mercredi, 27 août 2014

Son chien lui donne la force de se battre

339097420_B973416110Z.1_20140825205142_000_G2430PC3O.1-0.jpgCela fait maintenant un an que Lorick va à l’école avec Gulli, son chien d’assistance. Aujourd’hui, le golden retriever fait partie intégrante de la famille. Rencontre.

 

Mon chien me donne envie d’être encore plus fort ! » Un an après l’arrivée de Gulli, un golden retriever de deux ans dans la famille, Lorick, atteint d’une myopathie (dégénérescence du tissu musculaire), est aux anges. Son année de CM1 s’est passée pour le mieux et Gulli fait désormais partie intégrante de sa classe à Château-Porcien. « Nous avons fait un point avec la directrice et l’institutrice à la fin de l’année. Elles nous ont dit qu’elles recommenceraient avec plaisir l’aventure », indique Élise Piot, la maman de Lorick.

Le nouvel élève à quatre pattes a déjà ses habitudes à l’école. « Souvent, il fait un tour dans la classe pour dire bonjour à tout le monde le matin », raconte Lorick. Ensuite, Gulli se couche à côté du petit garçon, se tenant prêt à ramasser les stylos, règles qui tombent.« Quand Gulli n’est pas là parce qu’il est malade par exemple, tout le monde me demande où il est. C’est devenu une vedette ! », ajoute Lorick.

 

Gulli a changé Lorick

Il faut savoir que les chiens d’assistance (qui ne peuvent être que des golden retriever ou des labradors) sont capables de répondre à 52 commandes comme celle d’aller chercher le courrier, d’apporter sa laisse ou encore sa gamelle. Les deux meilleurs amis sont également allés au sport d’hiver cette année, à La Bresse Hohneck dans les Vosges. « Lorick était accompagné d’un moniteur et Gulli n’était jamais bien loin. Il a adoré la neige ! », rapporte Elise. Gulli est aujourd’hui bien plus qu’un chien d’assistance, il a changé Lorick. « Il est beaucoup plus sûr de lui et plus souriant qu’avant. Sa kiné (qu’il voit trois fois par semaine)nous a dit qu’il avait beaucoup plus de motivation aujourd’hui. Le chien sent quand Lorick est malade », explique sa maman, qui ne regrette pas d’avoir contacté l’association Handi’Chiens d’Alençon.

« C’ est mon confident, je lui raconte plein de choses. Quand je ne suis pas content et que je vais au fond du jardin, il me rejoint et reste avec moi », rapporte le petit garçon de 10 ans. Il a d’ailleurs fêté son anniversaire en même temps que celui de Gulli cette année, étant nés tous les deux à trois jours d’intervalle.

 

De belles années en perspective

La rentrée aura lieu le 2 septembre avec Gulli pour une année de CM2 qui devrait encore être bien remplie. « Nous avons déjà été au collège pour sa rentrée en 2015, et ils sont d’accord pour que Gulli soit là », se réjouit déjà son papa, William Marciniak.

 

Elise, de son côté, conseille vivement à tous ceux qui hésitent encore à tenter cette expérience.

 

Une émission spécialesur Lorick et Gulli

Une équipe télé de la chaîne familiale Gulli a rencontré Lorick et son fidèle compagnon le 16 juillet afin de réaliser un magazine, « Copains comme cochons », sur les personnes qui entretiennent une relation forte avec leur animal. Plusieurs émissions en format court seront diffusées à l’automne. Les dates et horaires seront connues prochainement. Quoi de mieux qu’une émission sur Gulli diffusée sur la chaîne Gulli ?

(Source : l'Ardennais)

lundi, 25 août 2014

Parution du Zoom sur les Ardennes de la Délégation APF des Ardennes avec le Nouveau programme d'activités 2014-2015

 

 

Rentree.jpgRetrouvez tout de suite le Zoom sur les Ardennes de la Délégation APF des Ardennes de la période de Septembre à novembre 2014 en cliquant ici...

 

Le nouveau programme des activités / groupes et permanences 2014 / 2015 de la Délégation APF des Ardennes est à télécharger en cliquant ici...

