lundi, 11 novembre 2013
Emploi adapté et protégé - Mutations et croissance
La semaine pour l'emploi des personnes handicapées aura lieu cette année du 24 au 28 novembre. En lien avec cette actualité, le magazine Faire Face a choisi de consacrer son dossier de ce mois à la question de l'emploi dans les secteurs adapté et protégé et aux mutations qu'ils connaissent depuis quelques années.
En effet, la sous-traitance industrielle n'est plus l'activité phare des entreprises adaptées (EA) et établissements et services d'aide par le travail (Ésat). Pour faire face à la crise, EA et Ésat ont dû diversifier leurs activités, non seulement en se tournant vers le tertiaire et des secteurs porteurs et innovants mais aussi en misant sur le travail en réseau.
Résultat : ils affichent de bonnes perspectives de croissance. La moitié d'entre eux a ainsi vu son chiffre d'affaires augmenter depuis trois ans, selon une enquête réalisée en mars 2013 par OpinionWay pour le réseau national Gesat.
Des évolutions engagées au sein d'APF Entreprises, premier réseau de travail adapté et protégé en France, avec quelque 3 700 salariés et usagers dont 3 000 en situation de handicap.
Les EA d'Orly, Marly, Tours et Briec travaillent ainsi ensemble pour traiter le courrier non distribué du Groupe GDF Suez. Regroupement aussi au sein du Pôle Ésat Nord-Pas-de-Calais-Picardie positionné sur des prestations graphiques et de signalétique. L'EA de Montpellier a, elle, lancé une nouvelle activité, la fabrication de volets roulants dont certains fonctionnant à l'énergie solaire quand celle de Dinozé fait désormais dans le transport de personnes tandis que l'Ésat d'Orly multiplie les passerelles vers le milieu ordinaire.
En déficit il y a quelques années, APF Entreprises est revenu à l'équilibre et consolide sa responsabilité économique et sociale.
Le blog Faire Face vous offre un des articles de ce dossier en accès libre. Vous voulez lire l'intégralité de ce numéro ? Alors, n'hésitez pas àvous abonner ou à le commander en nous contactant sur faire-face@apf.asso.fr (4,80 euros, frais d'envois compris).
(Source : www.faire-face.fr)
Valérie Di Chiappari - Photo de couverture © Bernard Prud'Homme
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vendredi, 08 novembre 2013
La dépression est la 2e cause mondiale de handicap
Le Moyen-Orient, l'Europe et l'Amérique latine sont les zones de la planète les plus touchées par la dépression, selon une étude internationale.
A l’échelle du globe, la dépression majeure est responsable de 8,2% de la totalité des années de vie vécues avec un handicap. Elle est donc la 2e cause mondiale de handicap, juste derrière le mal de dos. C’est le résultat d’une très large étude publiée aujourd’hui dans la revue PLOS Medicine, pour laquelle les auteurs ont compilé les données statistiques de 187 pays.
La France, plutôt préservée
L’Afghanistan est le pays du monde le plus handicapé par la dépression tandis que le Japon, l’Australie et le Mexique se trouvent à l’autre extrémité du palmarès. La France se trouve dans la catégorie des pays relativement épargnés comme l’Italie, l’Islande ou la Suède. Le Moyen-Orient, l’Europe et l’Amérique latine sont globalement les régions les plus touchées.
Les femmes d'âge actif sont les plus touchées
Si la prévalence des troubles dépressifs varie d’une région du monde à l’autre, le profil des personnes touchées semble assez universel : il s’agit majoritairement de personnes d’âge actif et plutôt de femmes que d’hommes.
Les chercheurs soulignent également que la dépression doit aussi être considérée comme un facteur de mortalité puisqu’elle accroît fortement le risque de suicide et dans une moindre mesure d’accident cardiaque.
(Source : nouvelobs.com)
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jeudi, 07 novembre 2013
Informations prestation de compensation
Prestation de compensation : application d’un mauvais calcul pour la fixation du montant mensuel du volet aide humaine par certaines CDAPH!
L’article R245-41 du code de l’action sociale et des familles dispose : « Le temps d' aide humaine quotidien pris en compte pour le calcul du montant attribué au titre de l' élément de la prestation prévu au 1° de l' article L. 245- 3 est déterminé au moyen du référentiel déterminé en application de l' article L. 245- 3 du présent code.
