nouvelle pièce à verser au débat sur la légalisation de l’euthanasie, interdite en France. France 2 diffuse ce soir, à 23h45, un documentaire de 52 minutes sur le combat d’un homme pour le droit à mourir: A la Vie, à la mort.

A 53 ans, Michel a été victime d’un accident vasculaire cérébral, qui a entraîné un locked-in syndrome. Depuis mars 2008, il est totalement paralysé – il est sous assistance respiratoire et est nourri à l’aide d’une sonde, mais ses facultés intellectuelles sont parfaitement intactes. Il communique avec son épouse, ses deux filles et son entourage à l’aide d’un code basé sur le clignement des paupières. « Je veux mourir », leur a-t-il répété à plusieurs reprises, alors qu’il était accueilli dans un établissement spécialisé, à Berck-sur-Mer. Une demande que les médecins du centre ont du mal à entendre.

Le documentaire d’Anne Georget montre, à travers l'exemple de Michel, à quel point la voie est étroite et difficile à emprunter pour le patient, ses proches et le corps médical, même si chaque cas est bien évidemment unique.

La question de l’euthanasie s’est invitée dans le débat présidentiel avec l'engagement de François Hollande de « proposer que toute personne majeure en phase avancée ou terminale d’une maladie incurable, provoquant une souffrance physique ou psychique insupportable, et qui ne peut être apaisée, puisse demander, dans des conditions précises et strictes, à bénéficier d’une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Le mot d’euthanasie n’est pas prononcé, mais le principe est posé.

A la Vie, à la mort peut être visionné à partir de demain et pendant sept jours sur www.pluzz.fr. (Source: Franck Seuret - Faire Face.

Soutenir les déficients visuels

Créée en 1889 et reconnue d'utilité publique en 1891, l'Association Valentin Haüy ne cesse de vouloir s'étendre, afin de soutenir un plus grand nombre de déficient visuels.

Après une installation, fin 2011, à Charleville-Mézières, le président Alain Duchemin et son équipe de bénévoles tiennent maintenant des permanences dans plusieurs communes du département, notamment à la mairie de Vireux-Wallerand chaque premier jeudi du mois et au Foyer Capel de Sedan chaque premier vendredi du mois, en même temps que la délégation APF des Ardennes.

Cette association permet notamment aux personnes malvoyantes de ne pas être isolées et d'avoir une vie sociale comme tout un chacun. Pour améliorer leur quotidien, les bénévoles organisent un repas tous les mois à Charleville-Mézières, mais aussi des manifestations ayant pour but de faciliter la vie quotidienne des bénéficiaires (achat des machines à écrire en braille, cours d'informatique sur logiciels à synthèse vocale, etc.)

A noter que la chorale Grain de Folie de Montcy-Notre-Dame donnera un concert au profit de l'association, le samedi 10 mars en l'église de Renwez.

Un appel aux bénévoles est lancé. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter le 03 10 43 07 13 ou envoyer un mail à:

correspondance.ardennnes@avh.asso.fr

Soirée-débat autour de l'autisme

L'autisme s'est retrouvé au coeur des débats, la semaine dernière au Manège, à l'occasion d'un ciné rencontre organisé en partenariat avec l'association Ensemble pour Aurélien et Jason.


Ensemble pour Aurélien et Jason.jpg

 Cette structure [dont nous avons parlé dans une note précédente], dont le siège social se trouve à Bourg-Fidèle, regroupe des parents dont les enfants sont touchés par ce handicap. Elle leur propose des formations à la méthode ABA (sigle anglais pour "Applied Behavioral Analysis" ou "analyse appliquée du comportement") et met à leur disposition un lieu d'accueil pour qu'ils aient la possibilité de faire progresser les enfants dans de bonnes conditions.

La soirée a débuté par l'émouvant film documentaire de Sandrine Bonnaire, Elle s'appelle Sabine. Puis, après la projection, Adrienne Vanlaer, psychologue formée à la méthode ABA, a expliqué l'autisme à la cinquantaine de personnes présentes dans la salle. "Des soirées comme celle-là permettent une meilleure connaissance de ce qu'est l'autisme, de ne pas en avoir peur, et d'aider à mieux faire connaître des méthodes non traumatisantes comme la méthode ABA préconisée au sein de l'association Ensemble pour Aurélien et Jason", constate la présidente du Manège, Françoise Ménagé.

A l'issu de la rencontre, cette dernière a remis un chèque à l'association correspondant à la moitié de la somme collectée par la vente d'affiches de cinéma en 2011. L'autre moitié ayant quant à elle été versée au Téléthon. (Source: L'Ardennais)

Association Ensemble pour Aurélien et Jason: 7bis, rue du général de Gaulle, 08230 Bourg-Fidèle.

Courriel : ensembleaurelienetjason@gmail.com

Tél.: 06 30 51 86 33