lundi, 08 avril 2013

Fête du Don du Sang à la Place Ducale les 13 et 14 avril

affiche don du sang.jpgLa 13ème édition du Don du Sang se déroule le samedi 13 et dimanche 14 avril 2013 sur la place Ducale à Charleville Mézières.

 

Venez découvrir le village associatif, écouter les concerts qui auront lieu les 2 après midis et bien sur vous aurez la possibilité de donner votre sang pendant ces deux journées.

L’APF des Ardennes sera présente les 13 et 14 avril avec un stand présentant les activités et les missions de l’association ainsi qu’avec le parcours de sensibilisation.

lundi, 11 février 2013

Grâce à son coach, Evelyne Pienne, malvoyante, fait du sport

201302095115ce3e75efa-0-728040.jpgCe n'est pas parce qu'on est malvoyant qu'on ne peut pas faire de sport. C'est le message d'Evelyne Pienne qui après avoir été exclue d'un cours de gym s'entraîne avec un coach.

 

 

« PENCHEZ vous en arrière. Tête en arrière. Vous venez chercher la barre à l'extérieur de mes mains. » Malvoyante à 90 %, Évelyne Pienne suit attentivement les indications de son coach Thibault Corniquet.
 

L'objectif de ce dernier, lui faire soulever 15 kg avec les bras pour l'aider à « tonifier son corps et éviter les courbatures…. Et participer aux jeux paralympiques en 2016 ! » la taquine-t-il.
Depuis octobre, Thierry Corniquet entraîne Évelyne Pienne deux heures par semaine dans une salle de sport carolo. Un challenge pour l'un comme pour l'autre. Car Évelyne n'avait pas pratiqué de sport depuis ses 16 ans. Quant au coach sportif, également préparateur physique des basketteurs de l'Étoile, il n'avait encore jamais entraîné de personne handicapée. Finalement, l'un et l'autre sont ravis.

« Cela ne demande pas plus d'attention mais une attention différente », observe-t-il. En plus de construire un programme adapté à ses besoins et compétences, Thibault est les yeux d'Évelyne. Il lui indique ses performances sur les petits moniteurs associés aux appareils, la guide entre les machines et l'aide à passer d'un étage à l'autre. Mais pas à monter les escaliers.

 

Retrouver du souffle

Évelyne connaît les 16 marches qui la séparent du rameur et n'a pas besoin qu'on l'aide à monter ou descendre. Elle est autonome. Tout comme chez elle où elle fait son ménage, se fait à manger, lit, écrit, grâce à un équipement spécialisé.
Membre de l'APF et de l'association Voir ensemble, Évelyne fait partie de ces personnes qui ne se laissent pas aller.
Même si elle avoue qu'elle a eu bien du mal à accepter son handicap au début et a parfois pensé au suicide. Elle avait 24 ans quand une maladie génétique l'a en partie privée de la vue. Âgée aujourd'hui de 48 ans, elle a « appris à vivre avec » et à prendre la vie du bon côté.
Aussi quand les douleurs physiques se sont faites trop présentes et que les cachets ne lui faisaient plus rien, elle a décidé de prendre les choses en main et s'est inscrite à un cours de gym.
 

Mais il lui a fallu être persévérante. Sa première tentative auprès d'une association s'est conclue par un échec. Selon elle, la prof sollicitée n'a pas souhaité l'intégrer à son cours pour valides expliquant qu'elle le « perturberait ». Alors qu'elle aurait sans doute pu mener l'affaire plus loin (lire ci dessous), Évelyne a poursuivi son objectif.
Mais pas question pour elle de chercher un cours du côté d'handisport. « Je n'ai pas envie de me retrouver toujours avec des personnes handicapées ou malades. Et je voulais voir autre chose que la maison ou que les rues piétonnes ». Grâce à son kiné, elle a finalement rencontré Thibaut Corniquet. Certes, ces séances individuelles ont un coût (« entre 32 et 38 euros », précise le coach) mais en 4 mois, elle a vite senti les bénéfices de ces efforts hebdomadaires : plus mal au dos, plus de pieds gonflés le matin, une tension revenue à la normal, du souffle et moins de médicaments. « Et je coûte moins cher à la sécu ! » s'amuse-t-elle.

 

Il ne suffit pas de rendre les lieux accessibles pour que les personnes handicapées soient intégrées au monde des valides, encore faut-il que les gens soient accueillants.
Vraisemblablement, le problème ne concerne pas les salles de sport de Charleville qui, comme la loi de 2005 l'exige, ont l'habitude d'accueillir des personnes handicapées (moteur, malentendants, entre autres) et où la prise en charge individuelle est plus facile.
En revanche, pour les cours collectifs, la situation semble plus délicate selon l'expérience d'Évelyne Pienne.
 