 

Bonne lecture à tous et rendez vous le 3 septembre pour les inscriptions!

lundi, 11 août 2014

Polémique autour d'une campagne télévisée sur la trisomie 21

 

"Chère future maman, n'aie pas peur." C'est le message délivré par un clip de 2 minutes 30 dans lequel on peut voir des enfants trisomiques rassurer une future mère enceinte d'un bébé atteint de la même maladie. Mise en ligne début mars, la vidéo a été visionnée par plus de 5 millions personnes. Le spot a également été diffusé par plusieurs chaînes de télévision le 21 mars à l'occasion la journée mondiale de la trisomie 21.

 

A l'origine de ce clip, une dizaine d’associations issues de différents pays, dont la Fondation Jérôme Lejeune pour la France. Proche des milieux catholiques, cette fondation soutient la recherche sur la trisomie 21 et milite contre l'IVG. La diffusion du spot a fait l'objet d'une intervention du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) auprès de M6, Canal+ et D8. A la suite de plaintes de téléspectateurs, le CSA a ainsi rappelé que la "vocation" de la Fondation Jérôme Lejeune "est notamment la lutte contre l’avortement". Le Conseil considère que ce clip "ne pouvait être inséré au sein des écrans publicitaires".

Le CSA recommande une "diffusion au sein d’émissions"

Comment le CSA justifie-t-il sa position ? Le Conseil estime que "ce message ne relève pas de la publicité". D'autre part, "en s’adressant à une future mère", la finalité du clip "peut paraître ambigüe et ne pas susciter une adhésion spontanée et consensuelle", précise-t-il. L'institution ajoute que "ce message aurait pu être valorisé, à l’occasion de la journée mondiale de la trisomie 21, par une diffusion mieux encadrée et contextualisée, par exemple au sein d’émissions".

"Pour le CSA, le bonheur des enfants trisomiques est suspect", a réagi le 28 juin la Fondation Jérôme Lejeune. Elle rappelle que "cette vidéo vise à rassurer une femme enceinte sur l’avenir et le bonheur possible de son enfant atteint de trisomie 21. La finalité de cette campagne est de lutter contre la discrimination et la stigmatisation dont sont victimes les personnes handicapées, et d’encourager leur insertion dans la société".

"Une réponse à côté de la plaque"

Dans une tribune publié sur Le Figaro Vox, le député Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, déplore également l'intervention du CSA. "Il est difficile de trouver, de la part d'un organisme officiel, censé opérer la régulation et maintenir l'équilibre, une réponse aussi carrément à côté de la plaque, et aussi faiblarde sur le plan juridique", écrit l'élu affilié à l'UMP.

Il fustige l'évocation par le CSA de la notion d'"adhésion spontanée et consensuelle" au clip : "Auriez-vous par hasard l'intention de supprimer les spots publicitaires qui font des femmes de véritables objets de consommation ou de promotion ?", s'interroge-t-il. "La décision que vous avez prise fait primer, comme trop souvent dans la société occidentale, des impératifs de forme et de procédure sur la défense des personnes et leur dignité. Vous donnez l'impression de l'avoir oublié", écrit également Jean-Frédéric Poisson, s'adressant au président du CSA.

 

(Source : www.francetvinfo.fr)

mercredi, 06 août 2014

Handiplage, le label des plages accessibles

PHO1a63e490-1bed-11e4-853f-48f2b2570615-805x453.jpgDepuis 2002, le label Handiplage a été distribué à 58 plages par l'association éponyme. Quatre niveaux permettent de mesurer le niveau d'accessibilité des lieux.

 

Difficile de profiter de la plage en été, lorsque l'on est handicapé. En 1995, Ramón Espi et sa compagne avaient été aidés - bien qu'ils ne soient pas clients - «par le personnel de l'Hôpital marin de Hendaye, qui fournissait une assistance à ses patients pour aller dans l'eau». Deux ans plus tard, Ramón, paraplégique depuis un accident de moto survenu alors qu'il avait 15 ans, décide de fonder une association pour sensibiliser et mobiliser les élus aux attentes des personnes handicapées à la plage. Saint-Jean-de-Luz est la première ville à obtenir le label Handiplage, en 2002.

 

Aujourd'hui, la plage luzienne est au niveau 4 d'accessibilité, le plus exigeant. Ainsi, des handiplagistes sont présents, des engins de déplacement sur le sable et de mise à l'eau sont disponibles, la présence de la plage labellisée est indiquée à l'entrée de la ville... La France compte, au total, 9 plages labellisées des quatre bouées d'Handiplage, sur les 58 plages certifiées par l'association.

