jeudi, 07 janvier 2016

Le Zoom de la Délégation APF des Ardennes de Janvier à Mars 2016 est publié

Retrouvez le Zoom de la Délégation APF des Ardennes de Janvier à Mars 2016 en cliquant ici

 

Tous les ans depuis 2012, les Délégation APF de Champagne Ardenne organise un séjour vacances pour des personnes en situation de handicap. Cette année, il a lieu à Agde dans le département de l’Hérault au bord de la Mer Méditerranée.

Retrouvez l'annonce de ce séjour en cliquant ici...

lundi, 13 avril 2015

Allocation adulte handicapé : la durée de versement portée à 5 ans

id5775_photo (1).jpgL'Allocation versée aux particuliers souffrant d'un handicap supérieur à 50 % pourra désormais être attribuée pour une durée maximale de cinq ans, contre deux ans jusqu'à présent.

L'Etat veut donner un coup de pouce aux adultes handicapés. Depuis lundi, un nouveau décret permet d'étendre de deux à cinq ans la durée maximale de l'Allocation adulte handicapé (AAH) pour les personnes ayant un taux d'incapacité entre 50 et 79 % ne pouvant durablement pas accéder à l'emploi.

L'AAH, dont le montant atteint 800 euros par mois pour une personne sans aucune ressource, est versée après étude du dossier de l'individu handicapé par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH). Pour ceux dont l'incapacité atteint 80 %, l'allocation était déjà attribuée pour une durée de cinq ans. En revanche, pour ceux compris entre 50 et 79 %, la durée n'était que de deux ans, la loi estimant qu'ils peuvent plus facilement trouver un emploi. Au bout de cette période, il fallait donc à ces personnes repasser devant la CDAPH pour obtenir une prolongation du versement de l'allocation. Le nouveau décret leur permettra donc de ne plus devoir représenter leur dossier que tous les cinq ans.

22 % de chômage chez les handicapés

Malgré tous les dispositifs existants, le taux de chômage des personnes handicapées, à 22%, est le double de celui des personnes valides. Les entreprises de plus de 20 salariés ont l'obligation d'employer 6% de personnes handicapées, sous peine de pénalités financières. Mais ce taux est de 4,9% dans le public et proche de 3% dans le privé, selon les dernières données disponibles.

 

(Source : metronews.fr)

mardi, 10 février 2015

Mobilisation de l'APF Ardennes et de 6 autres associations demain devant la Préfecture et le Conseil Général des Ardennes

 

 

395873_manifestation-de-professeurs-et-de-parents-d-eleves-contre-le-non-renouvellement-d-assistants-a-bordeaux-le-5-septembre-2012.jpgMercredi 11 Février 2015 (Demain!!!) 7 associations ardennaises représentant les personnes en situation de handicap se mobilisent pour dénoncer le non respect de la mise en oeuvre de la loi du 11 février 2005 par les pouvoirs publics...

 

A 15 heures, devant la Préfecture et le Conseil Général des Ardennes, nous fêterons l'anniversaire inaccessible 10 ans jour pour jour après le vote de la loi pour l’égalité des chances!!!
L'accessibilité, l'emploi, les ressources, l'éducation... autant de thèmes que de problèmes non résolus par les politiques publiques... Alors que la loi votée il y a 10 ans devait tout régler, elle a créé de nouvelles inégalités!

 

Alors demain, tous devant la Préfecture et le Conseil Général des Ardennes à 15 heures...

 

Les 7 associations ardennaises sont : Apf Délégation des Ardennes, UNAFAM Ardennes, Trisomie 21 ArdennesValentin Hauy Charleville Assoc, APIPA ASPERGER TED, LAEDA, ADAPEI 08

 

Communiqué de presse : 

Version Word : Communiqué de presse - Handicap - Mobilisation 11 février 2015.doc

Version PDF : Communiqué de Presse - Handicap - Mobilisation 11 février 2015.pdf

mercredi, 05 novembre 2014

Les enfants handicapés français scolarisés en Belgique partent en taxis

 

Chaque jour, plusieurs centaines de taxis français passent en Belgique avec à leur bord des enfants français. Des milliers de parents, qui se retrouvent sans solution adaptées pour leurs enfants en France, se dirigent vers la Belgique francophone.