Pour autant, nous explique le directeur de l'APF Gaël Houée, « si une structure refuse une personne pour son handicap c'est une discrimination. Nous sommes dans une société qui doit inclure les personnes handicapées. Evelyne Pienne n'a pas relevé cette exclusion car elle doit y être habituée mais si elle voulait attenter une action auprès de la Halde (haute autorité de lutte contre les discriminations) elle le pourrait ».

 

(Source : L'Ardennais)

mardi, 05 février 2013

En cours grâce à quatre étudiantes de l'IUT Gaco Un guide de l'accessibilité

20130204510f364054010-0-725203.jpgTel ou tel restaurant peut-il accueillir une personne en fauteuil roulant ? Le chien d'un aveugle sera-t-il le bienvenu ? Un guide carolo sur internet est en cours d'élaboration.

 

QUATRE étudiantes en 2e année de l'IUT de Reims-Châlons-Charleville section Gaco (gestion administrative et commerciale) sont actuellement en train d'élaborer un guide pratique de l'accessibilité - pour tous types de handicaps - de plusieurs lieux de sorties de Charleville-Mézières. Par « sorties », Anaïs Renard, Belinda Gilquin, Betty Pasta et Eloïse Hamant entendent musées, cinéma, bowling, restaurants, hôtels, etc.
 

Et même si dans ce genre d'évaluation de l'accessibilité des lieux, on pense immédiatement aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant qui pourraient rencontrer des difficultés à passer une marche ou une impossibilité à accéder à un étage en l'absence d'ascenseur, le guide inclura aussi des gênes ou empêchements concernant les sourds et malentendants, les aveugles ou malvoyants et même les personnes souffrant d'un handicap mental.
 

Ce guide existera sur un support numérique : un pdf de 24 pages illustrées de photos mis en ligne sur le site du conseil général des Ardennes, en partenariat avec le Comité départemental du tourisme.
« Nous sommes étudiantes, c'est un travail qui entre dans le cursus de nos études de 2e année », explique Anaïs Renard, « et nous n'avons pas voulu… épingler les manques ou casser les établissements ! »
Le guide sera plutôt « positif et incitatif », confirment les trois autres étudiantes.
Pouvoir « préparer » ses sorties
Il se présentera sous la forme de fiches pratiques descriptives, « sans jugements de valeur », précise-t-on.
 

« C'est un travail qui est forcément mené avec la collaboration des responsables des lieux… et pas dans leur dos ». L'espoir de cette première mouture (qui pourra toujours être augmentée ou mise à jour même sans les étudiantes à l'origine de l'idée) est de rassembler une vingtaine de fiches.
Certains établissements contactés ont refusé de jouer le jeu, notamment des hôtels dont les responsables auraient craint, semble-t-il, de devoir procéder à d'importants travaux. Qu'à cela ne tienne, ils ne seront pas dans le guide.
Le but de petit vademecum touristique est de donner la possibilité à des personnes handicapées de pouvoir « préparer » leurs sorties.
 

Une personne en fauteuil peut-elle aller dîner dans tel ou tel restaurant ?
Même sans ascenseur pour l'étage, l'établissement dispose-t-il de tables en rez-de-chaussée ? Et ce rez- de-chaussée est-il équipé d'une rampe d'accès ? « Bien sûr, on conseille aux personnes, lors de la réservation, de préciser la nature de leur handicap pour éviter les mauvaises surprises ! », rappelle Anaïs Renard.
Autres cas : le chien-guide d'un non-voyant sera-t-il admis dans un restaurant ? L'établissement a-t-il prévu un menu en braille ? Y a-t-il des alarmes incendies visuelles pour les personnes sourdes ?
 L'endroit ne sera-t-il pas trop bruyant pour un malentendant ? Etc.
 

Le pdf doit être terminé pour fin mars. Les quatre étudiantes cherchent encore à l'heure actuelle de nouveaux lieux souhaitant figurer dans ce guide. Ont déjà été vus le Buffalo Grill, la Pataterie, le restaurant Boca Chica, l'hôtel Kyriad, la crêperie Triskell…
D'autres évaluations sont en cours avec le bowling Central Park, le Metropolis, l'hôtel Ibis de Villers-Semeuse.