Le temps d’aide quotidien est multiplié par 365 de façon à obtenir le temps d’aide humaine annuel.
Le montant mensuel attribué au titre de l’élément lié à un besoin d’aides humaines est égal au temps d’aide annuel multiplié par le tarif applicable et variable en fonction du statut de l’aidant et divisé par 12, dans la limite du montant mensuel maximum fixé à l’article R. 245- 39. »
Le vade-mecum de la DGAS de mars 2007 illustre bien ce calcul p 37 fiche III.4 a:
« Comment se calcule le montant de l’élément 1 de la prestation de compensation ? »
« Pour déterminer le montant de l'élément aide humaine :
1°) La CDAPH fixe le nombre d'heures d'aide humaine attribuées, sur la base du plan de compensation et en application du référentiel.
2°) La CDAPH valorise le nombre d'heures ainsi déterminées en appliquant le tarif correspondant au statut de chaque aidant, ou catégorie d'aidants, en fonction de la répartition du nombre d'heures quotidiennes entre chacun d'entre eux.
3°) La CDAPH, ou le conseil général, déduit ensuite le montant de la majoration tierce personne (MTP) du montant de l'élément n°1 de la prestation de compensation (cf. fiche IV.2.a).
4°) La CDAPH détermine les montants attribués au titre de l'aide humaine, dans la limite des frais supportés par la personne handicapée.
Exemple 1 : La CDAPH attribue 6 heures d'aides humaines, 4 heures sont assurées par un service prestataire et 2 heures par un aidant familial. La personne bénéficie d'une MTP.
Le montant mensuel calculé selon les modalités prévues à l'article R. 245 – 41 est de : [(4 x 16,92) + (2 x 3,19)] x 365/12 = 2252,66 €
Le montant mensuel attribué par la CDAPH, après déduction de la MTP (999,83 €) est de : 2252,66 – 999,83 = 1252,83 € (tarif au 01/04/2007)
Exemple 2 : une personne a besoin de 6 heures d'aides par jour. L'aide est apportée par un service d'auxiliaire de vie (dont le tarif n'est pas fixé par le département).
Le coût pour la personne est de 5 € par heure pour 3 heures et 20 € par heure pour les 3 autres heures.
Le montant, (tarif applicable au 01/04/2007, cf. tableau p. 98 pour plus de détails sur les tarifs applicables à un service prestataire) pour 6 heures par jour est de : (6 x 16, 92) x 365 / 12 = 3087,9 €
Le coût mensuel pour la personne est de :[(3 x 5) + (3 x 20)] x 365 / 12 = 2281,25 €
Le montant mensuel attribué par la CDAPH est de 2281,25 € »
Le problème rencontré
La manière dont certains plans personnalisés de compensation sont arrêtés n’est pas conforme au dispositif prévu par le législateur. Il arrive en effet que certaines CDAPH arrêtent les plans personnalisés de compensation sur une base de 30 jours par mois, méconnaissant ainsi l’article R245-41 du code de l’action sociale et des familles, et faisant peser sur la personne les frais d’aides humaines d’une journée entière pour les mois à 31 jours. Ces restes à charges sont lourds et certaines personnes ne peuvent pas les assumer.
Que faire si vous êtes confrontés à ce problème?
Il convient de rappeler aux CDAPH la législation en vigueur sur la fixation montant de l’élément 1 de la prestation de compensation.
Si vous vous trouvez dans cette situation, nous vous invitons à vous adresser à votre délégation départementale qui pourra saisir la Direction juridique pour la rédaction d’un éventuel recours contentieux contre ce type de décision contraire aux textes.
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mercredi, 06 novembre 2013
Un malade de la sclérose en plaques en parachute au-dessus de l’Everest : « Malgré une maladie chronique incurable, on peut accomplir des choses insoupçonnées. »
Correspondant en Meurthe-et-Moselle de la Ligue française contre la sclérose en plaques, Marc Kopp, 55 ans, a été, le 27 octobre, le premier handicapé à sauter en parachute au-dessus du sommet du monde. Rencontre...
Marc, racontez-nous votre exploit !