 

86 handiplagistes formés par l'association depuis 2000

Chaque année, les municipalités doivent remplir des questionnaires d'évaluation pour vérifier que les conditions de la certification sont bien remplies. La labélisation est payante, un contrôleur accessibilité vient sur place établir la convention bilatérale entre l'association et la mairie. À ce jour, 292 plages sont accessibles pour les personnes handicapées, elles ont été sensibilisées par Handiplage mais elles n'ont pas toutes le label.

 

La plus-value défendue par Ramón? Demandée dès le niveau 2 de labélisation, la formation des handiplagistes est effectuée par les membres de l'association, assistés d'un intervenant du ministère de la Jeunesse et des Sports. «Nous aimerions que cette formation soit reconnue comme professionnalisante, qu'elle soit intégrée dans les modules de formation des maître-nageurs par exemple», déclare le président de Handiplage au Figaro. Il continue de négocier avec le ministère pour que ce certificat d'aptitude à aider les personnes handicapées à se baigner et à profiter de la plage, qu'il a pu délivrer à 86 stagiaires depuis 2000, soit mieux valorisé.

 

(Source : lefigaro.fr)

mardi, 05 août 2014

Le handicap, de mieux en mieux accompagné au Cabaret Vert

1644334101_B973191250Z.1_20140721114655_000_GF42RL5F6.1-0.jpgAu fur et à mesure que le Cabaret Vert a pris de l’ampleur, il a fallu adapter l’accueil des festivaliers en situation de handicap. Ce qui représente un sacré boulot pour les bénévoles. Heureusement, «  depuis quelques années, la géographie  » du festival «  reste grosso modo la même  », ce qui permet d’affiner le dispositif d’accessibilité d’une édition sur l’autre, explique Thomas Lemaire, responsable en la matière pour le festival.

 

Le travail des bénévoles démarre en amont du festival. Notamment avec la mise en place d’une version « bis » du site internet, un mini-site (accessible depuis la rubrique infos pratiques du site principal) adapté aux handicaps visuels. La possibilité est donnée de changer la couleur du fond, afin de faciliter la lecture. «  Nous développons des modes de communication  » différents, «  avec par exemple un petit questionnaire pour voir quels sont les besoins, ce qui nous permet de mieux accueillir les personnes en situation de handicap ».

 

Un accueil personnalisé

De même, et c’est une nouveauté, un formulaire d’inscription a été mis en place sur le site, pour faciliter l’accueil des personnes en situation de handicap. Cela apporte une estimation utile pour adapter le dispositif. «  Il faut qu’il soit proportionné  », explique Thomas Lemaire. Sachant qu’il est difficile de faire une projection précise du nombre de festivaliers handicapés, ce système peut se révéler fort utile, pour un accueil plus personnalisé.

Au niveau de l’accueil, un « point accessibilité » sera installé à côté du point d’information du festival. Un bon repère, même s’il sera difficile de rater les bénévoles, disséminés un peu partout sur le site, avec leurs chasubles de chantier jaune pétant.

On retrouvera également des « classiques », comme les places de parking dédiées (qui peuvent aussi accueillir des personnes victimes d’un «  accident temporaire  » de la vie, comme une jambe cassée), ou les plates-formes accessibilité à proximité des scènes. Une « accessibilité pour tous » qui tient à cœur aux organisateurs du festival, qui, « depuis sa création  », se veut précurseur en la matière.

 

Malgré tous ces aménagements, la philosophie des bénévoles est de se proposer comme « une ressource, pas une présence envahissante. Nous ne sommes pas là pour forcer les gens à passer par le dispositif  » d’accessibilité. Souvent, un festivalier handicapé est présent «  avec ses potes  » valides, et souhaite assister aux concerts ou animations avec eux. Profiter au maximum du festival reste le maître mot, que l’on soit valide ou pas. «  Nous voulons proposer un accueil personnalisé  », où l’humain reste la valeur première, résume Thomas Lemaire. C’est dans cette optique que des partenariats ont été noués avec des structures locales, comme la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), et que les bénévoles suivront cette semaine une formation. «  Ces partenariats sont une grande nouveauté, pour laquelle nous avons de très bons retours, avec les bénévoles qui viennent se former  », ce qui ne peut être que bénéfique «  pour la qualité du festival  ».

 

Plus d’infos sur cabaretvert.com, ou par mail, acces@cabaretvert.com.

 

(Source : L'ardennais)