vendredi, 23 décembre 2011

Joyeux Noël et Bonne Année !

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La délégation sera fermée du samedi 24 décembre au lundi 2 janvier inclus.


Après cette courte absence, nous vous rappelons que vous êtes invités à venir partager la Galette des Rois avec nous, à la délégation, le mercredi 4 janvier à 14h30.  Ce sera l'occasion de trinquer pour se souhaiter une Bonne Année 2012!


 


 

Signature hier du Pacte pour l'emploi des personnes handicapées en entreprises adaptées

Ce pacte, conclu avec neuf associations du secteur va permettre d'augmenter le nombre d’aides au poste, une subvention qui compense la moindre productivité des salariés handicapés qu’elles emploient. Elles augmenterons de 1 000 par an, pour passer de 19 500 en 2011 à 22 500 en 2014.

Les 650 entreprises adaptées emploient aujourd’hui plus de 30 000 salariés, dont 25 000 travailleurs en situation de handicap. En contrepartie, elles s’engagent à recruter prioritairement des personnes bénéficiaires de l’AAH, ou sans activité pendant au moins 12 mois sur une période de 18 mois consécutifs, ou âgées de plus de 50 ans ou de moins de 25 ans, ou sortant d’établissements et services d’aides par le travail. Elles doivent également favoriser le recrutement, sur ces 3 000 emplois, d’au moins 600 salariés en contrat de professionnalisation ou d’apprentissage.

François Fillon a confirmé que le nombre de travailleurs handicapés accompagnés par les Cap emploi, dans le cadre d’une convention avec Pôle Emploi, sera reconduit en 2012 au même niveau qu’en 2011, à hauteur de 70 000. C’était également un des engagements de la Conférence nationale du handicap.

Il a enfin fait part de sa volonté de « passer un cap dans l’accès des jeunes handicapés au service civique volontaire », qui permet à des jeunes de 16 à 25 ans d’effectuer une mission d’intérêt général pendant six à douze mois : « J’ai demandé à Luc Chatel [le ministre de l’Education nationale] et à Martin Hirsch [le président de l’agence du service civique] de me proposer une initiative dans ce sens. » (Franck Seuret - Faire Face) 

Fibromyalgie: la douleur masquée

Depuis quelques années, le journal l'Ardennais publie parfois des articles sur la fibromyalgie et sur les difficultés administratives (emploi, sécurité sociale) que rencontrent les personnes atteintes de la fibromyalgie. Aujourd'hui, peu de changements par rapport aux premiers articles puisque les personnes atteintes doivent toujours se battre pour le versement de leur indemnités journalières. Nathalie, un Sedanaise, témoigne de cela dans l'Ardennais d'aujourd'hui.

"Nathalie ne se déplace pas en fauteuil et ne porte pas de plâtre. Sa souffrance, intense, ne se voit pas. Depuis presque deux ans, les médecins ont mis un nom sur ces douleurs chroniques qui la tenaillent nuit et jour: la fibromyalgie. Un syndrome invalidant d'origine neurologique reconnue comme une maladie à part entière depuis 2006, mais qui reste souvent incompris. (...) Le moindre geste lui coûte un effort surhumain. Essouflée, le visage congestionné, elle évoque cette maladie qu'elle tente d'apprivoiser et de juguler avec l'aide de deux amis, et du Centre antidouleur qui lui a "sauvé la vie". (...)

Et comme si cela ne suffisait pas, sont venues s'ajouter des complications administratives. Vis-à-vis de son employeurs mais aussi de la Sécurité sociale qui bloque à plusieurs reprises le versement de ses indemnités journalières (IJ) en avril puis en août. Privée de ressources, Nathalie qui a une fille à charge, finit par adresser le 9 septembre dernier un SOS au médiateur de la CPAM, après plusieurs coups de fils et courriers. Ses "IJ" sont rétablies, mais en novembre, nouveau blocage. nathalie se débat pour vivre et payer ses médicaments qui lui coûtent près de 200euros par mois. "Il y a des tas de gens comme moi qui continuent à travailler parce que les médecins ne les arrêtent pas et qu'il faut se battre contre tout. Pourtant une fatigue chronique n'est pas anodine." (Dominique Berthéas - l'Ardennais)

jeudi, 22 décembre 2011

Un accord cadre pour améliorer la qualité de l'accueil des Français handicapés en Belgique

Un accord-cadre de coopération médico-sociale a été signé avec le gouvernement de la Région wallonne. Objectif: " Mieux répartir les rôles et les compétences pour pouvoir assurer la qualité de la prise en charge des personnes handicapées françaises, enfants et adultes, en Belgique."

L’exil massif vers le voisin belge s’explique d’abord par la proximité géographique et linguistique. En cause également, le manque de places en France. Pour les polyhandicapés, notamment, et pour les adultes ayant des déficiences intellectuelles ou psychiques. D’autres parents, enfin, font le choix de la Belgique en raison de la qualité de la prise en charge.

« Si le meilleur est le plus souvent de mise dans ces institutions belges », comme le reconnaît le député Jean-François Choissy, dans son rapport sur l’autisme, toutes ne sont toutefois pas des modèles d’excellence. Même constat du côté de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS), qui a mené une mission en Belgique en 2005 : « On aboutit à des différences sensibles quant au volume et à la qualité des prestations fournies, pouvant aller jusqu’à des comportements très critiquables. »

L’accord cadre va notamment permettre de réaliser des inspections conjointes franco-belges dans les établissements. Il va également simplifier les procédures administratives et financières. L’accueil des Français handicapés en Belgique est financé par la Caisse primaire d’assurance maladie et les conseils généraux de leur département d’origine, pour un montant total de 60 millions d’euros. (Franck Seuret - Faire Face).

Décidément...

Décidément, les lecteurs de l'Ardennais se préoccupent particulièrement des personnes en situation de handicap, et c'est bon signe pour le opérations de sensibilisation au handicap que nous sommes en train de mettre en place!

"Fidèle spectateur des Flammes et de l'Etoile depuis dix ans, je suis surpris par la décision de Mme Ledoux (et non du conseil municipal) de ne pas continuer à permettre à l'Etoile d'évoluer salle Bayard. Ce qui veut dire que les Flammes deviennent les seuls utilisateurs de cette salle municipale. Donc exit le Cabaret Vert, le festival mondial des théâtre de marionnettes, les galas de boxe, les épreuves de gymnastique et pourquoi pas le vin d'honneur du 14 juillet. Si tel n'était pas le cas, il s'agirait de discrimination vis-à-vis de l'Etoile.

Pour finir, j'aurai une pensée pour les personnes en fauteuil roulant qui, à Dubois-Crancé, doivent affronter un véritable parcours du combattant pour accéder aux tribunes et aux toilettes alors que tout est facile à Bayard." Marc Ninitte, Charleville-Mézières.