Cet été, j’ai fait un saut en parachute en Lorraine, au Mondial Air Ballon, un rassemblement de montgolfières, en tandem avec Mario Gervasi, parachutiste professionnel. Il m’a proposé de recommencer, mais au-dessus de l’Everest. Il devait initialement accompagner Zinedine Zidane pour son association Ela, mais comme il venait de signer avec le Real Madrid, la place était libre. J’ai dit chiche. J’ai sauté en tandem avec Mario depuis un hélicoptère à 10 000 mètres d’altitude. La chute libre a duré une minute, puis la descente en parachute une dizaine de minutes. C’était extraordinaire, grandiose, une descente à 350 km/h et moins 50° C avec une vue sur les sommets de l’Himalaya à 360°. J’étais un homme volant, la maladie n’existait plus, c’était une délivrance pour tous les efforts accumulés.
Quels furent ces efforts à fournir ?
C’était épuisant et très dur. Je suis quand-même au stade trois de la maladie, tous les jours sous morphine. J’ai cru plusieurs fois que je n’y arriverais pas. J’ai déjà dû trouver en trois mois les partenaires pour boucler le budget de 26 000 euros. Puis me préparer matériellement et psychologiquement en un mois.
Après l’avion qui m’a emmené à Katmandou, nous avons rejoint la drop zone via un trek de trois jours, de 8h à 17h. Comme je marche très difficilement, j’étais à dos de cheval et je devais me cramponner comme je pouvais alors que je n’ai plus de masse musculaire, avec en plus les problèmes d’acclimatation en altitude. Quand j’ai atterri, j’étais vidé, avec juste quelques légères contusions liées à l’atterrissage, à une vitesse plus élevée que prévue, à 4 000 mètres, mais avec la fierté d’avoir accompli presque un miracle.
Quel message portez-vous ?
J’ai voulu offrir un rêve par procuration à tous les malades et montrer que malgré une maladie chronique incurable, on peut accomplir des choses insoupçonnées. La souffrance peut pousser au désespoir mais donne aussi la possibilité d’accéder à une force agissante, de sentir que son être intérieur est indestructible. Nous ne pouvons pas effacer la maladie, mais pouvons essayer de vivre le plus heureux possible avec, en relativisant les difficultés du quotidien.
Dans le groupe de parole que j’ai créé en 2007, à Longwy, je constate les effets positifs de ces actes incroyables. Il y a trois ans, nous avons été quatre à sauter en parachute à Nancy à 4 000 mètres d’altitude. Il y a deux ans, nous avons été plus de dix à faire du deltaplane. Cette année encore, ils étaient plusieurs à monter en ballon et en ULM. Ils savent maintenant qu’ils en sont capables. La maladie n’est pas juste quelque chose de rétrécissant.
(Source : www.faire-face.fr)
Propos recueillis par Élise Descamps - Photo Everest Skydrive
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vendredi, 19 juillet 2013
Trisomie 21: avancée scientifique majeure
Des chercheurs ont réussi à neutraliser le chromosome en excès responsable de la trisomie 21 dans des cellules mises en culture, une percée qui devrait, selon eux, contribuer à mieux comprendre cette pathologie, voire à ouvrir, peut-être un jour, la voie à des traitements. Cause de déficiences mentales, la trisomie 21 comporte un risque accru de malformations cardiaques, de dysfonctionnements du système immunitaire et de survenue d'une démence d'Alzheimer précoce. Les être humains ont normalement 23 paires de chromosomes, inclus les deux chromosomes sexuels, soit au total 46 chromosomes, porteurs des gènes indispensables à la vie.
Les individus atteints de syndrome de Down sont nés avec trois, au lieu de deux, copies du chromosome 21. Jusque là la correction d'un chromosome entier était restée hors de portée, y compris in vitro, selon Jeanne Lawrence, auteur principal de l'article des chercheurs de l'école de médecine de l'Université du Massachusetts publié mercredi par la revue scientifique Nature. Les chercheurs ont inséré un gène dans le chromosome excédentaire et l'ont utilisé comme interrupteur pour l'éteindre en quelque sorte.
Pour aboutir à ce résultat, ils se sont servis d'un gène appelé "XIST", qui intervient au cours du développement embryonnaire, pour inactiver l'un des deux chromosomes X des femelles chez les mammifères. L'expérience a été conduite à partir de cellules provenant de trisomiques et reprogrammées pour retourner à un état quasi embryonnaire, de cellules souches pluripotentes induites (iPS), afin d'obtenir différentes sortes de tissus de l'organisme.
(Source : le figaro.fr)
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