 

(Source : l'Ardennais)

lundi, 04 février 2013

La langue des signes réalisée par des avatars

Des étudiants, des chercheurs d’IBM et le RNDI (Royal National Institute for Deaf Peoplee ont développé un projet pour le moins intéressant : le projet SiSi, pour « Say It Sign It ». Une solution qui transforme les paroles prononcées dans un micro en langue des signes (la BSL, British Sign Language - Langue des signes britannique).

sourds langue des signes sourds langue des signes


À cette fin, un avatar retranscrit en temps réel ces informations afin qu’elles soient reconnues par les personnes sourdes. L’opération se déroule en deux phases : un logiciel de reconnaissance vocale passe les paroles en mode texte et SiSi, du texte aux signes.

Évidemment, difficile de remplacer un véritable interprète mais cette solution pourra être utilisée faute de mieux. Les retombées sont donc multiples : chaînes de télévision, émissions radios, talks shows, réunion confidentielle, etc. pourront ainsi être accessibles à ce public trop souvent ignoré. Les messages vocaux reçus sur téléphone mobile pourront de la même manière être transcrit directement depuis l’écran du mobile. « les prochains développements pourraient voir cet avatar placé dans une fenêtre pop-up dans un coin de l’écran (d’un portable, PC, d’une TV, d’un écran d’auditorium, etc.), et où les utilisateurs pourront sélectionner taille et apparence du personnage virtuel » explique encore IBM.

« Quelque 55 000 personnes utilise la BSL comme langage primaire au Royaume Unis » et ce système a été conçu pour être adaptable à terme dans n’importe quelle langue des signes.

 

samedi, 02 février 2013

Sur la route, 40 fois plus de blessés que de morts

2013_01_31__12_28_accident_de_la_route_vogland.jpgEn 2012, il y a eu 3.700 morts sur les routes françaises mais le nombre de victimes rescapées est souvent occulté. Dans le monde, chaque année, les accidents de la route font 1,3 million de morts et 40 fois plus de blessées. Le documentaire "Sorties de route" met en évidence les conséquences des accidents de la route.

 

Une étude réalisée conjointement par l’Institut national de veille sanitaire (INVS) et l’Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS) a montré que la route faisait autant de blessés avec séquelles majeures que de tués. En 2008, le nombre de blessés de la route (de toutes gravités) était de 514.300. Les accidents de la route sont à l’origine, souvent, d’hémiplégie, paraplégie, tétraplégie, séquelles de traumatismes crâniens... Une prise en charge lourde, pendant toute la vie, est alors nécessaire.

 

Neuf accidents sur dix dus à une infraction au code de la route

Suite à la diffusion en 2012, sur deux chaînes de télévision, de "Sorties de route", un documentaire qui donne la parole aux rescapés de la route, un site a été créé. Celui-ci explique les conséquences des accidents de la route sur la vie des victimes, avec de nombreux témoignages et la collaboration de l’Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens et de cérébro-lésés (UNAFTC) et de certains assureurs. L’objectif est de faire prendre conscience des risques encourus sur la route, sachant que neuf accidents sur dix sont dus à une infraction au code de la route.

 

La population la plus exposée est celle des 15-29 ans

Le documentaire et le site proposent de nombreux témoignages de victimes traumatisées crâniennes sur leur changement de vie, mais aussi de proches ou de professionnels de santé qui exposent les séquelles physiques et cognitivo-comportementales tels que des déficits neurologiques et des troubles psychiques. Ainsi, le témoignage de Thomas, accidenté à l’âge de 17 ans : "J’ai recommencé ma vie à zéro, ma vie de maintenant, je ne l’aime pas". Parmi les causes des accidents, sont expliqués les dangers de la vitesse et de l’alcool et des phénomènes aggravants comme l’hypovigilance.

 

Sauver des vies : apprentissage des gestes de premier secours

Une campagne de mobilisation sur Internet concernant l’apprentissage des gestes de premier secours est lancée du 11 au 17 février, par les étudiants en médecine soutenus par différents partenaires dont l’ Automobile club médical de France (ACMF) ; celui-ci demande qu’une formation aux premiers secours soit délivrée préalablement à l’examen du permis de conduire. Philippe Lauwick, président de l’ACMF, l’invité de la rédaction du jeudi 31 janvier 2013 sur Vivre FM rappelait que ce sont les trois premières minutes qui comptent le plus pour sauver des vies.

Cliquer sur 300vies.fr permet de visualer certains gestes qui sauvent, comme par exemple remettre la tête en position neutre pour dégager les voies respiratoires.

 

(Source : vivrefm.com)