La France manque cruellement de places dans ses établissements spécialisés pour enfants handicapés, physiques ou mentaux. Des milliers de parents, qui se retrouvent alors sans solution adaptées pour leurs enfants, se dirigent vers la Belgique francophone. En Wallonie, les enfants dits "différents" sont pris en charge dans des classes avec un tout petit nombre d'élèves, huit au maximum. Ils sont scolarisés dans les mêmes conditions que les autres enfants.

160 euros pour la course en moyenne

Le chiffre de 3000 enfants handicapés français est avancé pour ceux qui passent la frontière belge. Chaque jour, plusieurs centaines de taxis français passent en Belgique avec leur bord des enfants français : 160 euros pour la course en moyenne. Les 2 tiers viennent du Nord-Pas de Calais, mais certains viennent de région parisienne. Cette situation coûte très cher à la sécurité sociale et aux collectivités locales qui prend en charge l'intégralité de ces frais de transport.

4,5 millions d'euros de frais de taxis sont alors remboursés tous les mois par la Sécurité sociale et 9 millions pour la scolarité des enfants. La secrétaire d'état aux personnes handicapées, Ségolène Neuville, qualifie la situation d'"insupportable" mais déclare sur France 2 que le problème ne sera pas résolu avant plusieurs années.  

lundi, 03 novembre 2014

«J’ai tout de suite bien accepté la trisomie 21 de Léo»

1856686378_B973949415Z.1_20141102190721_000_GPS3D52UI.1-0.jpgDimanche l’association Trisomie 21 Ardennes conviait les habitants aux théâtre pour écouter la parole des trisomiques. Rencontre avec la maman de Léo, 4 ans, porteur de ce handicap.

 

Comment avez-vous appris la Trisomie 21 de votre fils ?

Léo est né deux mois avant terme. Trois jours après sa naissance, le pédiatre a eu un doute. On a fait l’examen et six jours après, on l’a appris.

 

Comment avez-vous pris la nouvelle ?

Je l’ai tout de suite bien pris. Léo était en couveuse. Quand je lui donnais la main, il la prenait. C’était déjà fusionnel. Il fallait foncer.

 

Qu’est-ce qui vous a aidé à foncer ?

Quand je suis rentrée chez moi au bout d’un mois de néonatalité, j’ai regardé la documentation que l’on m’avait donnée à l’hôpital sur la trisomie 21. Il faut savoir qu’il ne s’agit pas d’une maladie mais d’un handicap. Il y avait les contacts de l’association Trisomie 21 Ardennes, j’ai contacté la présidente. L’association défend des valeurs qui me conviennent ; le respect de la liberté de choix. Et tout faire pour que les personnes porteuses de trisomie 21 décident de ce qu’elles ont envie de faire.

 

Comment se passe la vie quotidienne avec votre enfant ?

Léo est scolarisé à la maternelle Liégeois. Cela se passe très bien.

ll est accompagné d’une auxiliaire de vie scolaire individuelle. Il est suivi au centre d’action médico-social précoce. Les enfants trisomiques sont hypotoniques. Il a une séance de psychomotricienne par semaine et deux séances d’orthophonie.

 

Qui accompagne votre enfant à ces séances ?

J’ai pris une disponibilité professionnelle pour m’occuper de mon enfant. Je reprends normalement en 2015.

 

 

Et comment évolue votre fils ?

Léo évolue bien il fait des choix. S’il veut mettre ses baskets, il me le demande.

 

Avez-vous senti un regard particulier sur lui ?

Certains adultes ont parfois un regard insistant sur lui et font des remarques. Mais avec les enfants cela se passe très bien. Il est très bien intégré à l’école.

 

Comment voyez-vous l’avenir de Léo ?

Je souhaite qu’il fasse ce qu’il a envie de faire. L’important est de faire confiance aux enfants porteurs de Trisomie et d’y croire.

 

(Source : l'ardennais.fr)